Critique : Downton Abbey III : Le Grand Final

On y est. Le grand final. 14 ans après la diffusion du premier épisode de Downton Abbey, qui se déroulait en avril 1912. Avec Downton Abbey : Le Grand Final, nous voilà propulsés en 1930. Inutile de préciser que Julian Fellowes est toujours à l’œuvre pour le scénario.

Bref, on entre rapidement dans l’histoire avec un plan-séquence plutôt sympathique qui sert d’ouverture. J’ai adoré retrouver toute cette belle galerie de personnages (à l’exception de Maggie Smith, évidemment, bien que l’ombre de son personnage reste omniprésente) pour une dernière fois.

Un final nostalgique, mais un peu coincé

Cependant, j’ai tout de même regretté que la première partie du film peine un peu en multipliant les intrigues, dont certaines se répètent, notamment le passage de témoin à la nouvelle génération faisant doublon avec le film précédent. J’ai eu l’impression que Julian Fellowes se retrouvait pris entre son désir de proposer une nouvelle histoire et celui de boucler la saga. Du coup, on se retrouve avec un mélange un peu hybride des deux.

Quoi qu’il en soit, l’amour que j’ai pour les personnages est toujours aussi fort, et c’était donc un vrai plaisir de les suivre une dernière fois. Chacun ayant droit à son moment – ce qui explique en grande partie ces intrigues sans grande inspiration, même s’il y avait de l’idée avec le divorce.

Puis, Le Grand Final décolle dans sa dernière partie, au moment où il est temps de refermer le livre. J’ai été particulièrement ému, surtout que le réalisateur Simon Curtis profite de la scène finale pour offrir un retour fugace dans le passé, autour de deux personnages forts. J’ai eu le cœur secoué et, surtout, je me suis dit que cette aventure avait été sacrément belle.