Les chroniques de Coolson : Les Blues Brothers (1980)

A y est, les vacances touchent à leurs fins… Mais ce n’est pas une raison pour stopper la fiesta. Voilà même une bonne occaz de parler d’un film qui a su réunir plusieurs de mes univers, à savoir : la musique, le cinéma et l’humour. On parle là d’un film qui a su transcender son média et qui, à l’instar de Wayne’s World, est parti d’un sketch du Saturday Night Live. Alors, on enfile ses lunettes noires, son costume noir, on est en mission pour le seigneur.

Cette semaine, c’est Les Blues Brothers.

Sweet Home Chicago

Les Blues Brothers est un film américain sorti le 20 juin 1980 aux USA et le 5 novembre de la même année au pays de Dick Rivers. Le film met en vedette Elwood Blues qui apprend que l’orphelinat, où il a grandi en compagnie de son frère, est endetté et qu’il devra, faute de paiement, fermer ses portes. Il part alors chercher Jake à sa sortie de prison et partent en « mission pour le seigneur » en reformant leur orchestre rythm & blues, les Blues Brothers, afin de trouver la somme, tout en se confrontant à la police, à des musiciens trèèèèèèèèèèèèèèèès sud profond, à des nazis et à l’armée.

Elwood Blues est incarné par Dan Aykroyd, acteur canadien essentiellement connu pour la saga SOS Fantômes et qui a joué dans My Girl (1991)… Vous l’avez vu ? Vous chialez là ? Il lui faut ses lunettes, non ? Sinon, il n’y voit rien du tout, non ? Je reviens, je vais finir de chialer…

Jake Blues est interprété par le regretté John Belushi, le frère de James, mais je ne sais pas trop si ça vous parle, vu qu’on ne l’a pas vu depuis 2000 ans au cinoche, mais je l’aime bien moi. John Belushi donc, un acteur immensément drôle, malheureusement décédé, à l’âge de 33 ans d’une overdose, qui devait initialement interpréter le professeur Venkman dans SOS Fantômes (1984). Il joue également dans 1941 (1979), de Steven Spielberg. Je suis prêt à parier qu’il aurait explosé dans le monde entier tant il a une bonne tête et un air coquin. Malheureusement, la drogue, c’est de la merde, alors, don’t do meth kids !

Everybody needs somebody to love

Le film est mis en scène par John Landis, réal de pas mal de comédie très sympa, comme Un fauteuil pour deux (1983) avec Eddy Murphy et Dan Aykroyd, Un prince à New York (1988), également avec Eddy Murphy (et dont une suite vient de sortir sur Prime Vidéo, je ne l’ai pas vu, mais je n’en ai lu ou entendu aucune critique positive. Du coup, je me prépare psychologiquement…). C’est également le réalisateur du clip Thriller de Michael Jackson.

Mais le film est également l’occasion de découvrir un incroyable panel d’artistes, pas forcément tous grands acteurs, mais putain, je ne suis pas client de comédies musicales, mais là, ça envoie du pâté ! Entre Aretha Franklin, Cab Calloway, John Lee Hooker, James Brown, Ray Charles, John pass, Ed Emeyer… (tu l’as, le jeu de mots ?), on est sur du All Star !

Sans parler de tous les petits copains du duo venu passer une tête sur le tournage. Frank Oz, marionnettiste légendaire et inventeur de Kermit. C’est également lui qui double Yoda dans la prélogie Star Wars, mais aussi dans les derniers épisodes. Il a également mis en scène lui aussi une comédie musicale, le chelou, mais néanmoins excellent, La Petite Boutique des horreurs (1986), avec Steve Martin et Rick Moranis. À voir de toute urgence, c’est un OFNI (Objet Filmique Non Identifié).

Mais aussi, Carrie « Princesse Leia, on t’aime » Fisher en psychopathe accro aux flingues, Charles Napier en leader d’un groupe sudiste extrêmement de droite, Paul « Pee Wee » Reubens en serveur ou encore Steven Spielberg en agent des impôts.

Alors, c’est valable ?

J’ai fait découvrir ce film à ma fille et ma nièce, il y a quelques jours. Elles ont été unanimes, je cite : « Azy, cété tro bi1! ».

Le film est drôle, les chansons sont intemporelles, les artistes sont éternels. Si vous ne l’avez pas vu, vous pouvez foncer. Si vous l’avez vu, montrez-le à vos enfants, ça pourrait réveiller 2 – 3 zicos en herbe.

Je vous souhaite une bonne rentrée à tous, n’oubliez pas vos goûters et vos copies doubles, parce que vous ne voulez pas être le relou qui les taxent. Sortez vos nouvelles fringues pour crâner devant les copains/copines et par pitié, ne courrez pas dans les couloirs, visiblement, ça risque de fracturer l’espace-temps vu comment les pions sont chauds là-dessus.

Bisous.

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