Les chroniques de Coolson : Point Break (1991)

A y est, c’est le mois de décembre ! Et qui dit décembre, dit Mariah Carey, crise de foie, la bise à Mamie et bien entendu : NOËL ! Alors, pour fêter ça, je vous propose, comme un petit calendrier de l’avent pas ouf, de vous embarquer dans mon petit traîneau turbo diesel, afin de fêter les différentes saisons au travers de 4 films en 4 semaines. Avant, en point d’orgue l’hiver, pour bien entendu, la troisième semaine, accueillir Noël dans nos foyers et dans nos cœurs. On va donc commencer par se remémorer ces moments de calor, de fiesta sur la playa. Oui, voilà l’été, au contact d’un film qui sent bon les summer bodies, le monoï et le sable dans les fesses.

Alors, on prend son masque de président, sa planche et son parachute.

Cette semaine, c’est Point Break !

Ce système tue la spiritualité et transforme l’océan en fosse septique. À tous les zombies dans leur cercueil-mobile nous montrerons que l’esprit humain est vivant !

Point Break est un film américain sorti le 12 juillet 1991 aux Etats-Unis et le 28 août de la même année au pays de Laure Manaudou. Le film nous narre les aventures de Johnny Utah, ancien footballeur universitaire qui, et on le connaît tous ce pote, s’est « fait les croisés ». Je ne juge pas, mais on la connaît celle-là hein ? Genre, j’étais à ça d’être en équipe de France junior et la BAM, la boulette, l’accident bête, les croisés. Bref… 

Johnny Utah donc, avec son genou dans la boîte à gants, devient agent du FBI. On lui confie alors la mission d’enquêter sur le gang des ex-présidents, des braqueurs de banques qui camouflent leurs visages avec des masques d’anciens président des États-Unis. Attiré par l’odeur du monoï et après avoir trouvé du sable au fond de son Eastpak, il détermine que le gang doit être composé de surfeurs. Il s’infiltre alors dans une bande de planchistes et rencontre Bodhi, un surfer/chaman/anarchiste/babas cool/leader d’opinion, pire cauchemar des boomers et des fabricants de tee-shirts. 

Johnny profite également d’avoir mal à la jambe pour faire genre « J’ai fait bobo, il s’est enfui, mais à 100 %, je le dosais easy. Je vous ai pas dit que je courais le 100 m en 10’01 avant mon accident ? Mais là, je l’ai pas rattrapé ». Classique.

Johnny Utah est bien entendu incarné par Keanu Reeves. Je vous rappelle à tous notre affection commune pour lui. Il est beau, gentil et il est beau ! Et en plus, il est gentil !! Regardez ICI, j’en dis un chouia plus.

Bohdi est quant à lui interprété par le Ô combien regretté Patrick Swayze (prononcer Souaizi). Il est là au climax de sa carrière. Si on demande, au hasard, à quelques individus lambda dans la rue, à qui il pense quand on lui parle de Patrick Swayze (prononcer Souaizi), il y a de très fortes chances qu’il vous réponde : « Bodhi ? ». Ou alors, il vous parlera de sa scène érotico-poteriesque avec Demi Moore dans Ghost. Ou bien encore, il pourrait vous mimer une scène de danse de Johnny Castle dans Dirty Dancing. Ou même, mais ce sera plus rare, de ses talents de nettoyage de night-club dans Roadhouse. Par contre, si l’individu lambda vous parle de sa moustache, de son chapeau et de son accent rigolo, il parle de Popeck et dans ce cas, il se trompe, vous perdez votre temps, continuez votre chemin et arrêtez d’importuner des passants, il va finir par vous arriver des bricoles.

Et bien entendu, Angelo Papas, qui nous a tous donné envie de tâter du sandwich boulettes, est incarné par Gary Busey, qui, je vous le rappelle, est fou. Ou en tout cas, c’est l’impression qu’il nous donne.

La peur engendre l’hésitation et l’hésitation engendre ce pourquoi tu avais peur.

Le film est mis en scène par Kathryn Bigelow, ex-épouse de James Cameron et ayant souvent collaboré l’un avec l’autre. Point Break sera son premier gros succès, avant de réaliser Strange Days, film qui porte bien son nom, vu comment il est chelou. Après le sympatoche K-19 avec Harrison Ford, elle se retire quelque temps, afin de mieux préparer son retour. En effet, en 2009, elle réalise le triplé en remportant l’oscar pour Démineurs avec le jeunot Jeremy « Hawkeye » Renner, en devenant la première femme à remporter l’Oscar du meilleur film et en coiffant l’Avatar de James Cameron au poteau. Propre.

Un petit clin d’œil pour les aficionados du rock-funk-fusion-psyché-alternatif avec l’apparition d’Anthony Kiedis, chanteur des Red Hot Chili Peppers, dans le rôle de Tone, bouleversant dans le rôle d’un homme meurtri par la mort de sa paire de Nike.

Alors, c’est valable ?

Pétard oui ! C’est un excellent film. Parfaitement rythmé, avec des acteurs que l’on aime tous, c’est plus facile. L’histoire est top, le duo Reeves/Swayze (prononcer Souaizi) fonctionne à merveille. 

Quelques années après, en 2001 plus précisément, est sorti Fast & Furious. C’est la même histoire, le même scénario. Sauf que Bodhi a de beaux cheveux blonds, une peau tannée par le soleil et à l’inverse, Dom se coiffe avec une éponge, à le teint laiteux du mec qui vit dans un garage auto, mais lui, il a la famille. Sinon, c’est pareil. Aujourd’hui, la saga F&F fait des milliards de recettes. 

Pensez-y, si Point Break était sorti 10 ans après, on aurait peut-être eu cet espèce d’univers connecté où les surfs auraient remplacé les bagnoles, les cheveux longs auraient remplacé les casquettes en peau de genou. Et on n’aurait pas eu droit à cette immonde merde de remake sorti en 2015. Non, à la place, on aurait des gars qui font des braquages en surfant dans l’espace, en combattant The Rock avec une perruque et Jason Statham en short de bain. Merde, c’est chaud d’avoir raté ça, non ?

Bisous.

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