Critique : Skeleton Crew – E1&2 « C’est l’occasion de vivre une vraie aventure »

C’est parti pour une nouvelle série Star Wars en attendant la deuxième saison d’Andor. Attention, entre Skeleton Crew et Andor, il y a un grand écart, digne de celui de JCVD avec les camions.

La série cocréée par le réalisateur de la trilogie Home de Spider-Man, Jon Watts, tire son inspiration du film culte de Richard Donner, Les Goonies (1985), tout en y ajoutant du Star Wars (naturellement) et de vrais pirates ! Des pirates de l’espace ! En cela, l’ouverture de la série est un grand moment où l’on se croirait devant un film de pirates, mais avec un skin Star Wars. Un mélange de genres pour le moins curieux, mais efficace ici. À noter que l’on a déjà vu des pirates dans la série The Mandalorian.

Au niveau de la chronologie, il semble que les événements se déroulent avant The Mandalorian, mais après l’épisode qui a dégoûté Denis « Dune » Villeneuve de Star Wars (Le Retour du Jedi pour les Michel Palareff), sous la Nouvelle République. Les deux premiers épisodes n’ont pas donné plus de détails. Mais finalement, cela semble peu important, car la série semble avoir une réelle volonté d’offrir une aventure en dehors des Jedi et des Mandaloriens, donc.

« Roona ! »

En tout cas, je me suis régalé avec le premier épisode. Certes, ça ne respire pas la nouveauté pour peu qu’on ait déjà vu Les Goonies ou les films/séries qui ont tout pompé. Mais il n’empêche que le mélange des genres est furieusement efficace, avec plein de bonnes idées comme l’upgrade des vélos ou la vie dans les banlieues américaines des années 1980 à la sauce « galaxie très lointaine ». J’ai adoré ce dernier point, car enfin, on a une idée de la vie des civils dans l’univers créé par George Lucas. Certes, on a vu cette galaxie être sauvée plusieurs fois, mais à part la vie à la campagne, on n’a pas vu grand-chose de la vie des civils.

Surtout, les quatre gamins retenus sont sacrément attachants, avec un énorme coup de cœur pour le leader des stations de lavage auto (dixit le site officiel), Éléphant Bleu, quoi ! Il est trop mignon, avec sa famille, dont les jumeaux et le bébé. En tout cas, il m’a beaucoup fait rire avec sa façon d’être coincé en voulant être un élève modèle et faire plaisir à son pote. Mention spéciale pour la blague du « crush ».

Une fois qu’on sort de la planète banlieue, l’aventure reprend un rythme plus balisé, moins surprenant, ce qui fait que j’ai moins apprécié le deuxième épisode malgré la présence d’un robot badass et d’un astroport vraiment cool. Je regrette aussi des effets visuels qui piquent parfois les yeux. Quoi qu’il en soit, je suis déjà curieux de voir où l’aventure nous mènera.