Critique : The Bear – Saison 3

À la conquête de l’étoile

Fiche

TitreThe Bear Titre VO
ShowrunnerChristopher Storer
Acteurs Jeremy Allen White, Ebon Moss-Bachrach, Ayo Edebiri, Lionel Boyce, Liza Colón-Zayas, Abby Elliott, Matty Matheson
Saison3 Nombre d’épisodes10
Date de sortie17 / 07 / 2024 Durée28 à 43 mn
GenreComédie, Drame ChaîneDisney+

Carmy, un jeune cuisinier gastronomique, revient à Chicago pour reprendre la sandwicherie familiale. Tandis qu’il se bat pour transformer la boutique et devenir un homme meilleur, il travaille aux côtés d’une équipe de cuisiniers mal dégrossis qui se révèle une formidable deuxième famille.

Critique

À partir du moment où tu as vu les deux premières saisons de The Bear, le jour de la sortie de la saison 3, eh bien, tu te jettes dessus comme un morfal devant un morceau de pain (ou comme moi, attendant le plat au resto avec un estomac qui crie famine).

Ce n’est pas que j’aie faim (même si je ne serais pas contre une petite glace), ni que dans The Bear, on voie des plats donnant furieusement envie de faire péter son livret A, mais bien parce qu’on est sur une série de celles dont on dit qu’elles sont des chefs-d’œuvre. Me concernant, c’est une des meilleures séries de ces dernières années (la flemme de parler avec mon cerveau afin de checker si c’est la meilleure selon lui).

Un ours entre dans un resto

Néanmoins, cette saison prend un peu de court dans le sens où les choses ont changé. On délaisse la cuisine pour approfondir les personnages, surtout les secondaires. Certes, cela donne le meilleur épisode de la saison avec Tina dans l’épisode 6, Serviettes (tiens, l’épisode 6 de la saison 2 était déjà mon préféré de la saison ; pour l’anecdote, Serviettes est réalisé par Ayo « Sydney » Edebiri dont c’est la première réalisation), mais d’un autre côté, l’intrigue générale semble légèrement faire du surplace (même s’il y a cette volonté d’obtenir la première étoile). Avant de mieux repartir pour la saison 4 ?

Même avec du surplace, cette nouvelle fournée de The Bear reste dans le très haut panier des séries. Réalisation et montage d’un niveau rare (le premier épisode, Demain, est une pépite à ce jeu ; j’adore aussi la manière dont des plans furtifs s’intègrent au montage comme des souvenirs s’illuminant dans notre esprit), photographie prodigieuse (ce plan où on peut voir la salle avec Richie et la cuisine avec Carmy, du pain béni pour la rétine) jeu d’acteur exceptionnel (le duo de l’épisode 8, Glace pilée, c’est quelque chose ; j’en ai eu les larmes aux yeux), écriture magnifique et guest stars inattendues (mon préféré est celui qu’on ne peut pas voir ; la façon dont il hante, mamma mia).

Il y a aussi cette délicieuse anecdote concernant l’épisode 2 : le mot « fuck » y est prononcé 68 fois en 22 minutes. Il y a des détails aussi. Dans l’épisode 3, Richie aperçoit une fourchette à côté d’une table : il s’agit d’une pratique courante des inspecteurs du guide Michelin de laisser de l’argenterie à côté d’une table pour voir si un membre du personnel de service va le ramasser. Pour finir, les chefs dans le dernier épisode sont de véritables chefs. Du caméo soigné à la Marvel.

Bref, le sens du détail. Toujours.

Par qui se dit que ce sont des enfoirés quand même avec cette fin.

Conclusion

Pour sa troisième saison, The Bear calme le jeu pour développer ses personnages. Cela donne le meilleur épisode de la saison avec Tina, mais j’ai tout de même envie que les choses avancent. Quoi qu’il en soit, ça reste toujours aussi excellent.

+

  • Toujours aussi exceptionnel

  • Un peu de surplace
9/10
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