L’heure d’archéologer
Fiche
Titre | Indiana Jones et le Cercle ancien | ||
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Éditeur | Bethesda Softworks | Développeur | MachineGames |
Plate-forme | Microsoft Windows, PlayStation 5, Xbox Series | Date de sortie | 17 / 04 / 2025 |
Joué sur | PlayStation 5 | Genre | Action, Aventure, Fantastique |
Critique
À cause de ce jeu, j’ai failli craquer pour le Game Pass, mais j’ai tenu bon jusqu’à sa sortie sur la console japonaise. Il n’aura fallu attendre que quatre mois, ça va quand même. Oui, j’ai failli, parce que là on parle du combo Indiana Jones avec MachineGames. L’homme qui aimait que les choses soient placées au musée entre les mains du studio qui a fait revivre la licence Wolfenstein. De quoi faire rêver. Surtout, qu’encore une fois, il s’agit de défoncer du nazi.
Pour situer l’histoire du jeu par rapport à la franchise, on est en 1937, soit entre le premier film, Les Aventuriers de l’arche perdue (1936), et le troisième, La Dernière Croisade (1938). Le second, Le Temple maudit, se situe en 1935. Bref, c’est déjà le misère avec Marion, mais on a l’occasion de retrouver Marcus. De quoi invoquer la nostalgie. Par exemple, en revoyant un jeune Harrison Ford avec son célèbre sourire en coin qui a fait fondre la princesse d’Alderaan ou sa salle de classe (je me suis régalé à me balader dans l’établissement du professeur).
De l’archéologie inspirée, mais des combats pénibles
Le gameplay est plutôt original. Après un prologue reprenant l’introduction culte des Aventuriers de l’arche perdue, puis un niveau linéaire, on est largué dans une zone ouverte. Le jeu alterne entre sessions linéaires et sessions dans une zone ouverte, un procédé plutôt efficace. D’autant plus que ces zones impliquent des quêtes secondaires intéressantes à boucler. Ne pas les faire serait dommage. On retrouve également le style des films avec l’exploration de ruines, reposant sur quelques énigmes. Sans oublier l’appareil photo permettant de glaner quelques informations supplémentaires et des points de compétence.
Pour le reste, on a des bribes du gameplay de Wolfenstein, sauf que l’accent est davantage mis sur l’infiltration, l’exploration (pas mal de choses à grimper, mais pas Marion, snif) et les combats à mains nues ou à l’arme blanche (qui se casse au bout de quelques coups, obligeant à reprendre une autre arme dans la lignée des gags des films). Bon, l’un des gros points forts de Wolfenstein, c’était clairement les gunfights, du coup, les enlever de l’équation (j’ai essayé, mais on ne tient pas longtemps), ça fait mal. Notamment avec des combats à mains nues devenant vite redondants. Sans oublier le coup désespérant de l’infiltration où le personnage qui t’accompagne se retrouve devant un nazi sans que ce dernier ne bronche. Niveau immersion, c’est foiré. Bref, le gameplay d’Indiana Jones et le Cercle ancien ne m’a pas pleinement convaincu.
Heureusement, c’est le seul bémol de l’aventure. Avec Le Cercle ancien, j’ai réellement eu l’impression d’être dans la peau du Dr Henry Walton Jones Jr. Les graphismes, sans être dingues, sont efficaces. Les environnements parcourus sont variés et donnent parfois envie de s’arrêter pour admirer le paysage. Quant à l’intrigue, elle repose sur un mystère assez intrigant dont la révélation finale est assez amusante. Et n’oublie pas le méchant nazi dont l’arrogance fait pâlir Donald Trump. Bref, du pur Indiana Jones.
Par Christophe Menat espérant que le prochain MachineGames aura plus de pan pan.
Conclusion
Une bonne adaptation vidéoludique d’Indiana Jones, se situant chronologiquement entre le premier et le troisième film. Avec ce jeu développé par MachineGames (qui aime visiblement casser du nazi), j’ai vraiment eu la sensation d’incarner l’homme qui aimait que les choses soient placées au musée. Juste un bémol concernant le gameplay avec des combats répétitif et manquant de punch (uh, uh) et des phases d’infiltration peu convaincantes. |
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7/10 |