Les chroniques de Coolson : Happy Gilmore (1996)

On a déjà parlé ici même de la table des acteurs que tout le monde aime, mais il est temps de parler du buffet à vaisselle des acteurs que soit tu les aimes, soit tu les aimes pas, mais pas de place pour le “Meh”. Cette race d’acteurs qui ne laissent pas indifférents, qu’on les adule ou qu’on les déteste. En ce qui me concerne, celui qui nous intéresse aujourd’hui, c’est simple : je l’adore quand il fait des films bien, je le déteste quand il fait des films nazes. Alors, on prend sa crosse de hockey, son putter et sa main en bois.

Cette semaine, c’est Happy Gilmore.

Happy Gilmodern Family

Happy Gilmore (ou Terminagolf parfois) est un film américain sorti le 16 février 1996 aux États-Unis et le 9 septembre 1999, directement en DVD au pays de Gérard Vives.

Pour faire simple, le film nous retrace la romance entre Claire Dunphy et le hockeyeur raté Happy Gilmore. Ce dernier va se découvrir un incroyable talent pour le golf et sera entraîné par un Apollo Creed ayant décidé d’arrêter la boxe après avoir perdu sa main suite à une rencontre avec un alligator. Ils vont alors se confronter au plus grand, l’immense Shooter McGavin, qui avouera manger du caca au petit-déjeuner.

Happy Gilmore est incarné par Adam Sandler, qui, comme je vous le disais en préambule, est un acteur clivant. Bien que très productif à la fin des années 90 et dernièrement avec son contrat Netflix, on ne peut pas dire qu’il soit ni un habitué du chef d’œuvre, ni des comédies inoubliables. Et pourtant, force est de constater que, après son explosion au Saturday Night Live, véritable usine à star de l’humour américaine, il a su mener sa barque et ne jamais vraiment disparaître. On peut lui créditer une bonne quantité de bons films, mais aussi de nanars catastrophiques. Je ne saurais que vous conseiller le charmant Amour et Amnésie avec Drew Barrymore ou, dernièrement, Murder Mystery, une version modernisée du Cluedo pas désagréable à suivre, avec Jennifer Aniston, mais aussi Dany Boon en ersatz d’Hercule Poirot.

Mais c’est bien ce film qui propulsera sa carrière, surtout aux US, le film n’ayant pas eu la chance de connaître une sortie ciné chez nous, mais qui a su trouver sa place dans les vidéos clubs.

On retrouve également Carl Weathers (regarde ICI), mais aussi Julie Bowen, la maman de la famille Dunphy dans Modern Family.

Réal banal

Le film est réalisé par Dennis Dugan, réal attitré d’Adam Sandler, mais également réalisateur de Junior le Terrible, un film que les enfants des années 80 se rappelleront à coup sûr, suivant la folie destructrice d’un horrible gamin suite à son adoption. SO 90’s… Pas grand chose d’autre à signaler, le monsieur étant essentiellement abonné aux épisodes de séries diverses et variées.

Je voulais aussi utiliser quelques lignes pour vous parler de l’excellente B.O. du film, faites de classique du rock, entre Kiss, Lynyrd Skynyrd, Pilot ou bien encore Kansas, ce qui en fait un film aussi agréable à regarder qu’à écouter.

Alors, c’est valable ?

Perso, j’adore ce film, et j’ai eu la chance de le découvrir à l’époque. L’antagoniste, Shooter McGavin est une source inépuisable de punchline et je pense que les créateurs de mèmes devraient se pencher sur son cas. Alors oui, le découvrir aujourd’hui doit être compliqué, mais ses qualités globales subsistent aux effets du temps. Le film se veut léger, sans prétention et lui donne un charme indéniable. Et rien que pour la B.O., ça vaut le coup.

Bisous.

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