Critique : Astro Bot

Ma rencontre avec le petit (et tout mignon) Astro s’est probablement faite comme pour la majorité d’entre nous, par le biais de la démo technique Astro’s Playroom livrée avec la PlayStation 5. Non seulement cette démo permettait de découvrir toutes les capacités de la nouvelle manette portant le nom de DualSense, mais en plus, c’était une aventure joyeusement amusante. Bref, une merveille signée Team Asobi, un studio japonais fondé en 2012 par le Français Nicolas Doucet.

Du coup, l’idée de faire un jeu complet coule de source. Et là, pour le coup, avec Astro Bot, ils ont pondu un excellent jeu bourré d’excellentes idées. Basé sur une idée de départ permettant un délire similaire à celui de Playroom, on se retrouve à parcourir des dizaines de niveaux où la monotonie ne vient jamais pointer le bout de son nez. L’équipe ayant l’intelligence, et surtout l’inspiration, de proposer des niveaux à chaque fois différents. À tel point qu’il devient difficile de s’arrêter, car la soif de découverte n’est jamais rassasiée.

La satisfaction, du début jusqu’à la fin

D’autant plus qu’il est combiné à cette excellente idée d’impliquer l’histoire de la PlayStation via des robots reprenant des personnages cultes, le tout accompagné de descriptions franchement drôles. Par exemple, Trico de The Last Guardian : « Avaleur de Tonneaux – Fait parfois ce qu’on lui demande. » ou Arthur de Ghosts ’n Goblins : « Chevalier en Caleçon – Ne fait jamais la fête du slip. ». Le tout avec des niveaux dédiés pour certains des plus emblématiques (dommage qu’ils soient peu).

Techniquement, le jeu est impeccable, tout comme la maniabilité, à tel point qu’il est impossible de pester lorsqu’on échoue. S’il y a une erreur, c’est la nôtre. Quant à la difficulté, le jeu est facile à parcourir, sauf à certaines étapes comme l’ultime défi. En tout cas, pour un mec pas trop fan du style comme moi, par exemple Little Big Planet, j’ai jamais réussi à accrocher, Astro Bot est une exception.

Les seuls défauts qui me viennent à l’esprit sont la durée (une vingtaine d’heures pour tout boucler à 100 %) et le manque d’inspiration pour certains boss dont les patterns sont trop semblables. Et encore la durée, je ne suis pas sûr que ce soit un vrai défaut, car le jeu fait tout pour ne pas nous faire perdre du temps à chercher les collectables cachés. En effet, on peut bénéficier d’une aide au début du niveau contre 200 pièces. Bref, tout ça pour dire qu’on ne perd pas des heures à chercher un collectable.