Aux origines d’HYDRA
Fiche
Intégré au Marvel Cinematic Universe | |
Titre |
Les Agents du SHIELD
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Créateurs | Joss Whedon, Jed Whedon, Maurissa Tancharoen |
Acteurs | Clark Gregg, Ming-Na Wen, Brett Dalton, Chloe Bennet, Iain De Caestecker, Elizabeth Henstridge, Nick Blood, Adrianne Palicki, Henry Simmons, Luke Mitchell |
Titre original | Agents of SHIELD | Saison | 3 |
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Pays | États-Unis | Nombre d’épisodes | 22 |
Genre | Action, Drame, Espionnage, Science-fiction | Format | 42 mn |
Diffusion d’origine | 29 / 09 / 2015 | Chaîne | ABC |
Critique
La troisième saison de la série Marvel diffusée sur ABC, Les Agents du SHIELD, s’est terminée cette semaine. L’occasion de faire un petit bilan.
Attention, cette critique contient des spoilers sur l’ensemble de la saison.
Après une seconde saison géniale et l’annonce des Secret Warriors, je peux dire que j’attendais cette troisième saison avec impatience. Et au final, c’est une petite déception. Pour ma part, je l’ai trouvée est en-deçà de son prédécesseur.
La première partie de cette saison de Les Agents du SHIELD est, à mon goût, assez ennuyante entre la recherche de Jemma Simmons sur la planète déserte et la poursuite de Ward. Sans oublier la mise en place des Secret Warriors assez longuette et, au bout du compte, rarement exploitée. Néanmoins, cette première partie permet de découvrir un de mes personnages préférés actuellement, Elena « Yo-Yo » Rodriguez et ses formidables pouvoirs. Sans oublier une Daisy, alias Quake, vraiment bad-ass. Quand elle se déchaîne, ça envoie du lourd. Surtout, elle offre une fabuleuse histoire d’amour entre Phil Coulson et Rosalind Price (l’anecdote des burgers, miam). Franchement, j’étais surpris d’y adhérer autant et bordel, cette conclusion… Le point de non-retour pour Ward. Concernant Lash, c’est un vrai flop. Si l’introduction du vilain est assez cool, son look totalement raté ruine le personnage.
La deuxième partie de la saison 3 suit le même chemin. Entre longueurs, déceptions et bonnes surprises (heureusement nombreuses), elle fait le yo-yo. Une de mes séquences préférées, c’est quand Hellfire (James) se bat à la Ghost Rider au point que certains sur le net se sont demandé si le motard à tête de feu avait rejoint le show. La classe totale. Dommage qu’ils n’aient pas été plus loin en lui offrant un combat digne de ce nom.
Concernant le vilain, Hive. Je l’ai trouvé réussi. Même si « retrouver » Ward est assez pénible, le personnage est suffisamment différent pour l’oublier facilement. J’ai adoré découvrir son vrai visage dans le dernier épisode de la saison (Ascension). Ça change de Lash… J’ai bien aimé aussi comment le vilain Hive permet d’aller plus en profondeur avec la mythologie d’HYDRA et celle du Diable.
C’est marrant, je me disais que cette troisième saison était assez moyenne. Ça reste sympa à suivre, mais l’emballement n’est pas là. Mais comme d’habitude, le show réussit toujours son final, dans la lignée de celui de la saison 2. J’ai littéralement dévoré les derniers épisodes. Entre destins tragiques, suspense à son comble, action à gogo, effets spéciaux plutôt bien emballés et répliques funs, il y avait de quoi pour se régaler. Encore une fois, Chloe Bennet m’a épaté. Nombreux sont ses moments forts comme la scène où elle demande à Hive de la reprendre (c’était horrible de voir le personnage aussi bas sous terre), la séquence en mode super-saïyen (ou Magnéto dans X-Men: Apocalypse) ou ses larmes sur l’émouvant final à la Captain America: First Avenger avec Lincoln.
Par contre, quelle énorme surprise avec le « six mois après » présentant une Daisy en fugitive (je kiffe son look). Est-ce une conséquence de Captain America: Civil War ? Sans négliger la référence au nouveau directeur (mais qui donc ?) et la scène post-générique où Radcliffe (une des belles surprises de la saison jouée par John « Quatre mariages et un enterrement » Hannah) nous présente une nouvelle I.A. et son corps. Celle augure un nouveau changement de direction pour la série. C’est ça que j’aime avec le show, il n’hésite jamais à changer.
Dans les autres points que j’ai bien aimés sur cette saison, je compte sur Mack et les adieux à Bobby et Hunter. Des adieux pour rien, en plus, mais difficile de ne pas lâcher une petite larme. En tout cas, il faut commencer à se préparer mentalement à ce que la saison 4 soit la dernière. En effet, la série déménage à nouveau sur un créneau encore moins bon (22h, cette fois-ci), ce qui est rarement bon signe.
Par Christophe Menat qui commence à craindre pour la suite, le .
Conclusion
Moins réussie que la deuxième saison, la saison 3 de Les Agents du SHIELD offre tout de même de bons moments notamment son meilleur vilain depuis le début.
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7/10 |