Les chroniques de Coolson : Dracula (1992)

M’sieur, Dame, cette semaine, c’est all star ! On va parler d’une réunion épique entre un réal légendaire, des acteurs au sommet, d’un compositeur en état de grâce, de 50 nominations, 24 récompenses dont trois oscars et le tout basé sur un classique de la littérature fantastique. Alors, on prend ses dents, son pieu en bois et ses gousses d’ail.

Cette semaine, c’est Dracula.

Vlad l’empaleur

Dracula est un film Britannico-Américain sorti le 13 novembre 1992 aux États-Unis, le 29 janvier 1993 au Royaume-Uni et le 13 janvier de la même année au pays de Lorie. Pour faire simple, le film nous raconte comment le commissaire Gordon s’est transformé en Dracula en essayant de convertir Keanu Reeves qui est un vampire dans la vraie vie, tentant de rallier l’Angleterre pour épouser Joyce de Stranger Things tout en combattant Hannibal Lecter. 

Le comte Dracula est incarné par Gary Oldman, acteur de renom dont je ne peux retracer ici la carrière tellement elle est dense. Accompagné par Keanu Reeves qui, bien que ce film ait 29 ans à l’heure où j’écris ces lignes, n’a pas changé d’un iota. Tout comme Gary Oldman, avec qui il est assis à la table des acteurs que tout le monde aime d’ailleurs, sa carrière est bien trop riche tant il a cumulé les films, autant que sa vie personnelle est dramatique. Ils sont entourés de Anthony Hopkins, dans le rôle du Docteur Van Helsing et qui, décidément aime interpréter les rôles de docteur, tant il est incrusté dans la pop culture et l’histoire du cinéma dans le rôle d’Hannibal Lecter, terrifiant cannibale du Silence des Agneaux et qui retrouve Gary Oldman après lui avoir mangé le visage dans le film susnommé. Le reste du casting n’est pas en reste avec Cary Elwes (Sacré Robin des Bois, Princess Bride). Winona Ryder, actrice fétiche de Tim Burton à ses débuts, vu dernièrement dans Stranger Things. Tom Waits, chanteur à la voix incroyable et acteur vu dans pas mal de films très sympa, quasiment dans tous les Coppola d’ailleurs. Mais également, une encore méconnue Monica Bellucci, magnifique en compagne de Dracula.

Nosferatutouyoutou

Le tout est mis en scène par Francis Ford Coppola, qui souffle ses 82 bougies cette semaine (le 7 pour être précis), réalisateur légendaire, à qui l’on doit la trilogie du Parrain, Apocalypse Now et qui semble, malgré l’annonce de longue date de son Mégalopolis, en avoir terminé avec la réalisation, se concentrant essentiellement sur la production, des films de sa fille notamment, de quelques films d’horreur. Fun fact, c’est également le tonton de Nicolas Cage, dont le vrai nom est Nicolas Coppola, ayant choisi ce pseudonyme en hommage à Luke Cage, notre Power Man adoré et le frère de Talia Shire, l’Adrian de Rocky. Quelle famille !

Le thème iconique du film a été composé par Wojciech Kilar, compositeur polonais à qui il reste précisément 7 cheveux, j’ai compté. Il a eu une carrière incroyablement riche et longue, mais essentiellement en Pologne, d’où il est originaire. On notera tout de même, qu’en plus du film qui nous intéresse aujourd’hui, il a également composé la superbe musique du Pianiste avec Adrian Brody et de Fantômes avec chauffeur avec Gérard Jugnot, mais c’est moins clinquant.

Alors, c’est valable ?

Oh pétard oui !! Ce film, bien qu’ayant un chouia vieilli visuellement, n’a rien perdu de sa puissance. Comme je le disais en préambule, tout le monde est en état de grâce, la photo est magnifique, la lumière impeccable. Le film est à la fois un film d’épouvante, une romance et reprend certains codes du cinéma érotique. Il utilise également la narration épistolaire du roman éponyme, car les différents courriers et les enregistrements vocaux servent de narrateur à l’histoire. Dracula est un formidable moyen de se lancer dans les films d’épouvante plus classique, des monstres de la Warner, mais aussi de s’intéresser, à l’instar d’un Roméo + Juliette ou des Liaisons Dangereuses, à la littérature classique, qui, pour peu que l’on prenne le temps de s’y pencher, nous raconte d’incroyables histoires et rivalise de bonnes idées pour les exprimer. Le film est un hommage à cette littérature, tout en étant un grand film, d’un non moins grand réalisateur. Et puis, Keanu Reeves dans un film de vampires ? Comme par hasard….

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