Critique : Vaiana 2

Vaiana 2 restera à jamais associé à un beau souvenir. La première fois que j’ai emmené mon deuxième enfant au cinéma. Et en plus, c’était vraiment un heureux hasard que le premier film qu’il ait vu dans les salles obscures soit la suite de son film de chevet. Autant vous le dire, Vaiana : La légende du bout du monde (2016), je l’ai beaucoup, beaucoup (et je sens qu’il faut que je rajoute encore un « beaucoup ») regardé. Heureusement que je l’apprécie.

Pour l’anecdote (que toute la presse spécialisée a déjà ressortie), Vaiana 2 était à l’origine prévu comme une série télévisée avant d’être transformé en long-métrage. Pour le coup, Disney a eu du flair, vu l’énorme succès au box-office. Déjà 600 millions de dollars au box-office mondial et 4 millions d’entrées en France à l’heure où j’écris ces lignes. D’autant plus impressionnant que le budget de cette suite est identique à celui du premier, soit 150 millions, malgré les huit ans séparant les deux sorties.

La voie de l’eau

Sinon, concernant le résultat, j’ai eu le même ressenti que devant La Reine des Neiges 2 (2019) : une suite bavarde n’arrivant pas vraiment à poser une intrigue suffisamment solide pour être totalement passionnante. Sans doute pas aidé par ses origines, car on sent parfois les restes du format série, avec des passages verbeux. On le sait, les séries sont moins fluides que les films car le rythme est moins travaillé. Il y a également un manque de fluidité entre ses différentes parties comme si des morceaux avaient été coupés.

Mais il ne faut pas s’y tromper, il y a pas mal de bonnes séquences. Parmi les points positifs, je retiendrais les nouveaux personnages (mention spéciale à la petite sœur de Vaiana et à la noix de coco ninja), le climax spectaculaire, des blagues réussies (le poulet est le MVP, je ne veux rien savoir) et des chansons sympathiques. Visuellement, sans être impressionnant, c’est joli. Quoi qu’il en soit, cela se regarde sans ennui, ni déplaisir, malgré une légère baisse de rythme, tout en jetant des coups d’œil au gamin et ses yeux émerveillés (ça n’a pas de prix, pour le reste, il y a Mastercard). Ça fait quand même du bien de voir autre chose avec Vaiana 😀

À noter la présence d’une scène au milieu du générique de fin.