Les chroniques de Coolson : Timecop (1994)

Il est temps pour moi de faire un point. .

Voilà, ça, c’est fait…

Et sinon, je me disais que j’ai pas mal parlé de notre sainte Trinité de la tatane, mais que jamais je ne l’ai clôturée en parlant de son troisième protagoniste, le mythe, la légende, the muscle from brussels, j’ai nommé, Jean-Claude Van Vaerenbergh.

Désormais réputé pour ses nanars et pour ses frasques hors caméra, il reste l’un des acteurs favoris. Alors, pas par le talent certes, on ne va pas le voir avec un Oscar demain, mais par l’envie et la passion qu’il met dans ses prestations, par la nostalgie et par ce qu’il a apporté au cinéma d’action.

Alors, on prend son mulet, son slip et son continuum espace-temps.

Cette semaine, c’est Timecop.

Nous devons créer un service secret, une commission qui veillera à protéger le temps et à ce qu’on modifie pas les évènements.

Timecop est un film Américano-Japono-Canadien sorti le 16 septembre 1994 au USA et le 30 novembre de la même année au pays limitrophe de Roger Federer, ciao l’artiste et merci pour tout, le tennis est mort.

Timecop, donc, nous narre les aventures de Max Walker, un flic à mulet, qui perd sa femme. Enfin, elle décède, parce que sinon, il aurait fait un appel micro pour la retrouver et le film aurait été plus court et un chouia moins action.

Il devient donc un flic taciturne qui se réfugie dans son travail au T.E.C, la Time Enforcement Commission, des flics du temps en gros.

Au cours d’une enquête, il est amené à revenir dans le passé, au moment du décès de son épouse. Et là, La question : est ce qu’il doit la sauver pour être heureux, ou ne pas la sauver pour être un flic droit dans ses santiags ?

Max Walker est, of course, interprété par Jean-Claude « putain de » Van Damme, mon idole, mon gars sûr, mon fils, ma bataille. J’ai déjà écrit sur lui au cours d’un dossier en forme de cri du cœur, je vous y renvoie, aussi bien par amour que par flemme : https://marvelll.fr/jcvd-pourquoi-tant-de-haine/

Je ne frappe jamais les femmes… J’ai changé d’avis.

Le film est mis en scène par Peter Hyams, qui répond d’une carrière d’une trentaine d’années, dont le climax sera avec ce film ainsi qu’avec Mort Subite, toujours avec Jean-Claude. Il a également mis en scène le très sympa Relic, un Direct-to-DVD très sympa, ainsi que Presidio, avec Sean Connery.

Alors, c’est valable ?

Il est aisément dans mon J.C. top 5. Réalisé par un Cameron ou un Mctiernan, il aurait pu trouver là son grand film. La scène d’ouverture m’avait clouée à l’époque, on n’avait pas l’habitude de voir ça.

Le film fourmille de bonnes idées sur le voyage dans le temps et soyons honnêtes, c’est toujours bien casse-gueule.

C’est également, selon moi, le début du déclin. L’époque des action heroes des années 80 était révolue, et, mis à part Le Grand Tournoi, son dernier vrai JCVD, il ne fera plus que des films hors de leur temps, collé à une époque passée.

C’est encore aujourd’hui le plus grand succès du monsieur aux États-Unis.

Je ne saurai que vous conseiller d’y jeter un œil, surtout si vous aimez les mulets, les grands écarts et les slips, votre rêve de voir les trois réunis pourrait bien se réaliser.

Bisous.

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