Critique : Transformers : Le Commencement

Bizarrement, Transformers : Le Commencement est le premier film d’animation Transformers depuis 38 ans, depuis La Guerre des robots : Transformers (1986) précisément. Je ne l’aurais pas cru.

D’ailleurs, c’est à ce film d’animation que ce nouveau Transformers se rattache plutôt qu’à la saga cinématographique initiée par Michael Bay. Cela est particulièrement flagrant au niveau du look des personnages. Aussi, son réalisateur a confirmé qu’il ne faisait pas partie de la chronologie de la saga des films en prises de vues réelles. Au passage, le réalisateur n’est pas n’importe qui puisqu’il s’agit de Josh Cooley, dont c’est le deuxième long-métrage après… Toy Story 4 (2019).

Bref, quand j’avais découvert la bande-annonce, j’ai été vachement déçu de découvrir un film d’animation, d’autant plus avec un design enfantin, même s’il renvoie aux dessins animés. En temps normal, j’aurais zappé, mais les gamins obligent, je suis allé avec eux au ciné.

L’histoire de deux amis

Pour le coup, ça aurait été dommage de rater Transformers : Le Commencement, car le film est franchement cool. Si l’intérêt de faire un préquel est toujours discutable me concernant, finalement, je me suis bien pris au jeu. Notamment grâce à l’histoire d’amitié entre Orion Pax (futur Optimus Prime) et D-16 (futur Megatron) qui ajoute pas mal de tragique à l’histoire, façon Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith (2005).

Si la première partie demeure assez classique, découvrir la vie sur la planète Cybertron est un excellent moment. La deuxième partie s’envole et propose de jolis combats et morceaux de bravoure sans oublier la fameuse transformation finale, avec les frissons qui vont bien. Mon fils aîné était comme un fou. Je l’ai rarement vu aussi impliqué dans la narration d’un film, au point qu’il était inquiet pour les héros.

Aussi, quel kif de ne pas avoir d’humains dans ce film. QUEL KIFF !