Critique : Agatha All Along – E6 « Une vision familière »

Après le cliffhanger de la semaine dernière, où l’on pouvait voir l’adolescent reprendre la pose (et la couronne) iconique de la Sorcière Rouge, et l’affiche avec Joe Locke, diffusée cette semaine par Marvel Studios, indiquant : « Billy Maximoff, tu as fait tomber ça 👑💙 » et ressemblant énormément à celle de Wanda dans Doctor Strange in the Multiverse of Madness, on peut dire que l’épisode de la semaine était particulièrement attendu.

Boum, dès le départ, c’est la bonne surprise. 50 minutes au compteur ! On vient tout simplement de passer de l’épisode le plus court d’Agatha All Along au plus long. Rien qu’avec ce détail, on sent que cette semaine, on a des choses à nous raconter. Ça n’a pas manqué.

Les origines de l’ado

En bref, comme on l’avait tous supposé, on a enfin les origines de l’ado dans ce sixième épisode (il n’en reste plus que trois, snif). Pour le coup, j’ai été bien plus qu’agréablement surpris, car l’idée derrière le retour est géniale tout en gardant les événements cohérents. À noter qu’on pouvait en avoir une idée via l’image apparaissant en arrière-plan avec le nom de l’acteur Joe Locke lors du générique de fin.

De plus, l’objectif du personnage est absolument clair et tout à fait louable : retrouver son jumeau Tommy. Le premier mot qu’il déclare d’ailleurs après sa « résurrection ». Un moment émouvant, surtout qu’il ramène aux adieux mémorables du climax déchirant de WandaVision : « Les garçons… Merci de m’avoir choisie comme maman. ». Cette réplique me presse le cœur à chaque fois.

Ne connaissant que très modérément le personnage derrière l’ado dans les comics, j’ai (re ?)découvert qu’il avait des pouvoirs télépathiques. J’imagine qu’on en parlait déjà dans WandaVision, mais j’avais complètement oublié. Dès lors, j’ai trouvé la scène du retour à la maison particulièrement cool. Le plus drôle, c’est de découvrir un personnage juif après avoir vu Nobody Wants This (« ils sont partout ! », crieront certains :P).

Le reretour de Quicksilver ?

Impossible de ne pas noter également le retour surprise de Ralph Bohner avec un Evan Peters qui prend visiblement beaucoup de plaisir à être là pour exposer la situation à Billy (et à ceux qui ont raté WandaVision). En tout cas, si ce n’était pas clair pour certains, il faut désormais le dire haut et fort : Agatha All Along est LA SUITE de WandaVision. Mention spéciale à la scène du flashback où l’on retrouve l’anomalie.

La suite propose une extension de la scène mi-tragique, mi-comique de Bohner où l’on a le point de vue de Billy sur les événements du premier épisode d’Agatha All Along, ceux où la Sorcière se croit être dans Mare of Easttown (ou devrait-on dire Mare of Westtown ?). J’ai trouvé hilarante la prestation de Kathryn Hahn, surtout avec les blagues du pistolet et du t-shirt appartenant à Bohner. Je ne pouvais pas m’empêcher d’imaginer le malaise des voisins à chacun des délires de l’Agatha ensorcelée.

À noter l’excellente réplique à double sens « Je ne veux pas retourner dans le placard ! » vis-à-vis de l’homosexualité de Billy. Au passage, bien sympathique la love story avec Eddie qu’on voit brièvement. Les deux ont une petite alchimie.

Pour conclure, une question me taraude, en fait deux. Combien d’heures me reste-t-il avant le prochain épisode ? Et les sorcières du sabbat sont-elles bien des sorcières, vu le flash-back, ou ont-elles été manipulées par Billy, à la manière de Wanda, pour amener Agatha à prendre la Route ?