Critique : Outlast

Mince, j’ai fait pipi dans mon caleçon

Fiche

Titre
Outlast
Éditeur
Développeur Red Barrels
Plate-forme PC, Playstation 4 Date de sortie 4 septembre 2013
Genre Survival-horror Testé sur PC

Critique

Outlast a fait le buzz en délivrant une bande-annonce à faire pâlir les films d’horreur les plus terrifiants du cinéma. Je me demandais si j’allais avoir les nerfs suffisamment solides pour terminer le jeu sans succomber à une crise cardiaque… Alors votre serviteur est-il décédé après avoir joué à Outlast ?

« Question complètement conne, vu que tu viens d’écrire cet article… ». Ouais pas faux, mais si j’étais sorti de ma tombe pour l’écrire afin d’éviter que d’autres joueurs décèdent. Eh oui, Marvelll est avant tout un super-héros avant d’être un critique casse-couille !

Sur Outlast, c’est la première heure qui va foutre des sueurs aux joueurs du monde entier. Surtout plongé dans le noir et complètement isolé du monde extérieur. C’est probablement l’heure la plus stressante que je n’ai jamais eue sur un jeu vidéo. Il faut dire que nous n’avons point d’armes dans Outlast, juste une caméra capable de basculer en mode infra-rouge (pour mieux voir les créatures tapies dans la pénombre). Heureusement qu’il y a ce mode, car le jeu se déroule à 30 % dans le noir complet.

L’arrivée sur les lieux est une séquence d’angoisse pure. On se demande quel mal se tapit entre les murs de cet hôpital où nulle âme ne se montre.

L’arrivée sur les lieux est une séquence d’angoisse pure. On se demande quel mal se tapit entre les murs de cet hôpital où nulle âme ne se montre. La découverte des premiers occupants est un moment mémorable (mon dieu, ces visages déformés par je ne sais quel mal). Sur cette première heure, Outlast mérite presque un 10/10, malheureusement la suite est beaucoup moins efficace malgré quelques tressautements (un bon moyen de stopper le rythme cardiaque).

Plus on connait les mécaniques du jeu, moins on s’inquiète. Il faut savoir que notre héros a une endurance infinie, tel un Forrest Gump vidéoludique. Il est capable de sprinter pendant vingt minutes non-stop. Du coup, on comprend très vite qu’il est facile d’éviter les créatures, il suffit de courir et ces derniers ne seront jamais capables de vous rattraper. Surtout dans le noir. Dès lors, on passe le reste du jeu à les éviter pour récupérer des éléments (toujours par trois) qui vous permettront d’accéder à l’emplacement suivant. Il en découle une impression agaçante de faire tout le temps la même chose hormis sur quelque fulgurance comme ce docteur démoniaque. Rapidement, la lassitude prend le pas sur la peur. Seule la fin rehausse le niveau avec un épilogue sympathique digne d’une série B de jeu vidéo. Ce qu’est d’ailleurs Outlast.

Test

Graphisme : 6/10 – Le jeu surprend par ses graphismes de haut niveau pour un jeu à petit budget, mais très vite, on a sans cesse l’impression de parcourir les mêmes environnements et de revoir les mêmes créatures.

Gameplay : 5/10 – On commence en avançant pas-à-pas en flippant sa mère au moindre nouveau couloir, à l’ouverture de chaque porte. La caméra apporte un véritable plus avec l’infra-rouge permettant d’avoir des yeux dans le noir et donc, de voir des choses qu’on aurait préférées ne pas voir. Le reste du jeu ressemble à un Mirror’s Edge basique.

Durée de vie : 6/10 – Environ cinq heures de jeu. Tout à fait correct pour 19 euros.

Histoire : 7/10 – L’ambiance faisant partie de l’histoire. Outlast est une véritable réussite de ce côté-là. Dommage que le gameplay gâche cet atmosphère horrifique si angoissante.

Son : 6/10 – Des voix correctes, des musiques classiques. À l’inverse d’un Dead Space, Outlast n’utilise pas vraiment sa bande-son pour augmenter le niveau de terreur.

Son point fort – La première heure fait flipper grave.

Son point faible – On a envie de mettre « Course » comme genre pour le jeu.

Conclusion

On attendait d’Outlast, un jeu offrant une terreur pure, mais finalement, il ne réussira à l’offrir que durant la première heure. Le reste n’étant qu’une succession de tableaux répétitifs qu’on traverse en rushant.

6/10
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