Un Zorro, des ZorroSS
Fiche
Titre | Zorro | Titre VO | – |
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Créateurs | Benjamin Charbit, Noé Debré | ||
Acteurs | Jean Dujardin, Audrey Dana, Salvatore Ficarra, André Dussollier, Grégory Gadebois, Éric Elmosnino | ||
Saison | 1 | Nombre d’épisodes | 8 |
Date de sortie | 20 / 09 / 2024 | Durée | 40 mn |
Genre | Action, Aventure, Comédie | Chaîne | Paramount+ |
Lorsqu’il devient maire de Los Angeles en 1821, Don Diego de la Vega se heurte à la résistance de l’entrepreneur corrompu Don Emmanuel.
Critique
Jean Dujardin en Zorro, l’idée avait de quoi étonner, surtout au vu de l’âge de l’acteur. Finalement, ils sont partis sur une bonne idée : suivre les aventures d’un vieux Zorro, ayant raccroché le costume depuis un certain temps. Bref, au fil du temps, le personnage, Don Diego de la Vega donc, est devenu une grosse victime, en totale contradiction avec l’icône.
Au passage, pour l’anecdote, si l’on voit pas mal de projets autour du renard, c’est tout simplement parce que le personnage est entré dans le domaine public depuis 2013.
Bref, l’idée est plutôt marrante à la base, surtout avec le retour de personnages iconiques comme Bernardo ou le sergent complètement dépassé. On retrouve un peu l’humour des OSS avec ce côté décalé si efficace. En tout cas, sans être dingue, j’aimais bien enchaîner les épisodes… au début.
Patatras !
Le problème, c’est que la crédibilité de l’ensemble ne tient pas debout. Je ne demande pas non plus un truc fignolé aux petits oignons, mais juste un minimum syndical. En effet, la deuxième moitié de cette cuvée 2024 de Zorro part dans des délires au mépris du bon sens. Ça devient tellement gros que ça ne tient plus debout.
L’intelligence des OSS était justement de jouer avec les limites, surtout avec le personnage d’Hubert Bonisseur de La Bath. Là, ce sont tous les personnages qui partent en couille et je ne parle même pas de la cohérence (pourtant déjà fragile, elle se prend un Eye Poke suivi d’une balayette et un Vertical Splash viendra l’achever dans son agonie). En bref, ils sont tous teubés, sauf Bernardo. Du coup, ça ne devient plus drôle ou cocasse et l’édifice s’écroule sur lui-même.
En vrai, on pourrait se dire pourquoi pas ? Sauf qu’il y a une volonté d’asseoir une tension dramatique, mais vu l’état de la pauvre dame crédibilité, ça ne fonctionne évidemment pas. Au final, on peut juste saluer une reconstitution historique réussie et des scènes d’action au rythme enlevé.
Par Christophe Menat désormais sûr que le véritable génie des OSS, c’était bien Michel.
Conclusion
Le Zorro version Dujardin ne restera pas dans les annales du chevalier masqué. Si le début fait illusion avec quelques situations amusantes, l’ensemble ne semble pas trop savoir où se diriger et finit par se casser la figure en s’emmêlant les épées dans la cape. Dommage. |
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5/10 |