Critique : LOL : Qui rit, sort ! – Saison 4

Après l’excellente troisième saison, et malgré un interlude Halloween décevant, j’avais hâte de découvrir la nouvelle fournée de LOL. D’autant plus que sur le papier, elle me paraissait extrêmement prometteuse car le casting réunit pas mal de noms que j’adore. Je retiens principalement le cauchemar du premier rang, Redouane Bougheraba, le drolatique chauve, Jérôme Commandeur, la pince-sans-rire, Marina Foïs, l’hilarant Alban Ivanov et le président de la France tout simplement noir, Jean-Pascal Zadi.

Au final, malgré les bons moments, ce fut une déception à l’arrivée. Surtout pour Redouane Bougheraba qui nous a fait une Paul Mirabel. Stoïque de bout en bout et rarement offensif (sauf pour la maman de JP). J’étais très déçu du sniper du premier rang. J’ai senti un peu comme s’il n’osait pas s’attaquer aux autres invités par peur de se faire radier du métier. Quant à Zadi, il semblait comme tétanisé face à ses confrères. Était-il encore dans son rôle de Tout simplement noir (2020) ?

« Je ris. Je ris. Je ris. »

Heureusement que j’ai pu compter sur Jérôme Commandeur, mon MVP de cette saison, Audrey Lamy et Alison Wheeler accompagnés par quelques jolies punchlines de Marina Fois. Les quatre ont clairement tenté de jouer plutôt que de rester sur la réserve et c’est ce que tout le monde devrait faire. Mort aux campeurs !

Néanmoins, il manque à cette saison quelqu’un avec la prestance d’un Paul Niney. De plus, on sent moins d’alchimie entre les stars que lors de la saison précédente. Par contre, gros coup de cœur pour la jolie référence à Blanche Gardin (fallait l’oser). Il y a également quelques passages fort sympathiques comme le piano, les cartes Joker (avec une préférence pour celles de Lamy et Wheeler) et le guest-star final. Surtout, merci Prime d’avoir arrêté les spoilers à la fin de chaque épisode.

Par contre, l’arme à Fifi, c’est sérieux ? C’était comme amener un pistolet à eau sur un champ de bataille.

Pour fini, un sympathique making-of. Par contre, on y voit clairement que le sourire d’Audrey Lamy est bien celui qu’elle esquisse plusieurs fois à la fin de la saison. Hop, hop, y a favoritisme, là !