Nanar hilarant
Fiche
Titre | C’est nous les héros | Titre VO | We Can Be Heroes |
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Réalisateur | Robert Rodriguez | Scénariste | Robert Rodriguez |
Acteurs | YaYa Gosselin, Pedro Pascal, Priyanka Chopra Jonas, Isaiah Russell-Bailey, Akira Akbar, Christian Slater, Boyd Holbrook, Adriana Barraza, Taylor Dooley, Vivien Lyra Blair, Hala Finley, Lyon Daniels, Sung Kang, Christopher McDonald, Andy Walken, Lotus Blossom, Haley Reinhart, Nathan Blair, Dylan Henry Lau, Andrew Diaz | ||
Date de sortie | 25 / 12 / 2020 (Netflix) | Durée | 1h 40 |
Genre | Action, Comédie, Drame, Famille, Fantastique | Budget | – |
Les enfants des super-héros terriens enlevés par des aliens apprennent à collaborer pour sauver ensemble leurs parents… et la planète. |
Critique
En lisant cette critique, je vous prie d’avoir l’esprit ouvert. De ne pas se foutre de ma gueule et m’attaquer sur ma dignité. Je n’ai pas envie de vider mon livret A en séances de psy.
La daube aimée
L’esprit ouvert. Voilà, une chose extrêmement importante en regardant C’est nous les héros. En effet, si on prend tout au premier degré, alors oui, le nouveau long-métrage de Robert Rodriguez est une méga grosse daube. Les enfants y jouent comme des pieds, les adultes cabotinent à mort, les effets spéciaux sont dignes d’une série animée pour gosses, la colorimétrie vire au criard au point d’exploser nos rétines et de faire la joie des opticiens du monde entier, l’intrigue est prévisible à mort. Bref, il n’y a rien à sauver. Sauf que…
Si on prend le film au second degré, c’est tout simplement fendard. En tout cas, personnellement, je me suis bien marré. Dans le style nanar, c’est une vraie belle réussite. Tout d’abord, il y a beaucoup d’humour, notamment au niveau des pouvoirs. Le running gag avec Slo-Mo m’a rendu hilare. Les gestuelles d’A Capella et Miss Granada (Priyanka Chopra) sont énormes. La fille de Sharkboy et Lavagirl, Crevette, est, sans hésitation possible, la MVP. Comment ne pas craquer devant cette bouille ? Quand elle se met en mode requin tueur, c’est si chou.
C’est nous les invicibles
Quant au style, ça part dans tous les sens avec des couleurs qu’on ne verrait jamais dans le monde réel. Mine de rien, ça m’a fait penser au comic Invincible de Robert Kirkman. Si l’auteur de Walking Dead le faisait justement exprès pour mieux nous surprendre derrière avec une intrigue très mature, ici, c’est complètement raccord avec l’ambiance. Du coup, le fait que C’est nous les héros ne ressemblent à rien de visuellement acceptable pour un adulte lui confère du charme.
J’hésite à dire ce qui va suivre. Bon allez, j’avoue. Je vous ouvre mon cœur. Très important, rappelez-vous de ce que j’ai dit au début de cette critique. Allez, c’est parti, je me lance. *Saut de la foi* J’ai lâché quelques larmes durant les moments héroïques de C’est nous les héros. Je n’ai pas compris d’ailleurs. Ma tête disait « Mais bordel, tu chiales devant ça ? Mais c’est daubesque comme pas possible. Comment tu peux pleurer devant ça ? C’est mal joué, ridicule et ça… ça…. ça marche sur toi ? T’as perdu tout mon respect. Et t’as pas intérêt à l’avouer aux autres. », mais mon cœur n’en avait rien à foutre, il continuait à pleurer.
Par Christophe Menat ravi d’avoir revu le duo Boyd Holbrook et Pedro Pascal après les deux saisons de Narcos.
Conclusion
L’ensemble est tellement ridicule et surjoué que ça a fait mouche chez moi. C’est typiquement le genre de films que j’aurais regardé en boucle à l’âge de huit ans. Un peu comme je l’avais fait avec Les 3 ninjas contre-attaquent (1994). Bon, maintenant, j’ai passé la trentaine. Malgré tout, ça a ravivé mon âme d’enfant donc ça vaut bien un visionnage. Pensez juste à éteindre votre premier degré avant. |
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6/10 |