L’indigestion cosmique
Fiche
Titre | Les 4 Fantastiques : Premiers Pas | Titre VO | The Fantastic Four: First Steps |
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Réalisateur | Matt Shakman | Scénaristes | Josh Friedman et Eric Pearson et Jeff Kaplan & Ian Springer |
Acteurs | Pedro Pascal, Vanessa Kirby, Ebon Moss-Bachrach, Joseph Quinn, Ralph Ineson, Julia Garner, Natasha Lyonne, Paul Walter Hauser, Sarah Niles, Mark Gatiss | ||
Date de sortie | 23 / 07 / 2025 | Durée | 1h 55 |
Genre | Action, Aventure, Science-fiction | Budget | 200 000 000 $ |
Avec pour toile de fond un monde rétro-futuriste inspiré des années 1960, “ Les 4 Fantastiques : Premiers pas ” de Marvel Studios présente la première Famille Marvel : Reed Richards/M. Fantastique, Sue Storm/La Femme Invisible, Johnny Storm/La Torche Humaine et Ben Grimm/La Chose alors qu’ils affrontent leur plus grand défi.
Critique
Warning, des spoilers se sont glissés dans cette critique…
SILENCE MANANTS !!!!
On se tait et on s’incline en ma présence.
« Le MCU change enfin de ton ! Plus sombre, plus intime, plus fort… Les 4 Fantastiques sont-ils la clé de l’avenir de Marvel ? Notre critique est là. »
« Les 4 Fantastiques : Premiers Pas est un vent de fraîcheur qui prouve que le MCU peut encore se réinventer après 36 films. »
« Critique Les 4 Fantastiques : un tournant qui pourrait sauver le MCU. »
J’aime bien quand une certaine presse nous dit que Marvel change enfin de ton, est plus adulte, a retrouvé son mojo, etc…
Pour ensuite faire des articles alarmistes ou puteaclics tous les jours sur la recette MCU qui ne fonctionne pas depuis Iron Man (2008).
Pour ensuite recommencer le même manège au projet suivant et ainsi de suite…
(Pas étonnant de tomber sur des êtres influençables qui « pensent » que Marvel = Gamin et DC = Adulte)
Au moins, ils ne gardent pas secret le nom des films et des séries pour nous forcer à cliquer sur leur lien.
En couchant cette phrase, j’ai pensé très fort à AlloCiné…
Bref, on est officiellement dans la Phase 6 avec comme entrée, le honteux remake live des Indestructibles dont je vais vous offrir ma critique avec toute la bienveillance qui me caractérise.
Oui vous avez bien lu.
The Fantastic Four est le remake de The Incredibles.
Disney et Marvel nous crachent au visage et ils ne se cachent même plus.
Même durée et Michael Giacchino à la musique dans les deux films.
Et c’est juste le sommet de l’iceberg.
Disney a toujours rimé avec indignité.
Avant on avait des remakes officiels et plus ou moins utiles même si le Cinéma a toujours fonctionné ainsi depuis sa création.
Mais depuis l’émergence de l’Univers Cinématographique Marvel, on assiste à des remakes sournois des plus grands films d’animation de Disney.
Je sais fort bien que parmi vous il y a des petits malandrins qui vont lâchement se gausser, bien à l’abri derrière leur écran, de mon immense savoir alors qu’ils ne maîtrisent même pas leur langue maternelle.
Malheureusement pour vous, tout glisse sur moi telle de l’eau sur une armure.

Depuis quelques années, on traverse à nouveau une ère où on nous impose une kyrielle sans fin de remakes d’un intérêt plus que douteux en partie à cause de la frilosité des studios.
Une frilosité qu’on doit, entre autres, à la pandémie et à l’essor de la SVOD qui a un appétit de Dévoreur de Mondes.
Les costards-cravates des studios pensaient que la SVOD allait être la solution salvatrice à moindre frais alors qu’elle a entraîné coup sur coup deux grèves hollywoodiennes et une plus forte diminution des fréquentations en salles.
Hop, un petit discours pour rassurer les masses avec un petit chèque pour les fautifs et on remplace les décideurs par d’autres incompétents qui ne pensent qu’aux chiffres dans un monde d’arts.
Vous voulez des exemples de remakes à peine cachés, bande d’aigrefins ?
Quid de « La Panthère Noire » ?
Bonjour à vous ma majesté « Le Roi Lion ».
Un long-métrage d’animation qui est, à la base, un honteux plagiat du « Roi Léo » d’Osamu Tezuka qui avait lui-même une grosse louche du Hamlet de Shakespeare.
Quid de « The Thunderbolts* » ?
Le remake raté des « 101 Dalmatiens » qui a déjà eu un refait en live et un préquel.
Il suffit de voir le look de la Comtesse Valentina Allegra de Fontaine avec sa mèche blanche pour reconnaître sans la moindre hésitation Cruella d’Enfer.
Quid des « Quatre Fantastiques » ?
Cet « hommage » évident à la duologie « Les Indestructibles ».
(Sans parler de « Iron Man » 2 et Three)
Il suffit de regarder les dates de sorties et de créations des deux équipes pour que la définition du mot Plagiat vous saute aux yeux.
Quid du The Mandalorian ?
Le « RoboCop » de Paul Verhoeven.
Oui, ça n’a rien à voir avec le Hollandais Violent et je voulais voir qui était encore attentif MAIS sur la première saison, presque chaque épisode est un remake d’un vieux film, ou d’un épisode d’une autre série télé.
On reprend des séquences entières, des dialogues… Sans parler du concept même, qui pompe allègrement Zatoichi : voyage à Shiobara et Zatoichi : voyage meurtrier…
Excusez-moi d’étaler des connaissances de base.
Je m’arrête là car je ne veux pas que votre « cerveau » chauffe.
Mais une dernière chose concernant la branche cinéma de la Maison des Idées (Quelle douce ironie).
Tu prends tout la Phase 1 et c’est la seule fois où les scénaristes avaient des idées.
À partir de la Phase 2…
Observe les films et tu verras de grosse ressemblance.
Mais si tu ne veux pas voir c’est ton choix, et j’approuve ton choix !
Il vaut mieux fermer les yeux que de voir la vérité en face.

Bon après ce moment de vérité qui risque de chambouler la vie de certains microbes, passons enfin à la quatrième (!) adaptation des Quatre Fantastiques.
Avant qu’on me redemande, tel un vulgaire butor, si je parle du film que je critique.
Et il devait être fier de lui.
Avec mon intelligence hautement supérieure et ma qualité de vrai cinéphile, j’avais bien sûr eu l’idée du monde rétro futuriste avec un skin 60’s.
Et ce bien avant l’annonce du projet et surtout bien avant Massimo qui n’a pas supporté notre dernier échange.
J’avais également annoncé le casting de Vanessa Kirby qui était l’une de mes quatre favorites de mon harem pour le rôle de Mademoiselle Storm.
Pour les trois autres membres de cette « famille », je ne voyais pas l’intérêt de m’intéresser aux rumeurs puis à l’officialisation de trois des signes d’un naufrage annoncé.
L’iceberg, bande de vulgaires ignorants. L’iceberg.

J’enchaîne sans attendre avec le niveau de prestation des personnages principaux.
- Honnêtement, il n’y a pas de quoi s’enflammer avec cette tête d’allumette dont on devine une hideuse teinture qui a l’effet d’un skin flambant neuf qui tente de cacher la misère d’un jeu.
- Cette Chose ? C’est un monstre.
Même la vulgaire pierre du surcôté « Tout, partout, tout à la fois » joue mieux.
Ils auraient dû prendre Dwayne Johnson pour faire la blague. - Seule la brillante Vanessa Kirby arrive à tirer son épingle du jeu en rendant invisible tous ses partenaires avec sa grâce naturelle et son intellect supérieur qui me rappelle celle de ma filleule.
- Le pauvre Pedro qui ne peut rien pour éviter le naufrage car, de base, Reed Richards n’a rien de fantastique.
C’est simple, c’est le pire personnage de l’Histoire des comics pour ne pas dire des œuvres de fiction.
Une vulgaire page blanche sans âme et avec une intelligence inférieure.
Ce cancrelat m’insupporte.
Passons sur le choix de Galactus qui est une monumentale et une gigantesque erreur.
Je ne remets pas en cause le talent de Ralph Ineson mais tu réalises un long-métrage sur la Première Famille après plusieurs péripéties durant près d’une décennie et tu fais l’insulte de ne pas prendre leur némésis ultime.
Leur plus grand adversaire qui mérite, au minimum, un film solo à sa gloire.
Non, on nous donne du menu fretin.
Un menu fretin qui fait montre du peu d’ambition de l’Univers Cinématographique Marvel.
Chez la Distinguée Concurrence, je vous vois venir à des kilomètres, ce n’est guère mieux depuis plusieurs décennies et malgré le récent changement de direction l’avenir ne s’annonce pas super.
Shalla-Bal la Surfeuse d’Argent ?
Je ne suis pas la caricature d’un esprit faible qui n’a sûrement jamais lu un comics des FF et qui se force à chialer sur le soit disant changement de sexe d’un personnage qui existe pourtant dans les comics.
N’oublions pas qu’on parle d’adaptations.
Une adaptation se doit d’offrir des différences par rapport à l’œuvre originale histoire de s’affranchir sinon ça sert à quoi de faire un vulgaire copier-coller sans une once d’âme.
Pour continuer avec Shalla-Bal, je ne vais pas me cacher derrière le mot en W pour libérer ma frustration et ma haine que mon triste quotidien étouffe.
Je ne suis pas un frustré de la vie qui se fait écraser IRL par tout le monde, telle une vulgaire fourmi du professeur Pym.
Et ça se dit vrai fan alors qu’il suffit d’ouvrir des comics qui datent de bien avant la conception de leurs géniteurs pour voir que les éveillés étaient déjà là dans tous les médias.
Y compris ceux que vous avez chéri durant votre enfance et votre adolescence pathétiques.
J’insiste sur ce point car ce personnage argenté est l’une des rares réussites de ce long-métrage.
Inutile de perdre encore plus mon précieux temps sur ceux qui critiquent le plus sérieusement du monde les CGI de la Surfeuse qui sont, d’après eux, nettement inférieurs à ceux du Surfer de 2007.
Respectez-vous.
À chaque production, on nous sort automatiquement ce couplet sur les FX alors qu’il ne faut jamais juger les effets numériques d’une bande-annonce et encore moins d’un teaser.
Et ça sort de pauvres captures d’écran comme preuves.
Bref, passons.
H.E.R.B.I.E. ce vulgaire et insignifiant personnage tout droit sorti d’un dessin animé que j’avais oublié de citer et qui est uniquement là pour vendre des jouets aux esprits faibles.
Ils ne se cachent même plus…

Comme dit plus haut, je ne vais pas sortir l’excuse du wokisme comme arguments pour conforter mon avis car je ne suis pas un esprit faible qui a besoin de faire comme le troupeau pour se sentir important sur les Internets.
Par contre, pour rester volontairement dans le Wokisme, j’ai bien aimé les pleurs concernant la pilosité faciale de Pedro Pascal genre le vrai Richards n’a pas de barbe.
Il a environ deux années, dans les comics, cet imposteur avait une barbe histoire de lui donner, en vain, l’air plus sérieux et plus intelligent.
Et quand c’était John Krasinski dans Le Multivers de la Folie, absolument personne n’a bronché alors que sa barbe était bien plus fournie.
Je me demande si le problème ne vient pas d’ailleurs, sans mauvais jeu de mots indigne de mon rang royal…

LE LONG-MÉTRAGE
Quelle brillante idée digne de Moi de placer l’intrigue dans cette époque toute droite sortie de la représentation qu’on se faisait dans les années 60 sur le futur.
Je n’attendais pas moins du principal artisan de WandaVision.
J’ai toujours eu un faible pour la magie, le fier peuple Roms et l’évolution de la société par le prisme de la télévision.
Mais sans la moindre surprise, l’histoire, certes agréable à suivre, est cousue de fil blanc du début jusqu’à la fin.
La faute surtout au mastodonte Doomsday où on devrait retrouver la première famille Marvel dans un premier rôle et une première défaite inévitable au vu de l’adversaire nettement supérieur.
À croire que Marvel Studios improvise toujours autant sur le tournage.
Lors de l’arrivée de Galactus, qui a pris tout son temps pour rejoindre la Terre (Il devait sûrement regarder les 10 premières minutes d’un match de Olive et Tom), il manque des mouvements de panique histoire de ressentir le danger chez la plèbe de ce vulgaire monde.
C’est bien beau de s’attarder sur un déchirement à cause d’un choix moral mais il faut aussi montrer le danger à hauteur d’homme.
Une chose qu’on apprend avant même de donner son nom dans les premiers cours de cinéma.
Seuls instants de pur bonheur durant cette torture de près de 2h, c’est quand on voit la « famille » en crise pour des histoires de choix moraux ou des histoires de couple.
Quel régal.
N’oublions pas Galactus et son élastique.
Il est temps pour moi de conclure afin de m’occuper de choses dignes de mon rang.
Cette quatrième adaptation est clairement la plus faible.
Le choix de l’antagoniste principal avait déjà tué le film dans l’œuf dès sa phase de pré production.
Il suffisait de faire le seul choix évident pour assurer le succès de cette entreprise tout en lui donnant une âme de vainqueur.
Par contre, toute la partie sur les pouvoirs cosmisques de Franklin m’ont bizarrement intéressé.
Il faut que je me penche très sérieusement sur le sujet.
Bref, et même si ce film montre une nouvelle fois qu’on n’a pas besoin de longues histoires sur les origines pour rentrer directement dans le récit, fuyez ce métrage Marvel.
Le MCU est mort depuis Iron Man et seul Doomsday peut le sauver.

PS :
Je me gausse devant les notes de ce film.
La médiocrité qui se félicite….
Le public dit « moderne » avec ses réactions extatiques et dithyrambiques à la moindre sortie me fait penser aux premiers spectateurs du 7e Art qui prenaient la fuite à la vue d’une locomotive qui fonçait vers la caméra.
Alors que le train rentrait juste dans une gare.
Encore une fois, respectez-vous, que diable !

Avant de vous priver de mon aura solaire, n’écoutez pas les divagations de ce pseudo journaliste qui a la bêtise de trahir son allégeance envers les Studios Marvel avec son nom perclus de fautes.
Plus c’est gros et plus ça passe.
C’est pourtant simple.
Dès qu’il s’agit de Cinéma, de séries et tout ce qui concerne vos goûts, écoutez uniquement MA voix.
LA seule lumière dans les ténèbres de votre ignorance crasse d’insectes.

Pour conclure et pour la énième fois, je ne suis pas cet étrange individu qui se cache sous plusieurs profils et qui ne mérite pas que je cite ses nombreuses identités.On ne mélange pas les torchons avec un dieu.

Merci de ne pas réagir à ce texte.
Je n’ai pas de temps à perdre avec des béotiens même si j’adore me délecter de vos larmes de bébés adultes.

Par le Docteur Victor von Fatalis.
Conclusion
Seuls instants de pur bonheur durant cette torture de près de 2 heures, c’est quand on voit la « famille » en crise. |
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4/10 |