Jurassic Flop : Enterrement
Fiche
Titre | Jurassic World : Renaissance | Titre VO | Jurassic World Rebirth |
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Réalisateur | Gareth Edwards | Scénariste | David Koepp |
Acteurs | Scarlett Johansson, Mahershala Ali, Jonathan Bailey, Rupert Friend, Manuel Garcia-Rulfo, Ed Skrein | ||
Date de sortie | 02 / 07 / 2025 | Durée | 2h 14 |
Genre | Action, Aventure, Science-fiction, Thriller | Budget | 180 000 000 $ |
Cinq ans après Jurassic World : Le Monde d’après, l’environnement de la planète s’est révélé hostile pour la plupart des dinosaures. Ceux qui subsistent vivent dans des zones équatoriales isolées, aux conditions proches de celles de leur ère d’origine. Parmi ces créatures terrifiantes, trois spécimens renferment peut-être la clé d’un remède capable de changer le destin de l’humanité.
Critique
Comme d’habitude, j’ai zappé la promotion et donc je ne connaissais pas la nouvelle raison débile de faire chier à nouveau les dinosaures.
Bon, c’est toujours une histoire d’argent.
En plus, comme déjà dit ailleurs, l’idée de voir Scarlett face à des dinosaures ne me donne vraiment pas envie.
Oui, j’ai des problèmes d’érection.
Quoique une dino avec une queue de cheval blonde…
Donc, je me suis déplacé en salle surtout pour profiter de la climatisation « gratuite ».
Bien sûr, il a plu à verse.
Dehors. Pas dans la salle.
Je pense, depuis au moins JW2, qu’il faut faire reposer la franchise encore au minimum 10 ans avant de la déterrer.
Mais vu le carton de ce dernier épisode…
(Je crois qu’il y a aussi un dessin-animé assez populaire)
Bon, on passe à la critique :
C’est quoi encore ce délire Woke !?
Avec cette franchise, on va finir par croire que tous les Français sont noirs.
Quelle brillante idée d’un autre temps de faire parler LeClerc (le clair ?) uniquement en français alors qu’on lui répond presque à chaque fois en anglais.
Et le coup de l’emballage de Snickers®.
Y’avait pas mieux pour montrer l’habituelle erreur humaine qui déclenche le chaos ?
C’était tellement gros voir limite insultant.
Donc, on est dans un labo hyper sécurisé, strict au niveau de l’hygiène, bla, bla et un bouffon balance avec négligence son sachet de Snickers® à terre.
Sérieusement ?
J’espère sincèrement que j’ai mal vu ce passage pendant que je rangeais mes affaires.
À chaque fois que je vais manger un Snickers®, je vais penser à cette scène.
(Flûte, j’ai envie d’un Snickers®)

Et l’humour du film qui ne marche JAMAIS ! JAMAIS !!
Dans la salle, je n’ai pas entendu un seul rire même nerveux.
Pourtant, on avait des enfants, moi et des adolescentes qui lolaient avant le film car l’une d’elle avait renversé sa bouffe sur les sièges de la rangée juste devant elles.
« T’es vraiment un boulet. Laul. »
Et si c’était un signe du destin que je n’avais pas vu et compris ?
P’tain, j’ai déjà la flemme d’écrire le reste de ma critique.
Hop, on va faire ça façon pêle-mêle :
Je n’avais pas vu tout de suite qu’on allait se taper durant tout le métrage la famille Boulet (Le destin, bitch, le destin) car je pensais qu’ils allaient se faire bouffer dans la foulée pour montrer le côté dangereux des nouveaux dinosaures aquatiques.
Dans le cul, Lulu.
Au moins avec eux, on évite un peu le côté exploration à la King Kong du commando qui vient chercher un truc important pour une maychante compagnie.
Non, c’est pire car on nous refait le coup du groupe perdu et sans défense dans le parc Jurassique.
Le père Boulet c’est la version hispanique ou latino de Mark-Paul Gosselaar.
Dolores, la mignonne petite mascotte qu’on veut nous forcer à aimer pour nous vendre des peluches.
Je suis limite triste pour elle tellement elle m’indiffère avec son côté déjà vu et revu.
On a beau nous sortir le thème de Jurassic Park à la moindre occasion (J’espère que ça ne sera pas le cas dans Superman) ça ne fonctionne jamais même lors du passage de l’émerveillement sans âme quand on découvre les dinosaures amoureux.
Y’a des mâles maintenant ?
Yep, j’ai complètement oublié les précédents JW et ce sont peut-être les fruits d’une nouvelle mutation laborantine.
On s’en fiche.
La gamine qui s’enferme dans le frigo de l’espèce de station-service…
Là aussi, je n’arrive pas à croire qu’on a laissé passer ça.
Je ne demande pas une DeLorean ou même un frigidaire anti radiations atomiques mais WTF!?.
Les gars, il y a des enfants qui regardent !
L’aînée des Boulet qui veut se faire le gars de la compagnie.
Techniquement, et si j’ai bien capté la scène, elle n’a pas vu s’il pouvait l’atteindre de sa position où elle ne voyait pas l’intérieur du bateau.
Le gars, qui ne l’a pas poussé, pouvait être dans les pommes suite au choc qui a fait tomber la Boulet.
(Et y’a personne pour fermer la porte du bateau alors qu’un des personnages s’est fait bouffer dehors quelques minutes avant !?)
(Je crois que la petite sœur a aussi eu le même délire de glissade aquatique)
Je n’ai pas la force de parler de son petit ami.
Et le film qui ne veut pas le tuer car ce n’est pas uniquement une feignasse et qu’il tient à sa fiancée au point de sauter à la mer tel un Mitch Buchannon sans muscles.
Je n’arrive pas à croire que personne n’a pensé à envoyer la petite pour ouvrir la grande porte avec ses barreaux.
Tout le monde tente de passer malgré leur corpulence pour ensuite vouloir soulever la porte barrière.
Sérieusement ?
Dans le groupe, on a pourtant un scientifique avec des lunettes et deux anciens militaires ou je ne sais pas quoi.
Et personne n’a pensé à sacrifier la petite ?
En parlant de ça, dans le commando on a :
« Blade », Natasha, Francis et le Hitman.
Quelle bande de bras cassés.

Et Ducan avec son béret inamovible, lors de son sacrifice attendu, qui nous fait son The Batman avec sa torche rouge.
Il a cru qu’il était dans Blade je ne sais plus combien avec la scène couleur rouge sang ?
Next time, baby.
Ou pas.
J’ai rarement vu des personnages aussi bruyants dans un lieu hostile.
Et ça gueule les noms de la famille Boulet devant le labo et ça agite bien les lumières alors qu’il y a des dinosaures dans l’obscurité prêts à bondir sur eux.
(Ce don pour trouver des torches en quelques secondes)
C’est la Task Force X ou bien ?
Dans ce 7e épisode, tu n’as aucune tension ni même une sensation de danger comme si on était dans une attraction sur rails à la Star Tour qu’on connaît par cœur.
Pendant tout le film, t’as l’impression qu’on coche sans envie toutes les cases de ce genre de métrage.
La seule chose inattendue, quoique, c’est quand j’ai perdu ma semelle en sortant de la salle.
Heureusement qu’il ne pleuvait plus.
Ce n’était pas de Snickers® que j’avais envie mais de sneakers.
Sinon, j’ai plutôt bien aimé le passage dans le bateau de Blade (J’étais encore innocent et naïf) et la phrase sur le petit rhume qui est capable d’éliminer très facilement la race humaine qui pense être le mâle Alpha de la planète Terre.
Avant de conclure, il faut vraiment arrêter avec les délires de mutation.
Surtout que le Machinosaure ressemble à un Xenormorphe.
Une créature de l’espace qui a elle aussi eu son lot de mutations nawaks pour cacher le manque criant d’idées au fil des décennies.
Avec suffisamment de talents et d’idées, on peut faire peur avec un Snickers®.
J’ai une faim de Galactus !
Et comme dit plus haut, après une pause de quelques années, il faut également rebooter la franchise en étant plus fidèle au livre original tout en allant vraiment dans le côté horrifique.
Mais vu que ce dernier opus a cartonné, ce n’est pas prêt d’arriver.
En plus, il faut penser aux spectateurs de moins de 10 ans qui forcent leurs parents à leur offrir des jouets.
Oui, c’est relou les reboots mais la franchise, qui n’a plus rien à raconter, est aussi morte qu’un dinosaure.
Et peut-être qu’on aura un miracle.
Peut-être…
(J’y crois pas une seule seconde)
David Koepp au scénario.
Bref, je crois que j’aurais voulu le leak à la sauce IA qui illustre cette critique au lieu de cette pseudo Renaissance.
Ah oui !
J’aime bien l’idée des dinosaures qui n’intéressent plus personne depuis leur surexploitation.
Encore un délire méta de la part d’un studio.
Bisous®.

Par Pierrot le Fou.
Conclusion
Dans ce 7e épisode, tu n’as aucune tension ni même une sensation de danger comme si on était dans une attraction sur rails à la Star Tour qu’on connaît par cœur. Pendant tout le film, t’as l’impression qu’on coche sans envie toutes les cases de ce genre de métrage. |
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1/10 |