Les cinq minutes de Coolson : The Pentaverate

Il existe une dimension au delà des limites du temps, des concepts même de temporalité. Une dimension ou la relativité n’est qu’une fumeuse théorie: elle est à la croisée des fliks et des flaks, des sabliers et des montres calculettes. Le point de rencontre des ténèbres du fond du bus de la ligne 6 qui va vous faire arriver en retard pour votre date tinder. C’est la temporalité de la folie, d’un homme hors du temps, sans pile à sa montre, sans soleil pour son quartz. C’est….

On va jouer cartes sur table : Mike Myers est une de mes idoles et la joie de le voir revenir aux affaires m’emplit de joie. Donc cette critique ne sera pas un modèle d’impartialité.

Ceci étant dit, il est temps de vous parler d’une série, arrivée de nulle part qui signe le grand retour (bon, il n’est jamais vraiment parti, mais il est vrai qu’il est plutôt devenu acteur de caméo que tête d’affiche) de l’immense Mike Myers.

Je vous ai déjà parlé de mon amour pour lui au travers de la chronique sur MON film, mon monument, mon chef d’œuvre, Wayne’s World. Mais également Austin Powers, seule et unique parodie valable de James Bond. Allez, assez de blabla, c’est l’heure de mes 5 minutes, et je compte bien les utiliser, même si ça dérange… Comme par hasard….

De quoi ça parle The Pentaverate ?

The Pentaverate nous raconte l’histoire du Pentaverate justement, une société secrète, toujours constituée de cinq hommes, qui tente d’influencer les événements mondiaux afin de le rendre meilleur.

Dans le même temps Ken Scarborough, un journaliste canadien récemment licencié, est approché par Anthony Landsdowne, un complotiste notoire, pour infiltrer et faire tomber le Pentaverate afin de prouver qu’il est toujours un grand journaliste et retrouver son poste.

Et c’est bien The Pentaverate ?

C’est un sujet qui peut aisément faire débat. Une fois passé la joie de retrouver Mike Myers, son ambiance si caractéristique digne d’un Austin Powers sous LSD, force est de constater qu’on ne se claque pas sur les cuisses en permanence. Mais l’absence d’objectivité m’a fait adorer cette série.

Avec le flot de conneries qui est débité, ce serait quand même dommage de ne pas réussir à en trouver une ou deux qui nous fait marrer au milieu. 

Pourquoi je dois regarder The Pentaverate ?

Bah pour Mike Myers déjà !! Et puis parce que si vous aimez Mike Myers, vous allez être servi. Il y interprète pas moins de 8 rôles, 9 officieusement. Il a dû y prendre goût en multipliant les rôles dans les différents Austin Powers. Cette série EST Mike Myers. Elle est tout ce qui fait son humour.

Alors, c’est sûr que si les blagues de pet, ou si le pipi et le caca ça ne vous amuse plus depuis longtemps, ça va être longuet pour vous.

En revanche, si vous êtes, tout comme moi, dans l’attente interminable d’un 4ème opus d‘Austin Powers, ça fera la blague en attendant.

L’apparition de quelques guests, que ce soit visuellement ou en voix-off, m’a conquis. Encore une fois, Mike Myers a mis tout ce qui fait son style.

Et puis aussi parce que, bien que la série ait commencé à être écrite avant le confinement, elle est étonnamment d’actualité, tant elle se moque des complotistes en tout genre. Ça parle du yéti, des chemtrails, des illuminatis et ma pref de pref : les oiseaux n’existent pas. Ce qui est fifou, quand on pense qu’elle a pris, alors que Peter McIndoe, son inventeur, a avoué l’année dernière que ce n’était qu’une expérience de désinformation. Non, le gouvernement n’a pas remplacé les oiseaux par des drones.

Par contre, on en est où de cette histoire de puces dans les vaccins, parce que chez moi, ça capte pas ouf, elle m’intéresserait celle-là…

Ma note : 🔺🔺🔺 sur 🔺🔺🔺🔺🔺

Bisous.

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