Pas de renaissance pour BioWare
Fiche
Titre | Dragon Age : The Veilguard | ||
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Éditeur | Electronic Arts | Développeurs | BioWare |
Plate-forme | PlayStation 5, Xbox Series, Windows | Date de sortie | 31 / 10 / 2024 |
Joué sur | PlayStation 5 | Genre | Action, Aventure, Fantastique |
Critique
Je ne sais pas ce qu’ils ont foutu chez BioWare, mais alors que c’était un de mes studios préférés, ils se sont un peu perdus ces derniers temps. Rendez-vous compte : depuis Dragon Age : Inquisition, sorti en 2014, ils ont sorti le décevant Mass Effect : Andromeda (2017) et l’Anthem (2019) décrié. Bref, dix ans après Inquisition, voici le nouveau Dragon Age de BioWare… et leur renaissance ?
Pour ma part, je n’ai joué qu’à un seul jeu de la franchise où il y a beaucoup de dragons, Inquisition en l’occurrence, et ce Dragon Age : The Veilguard en est le quatrième opus après Dragon Age : Origins, Dragon Age 2 et Dragon Age : Inquisition. Ayant beaucoup aimé le « 3 », je me suis rapidement jeté sur The Veilguard. Et je n’ai pas regretté au début. En effet, c’est joli, rythmé et on nous plonge en pleine bataille. Bref, pas le temps de lambiner (juste le temps de fabriquer son personnage), il faut y aller !
Le gameplay est plutôt sympathique, façon action-RPG. Ce n’est pas spécialement innovant (en même temps, tous les studios font la même chose), mais ça fait l’affaire. Bref, à la fin du prologue, j’étais diablement excité par l’histoire et les possibilités. C’était tout un monde qui s’ouvrait à moi.
Un monde de déjà-vu
Après plusieurs heures de jeu, j’ai retrouvé les mécanismes typiques de BioWare, avec notamment une grande place pour l’histoire des compagnons. Il ne faut donc absolument pas sauter les quêtes dédiées à ces derniers, sous peine de louper de gros morceaux de l’histoire. Bref, un classique chez le studio. On notera qu’ils ont produit une équipe assez disparate en termes de personnalités et de look. Cela manque un peu de « badassitude », mais au final, comme à chaque fois chez BioWare, on s’attache à ces compagnons (dédicace à mon chouchou, Manfred), même si l’écriture n’est pas toujours fine.
Par contre, au niveau des mondes et de l’histoire principale, j’avoue être resté sur ma faim. En effet, tout m’a donné une impression de déjà-vu. C’est joli, grand et varié, mais il n’y a pas cette touche de génie, ce genre de panorama donnant envie de s’arrêter quelques secondes. Quant à l’histoire, elle donne l’impression d’être un spin-off plutôt qu’une vraie aventure bouleversante pour le monde, comme si on regardait une aventure de super-héros en solo plutôt qu’un crossover. Sans oublier des méchants peu marquants, à l’exception d’un compagnon retrouvé de l’Inquisition.
Au fil des heures, les combats et les ennemis deviennent répétitifs, même si cela ne devient jamais vraiment une corvée. Par contre, j’ai beaucoup regretté l’absence d’un élément d’Inquisition où l’on pouvait faire grossir son armée. J’avais trouvé ça addictif. Bref, vers la fin, je commençais à m’ennuyer, donc je me suis focalisé sur la quête principale après avoir fini toutes les quêtes des compagnons. Là, l’histoire s’envole à nouveau et les trois dernières heures de Dragon Age: The Veilguard m’ont beaucoup plu. J’ai même eu un peu de stress pour mes compagnons. C’est dire.
Par Christophe Menat parti sur Stellar Blade.
Conclusion
Après mon coup de cœur pour Dragon Age : Inquisition, j’étais pressé de revenir dans ce monde. Il aura fallu attendre dix ans, snif. Au final, The Veilguard est sympathique, mais clairement pas aussi prenant, à cause d’un gameplay répétitif et d’une histoire convenue (sauf au début et à la fin). Heureusement que les compagnons sont attachants. |
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7/10 |