Critique : Thor : Love and Thunder (avec spoilers)

Voici l’histoire du Viking de l’Espace…

Fiche

Titre Thor : Love and Thunder Titre VO
Réalisateur Taika Waititi Scénaristes Taika Waititi & Jennifer Kaytin Robinson
Acteurs Chris Hemsworth, Natalie Portman, Christian Bale, Tessa Thompson, Taika Waititi, Russell Crowe, Chris Pratt, Karen Gillan, Bradley Cooper, Vin Diesel, Dave Bautista, Sean Gunn, Pom Klementieff, Jaimie Alexander, Sam Neill, Matt Damon, Luke Hemsworth, Melissa McCarthy
Date de sortie13 / 07 / 2022 Durée1h 59
GenreAction, Aventure, Comédie, Fantastique, Musique, Romance, Science fiction Budget250 000 000 $

Thor s’engage dans un voyage sans précédent – ​​une quête de paix intérieure. Mais sa retraite est interrompue par un tueur galactique connu sous le nom de Gorr le Boucher des Dieux, qui cherche l’extinction des dieux.

Critique

Je vous conseille de lire d’abord la critique sans spoilers (et évidemment d’avoir vu le film) avant de démarrer la lecture de celle-ci. En effet, elle a été écrite dans une logique de prolonger la critique sans spoilers et en s’adressant à quelqu’un ayant vu les dernières aventures de Thor.

Ah, je ne radoterais jamais assez, que c’est agréable de se lancer dans l’écriture d’une critique sans crainte de spoiler. Pas la peine de retourner plusieurs fois le sens d’une phrase dans sa tête afin d’être sûr de ne pas lâcher un malheureux spoil. Même mineur. Pas la peine de se freiner à chaque fois que je sens que je vais partir trop loin. C’est d’autant plus pénible que ça casse le délire.

Bref, maintenant, j’attache Tanngrisnir et Tanngnjostr au pare-chocs avant de ma C4. Je pose Stormbreaker sur le pare-brise. Eeeeeeeeet… c’est parti, mes cocos pour un voyage plein d’amour et de tonnerre !

Le fantôme de Sparte

Pas de difficulté pour savoir par où commencer, cette fois-ci. Tout simplement par le début. Thor : Love and Thunder s’ouvre sur un plan étonnant. Alors que je m’attendais à une grosse bagarre avec les Gardiens de la Galaxie pour lancer les festivités, Taika Waititi préfère débuter sobrement avec Gorr. J’étais subjugué devant ce plan magnifique où j’apercevais seulement son ombre sur le sol du désert. J’ai eu en tête la phrase fétiche de La Tour Sombre : « L’homme en noir fuyait à travers le désert, et le pistolero le suivait. » (bordel, je me suis toujours pas remis de comment ils ont foiré l’adaptation cinématographique). Après une dizaine de secondes, la caméra finit par m’offrir un premier aperçu de son visage.

Point de peau blanche façon fantôme de Sparte. C’est un Gorr « humain » qui se tient devant moi. La suite est un moment déchirant pour tous les parents de l’univers. La perte d’un enfant est une des mes plus grandes craintes depuis que je suis devenu père (une autre est qu’il devienne un psychopathe 😀 ). Dès lors, j’ai instantanément compati avec Gorr et ai même pleuré avec lui.

La suite où il rencontre son Dieu, celui dont j’ai oublié le nom. Un Dieu qui n’a que cure de ses fidèles a renforcé ma rage. La transformation de Gorr en Boucher des Dieux est sobre mais diablement efficace grâce à un formidable Christian Bale. Petit détail tout bête, mais j’avais du mal à voir Christian Bale dans sa gestuelle. Quand il se prosterne face à son dieu, ça me faisait comme l’effet de voir Gorr, et non pas Christian Bale. La force des grands acteurs. Savoir se faire oublier derrière son personnage.

Toucher du doigt le rêve d’une adaptation épique

Quoiqu’il en soit, l’ouverture de Thor : Love and Thunder est parfaite. Sobres et dramatiques, les motivations de Gorr sont posées et parfaitement compréhensibles. L’essentiel pour faire un excellent vilain.

C’est également une scène qui m’a fait regretter que Taika Waititi et son équipe n’aient pas tenté de coller au plus près du run de Jason Aaron. En effet, elle prouve qu’il est justement possible de faire une adaptation fidèle. C’est donc à double tranchant chez moi. Vu les aspects dramatiques du film du jour, Taika Waititi pourrait livrer un très grand film s’il décidait d’être sérieux 80% du temps.

Par la suite, j’ai adoré le fait que Gorr, à la manière d’Hela, ne soit jamais impliqué dans des fresques comiques. La seule blague dont je me souvienne, c’est quand le fils d’Odin tente de se la jouer face à la Nécrolame avant de paniquer.

Ce si sadique boucher

Ah si, il y a tout de même un passage dans le registre comique. Néanmoins, il est tourné de manière si vicieuse qu’on verse dans l’humour noir. Je parle de la scène où celui-ci se pose face aux enfants emprisonnés pour leur faire une leçon sur la décapitation. Il y a un côté sadique, mais également l’aspect d’un père faisant une leçon concernant la violence. J’ai trouvé ça très réussi.

C’est marrant, quand j’essaie de me rappeler les meilleurs moments du film. Gorr revient souvent. J’ai adoré le passage où ce dernier torture le trio à sa poursuite. Christian Bale, bien aidé par une mémorable dentition, livre un numéro encore une fois impressionnant où j’étais entre fascination et dégoût.

Au niveau de l’action, les combats sont pas mal fun grâce à sa puissance. La Nécrolame a une place importante au même niveau que Mjolnir et Stormbreaker (on notera que le film expose le fait qu’il s’agit d’armes avec une conscience même si elles ne peuvent pas parler, un game changer). C’est vraiment sympa de voir une arme être mise autant en avant. D’autant plus que, malgré la simplicité de ses lignes, elle en impose.

Par contre, j’adresse un bémol concernant les ombres invoquées par Gorr. Si l’effet quand ce dernier plante la Nécrolame au sol est immensément cool, les ombres manquent cruellement de design notable. Ah oui, mention spéciale au royaume de Gorr, le Shadow Realm, où les couleurs s’éteignent. Le visuel est marquant. Surtout quand les armes de Jane, Thor ou Valkyrie s’activent, laissant transparaître un halo de couleur.

À la rencontre d’Éternité

Là où le film m’a pris de court. C’est sur son final. Il faut dire que c’est un des rares passages à ne pas avoir été montré dans les bandes-annonces ou autre spot TV. Déjà, à la mention d’Éternité, j’en avais des frissons. Mais alors quand on se retrouve face à lui… Bordel. En plus, il est fidèle au comic, même si je l’aurais bien vu plus grand façon Arishem dans Les Éternels.

À nouveau, Christian Bale livre un superbe numéro. On voit bien comment Thor le fait douter. Quand ce dernier capitule, la surprise est lisible sur le regard de Gorr. Finalement, il choisit l’amour plutôt que la haine et cela donne naissance à une magnifique dernière scène où il retrouve sa fille. Mince, j’ai des frissons quand j’écris ses lignes. Il faut dire que ce plan où on peut apercevoir la fille née d’Éternité sous la même forme qu’Éternité dans le reflet de l’eau… Brrrr, quelle classe immense.

Maintenant, ce sont un peu les larmes qui montent quand je me rappelle de Gorr en train de supplier Thor de s’occuper de sa fille et que ce dernier lui répond par l’affirmative. Gorr peut désormais mourir l’esprit tranquille.

La fille née d’Éternité

Avant de passer à l’autre MVP de Thor : Love and Thunder, Jane Foster. Je voulais m’arrêter un moment sur la fille de Gorr. Mais quelle classe ! Je suis instantanément tombé sous son charme. Il faut dire que la dernière scène du film est magique. On découvre Thor en papa. Déjà, c’est un premier choc. Le deuxième, c’est de voir la relation avec sa fille d’adoption. Entre casserole lasérisée et pantoufles, j’ai adoré. Encore plus, en les voyant se préparer au combat avant de s’y jeter à corps perdus pour asséner un dernier coup à la caméra afin de faire apparaître le titre du film. Quel lien parfait avec le sous-titre « Love and Thunder ».

Vous voulez le truc qui tue concernant l’actrice ? Il s’agit d’India Rose Hemsworth. Oui, c’est la fille de Chris Hemsworth. Voilà ce qui explique cette alchimie instantanée. L’autre truc qui tue concerne le nom du personnage. La fille de Gorr s’appelle… Love. Purée, ce nom est juste parfait ! Ce qui explique justement le lien parfait avec le sous-titre. Love étant Love et Thor, Thunder. Love and Thunder est le nom de leur équipe.

Bon, un dernier mot avant de passer à Jane. Marvel Studios, ne déconnez pas ! Je veux qu’elle revienne pour la suite. Elle est beaucoup trop cool ! On comprend aussi pourquoi ils ont allégé le design de Gorr. Si on veut réutiliser Love, il ne faut pas que le maquillage soit trop lourd.

Le retour de l’ex

En faisant revenir Jane Foster, Marvel Studios avait surpris son monde. Encore plus, quand il s’agissait d’en faire une Thor. Sera-t-elle là pour prendre le relais de Chris Hemsworth dans le rôle du dieu du tonnerre ? J’y croyais.

Puis le cancer… Un élément dont je n’ai jamais entendu parler dans la promo. J’en avais été surpris car c’est un élément majeur des comics. Je pensais donc que ça allait être occulté, car trop sombre. Que ne fut pas ma surprise quand je retrouve Jane en train de faire une chimio. Quand je l’ai vu lâcher des blagues entre deux références ciné faisant sacrément plaisir, surtout Event Horizon (1997), et une Darcy Lewis venue faire un coucou, je ne m’attendais pas au choc de la savoir en phase 4 (référence à la Phase 4 du MCU ?).

Par la suite, Natalie Portman livre une prestation émouvante où elle tente de lutter contre la maladie. J’en ai eu des frissons quand elle se retrouve face à Mjolnir et que le marteau brisé commence à vibrer puis à léviter.

Des frissons encore quand je l’ai découvert dans la peau du Mighty Thor. Pourtant, ce passage ne m’avait rien fait dans la bande-annonce. Au contraire, c’était même un bof. Là, elle en impose et sa maîtrise de Mjolnir est jouissive. J’adore le coup du marteau qui se brise en plusieurs morceaux pour tuer les ennemis avant de se reformer. Sinon, tout le long, elle offre plusieurs passages réussis au rayon de l’action.

Thor, a love story

La cerise sur le gâteau, c’est le running gag à propos de trouver un slogan. Non seulement, ça donne des passages amusants, mais en plus, ça lui permet finalement de poser un slogan hyper classe en trois parties durant la bataille finale contre Gorr.

N’oublions tout de même pas le passage très surprenant où son histoire d’amour avec Thor est résumée. Dans le style atypique de Korg, la version cosmique de Luis, on assiste aux explications permettant de combler le trou entre Thor : Le Monde des Ténèbres et Thor : Ragnarok. Je voulais juste faire une mention spéciale pour ce plan hilarant où Thor et Jane en patins à roulettes sont tirés par Mjolnir. Une vision improbable digne des courts-métrages Team Thor (au passage, MERCI d’avoir fait revenir Darryl). C’est sans doute le genre de truc dont parlait Taika Waititi quand il disait avoir été surpris que Marvel Studios l’ait laissé aller aussi loin.

Ce sont des petits détails de rien du tout. On pourrait croire à de simples gags sans conséquence. Mais c’est tout simplement indispensable pour refaire fonctionner la love story. D’autant plus que ça pose une belle justification sur comment Jane a pu devenir Thor renvoyant à l’enchantement d’Odin. Voir les deux amoureux se tourner autour avec Thor en train de multiplier les maladresses à propos de se sentir foireux. Sans oublier ce plan subtil, mais à l’efficacité redoutable où les amoureux se touchent des doigts.

The Mighty Thor se déchaîne

Tout ça, sans oublier les moments très forts où Jane Foster est affaiblie par sa maladie. J’avoue avoir eu un petit choc dans sa chambre où Jane semble être aux portes de la mort alors qu’elle apparaissait immortelle quelques minutes auparavant. Jusqu’à avoir un acte de rage en bousillant l’évier. Le deuxième, c’est quand elle s’effondre après avoir combattu Gorr. N’arrivant plus à saisir Mjlonir. Ainsi, Thor devient conscient de sa situation. S’ensuit une belle déclaration d’amour.

Mais arrivant ce qui devait arriver. Thor n’arrive pas à tenir la cadence contre Gorr. Jane doit donc porter une dernière fois Mjolnir. C’est classique, mais ça me fait toujours de l’effet, quand le héros sait qu’il va mourir, mais que le sacrifice doit être fait pour sauver l’univers (pas toujours l’univers, mais l’idée est là). On arrive ensuite face à Éternité. Le temps des adieux. Bordel, c’était sacrément émouvant.

Jane Foster, je l’avais oublié. Elle est revenue telle une tornade afin de repartir aussi vite qu’elle est venue. Nous laissant avec une superbe statue. Vu l’arc de Jane, je comprends pourquoi Natalie Portman était partante. Une telle offre, ça ne se refuse pas.

Pour conclure, il est inévitable de parler de la deuxième scène post-générique. Franchement, j’ai trouvé ça super. D’avoir un aperçu de l’après-vie après Black Panther et Moon Knight. Cette fois-ci avec le Valhalla et.. Heimdall !

Zeus, le rock-star de légende

Troisième nouveau personnage. Zeus. Alors lui, c’était la surprise du chef. Je m’attendais à tout sauf à ça. « Ne rencontrez jamais vos héros. » est la phrase parfaite pour cet interlude. Dans ma tête, j’avais imaginé que Gorr débarque pour massacrer tous les dieux, avec Zeus en tête. Rien ne m’avait préparé à son attitude pathétique de rock star davantage préoccupée par sa survie et l’orgie à venir que le massacre de ses congénères.

« Des dieux mineurs ».

C’était cool de voir Thor faire le fanboy. Ça donne des bonnes blagues, surtout le fait que Thor ait tout pompé sur lui. D’autant plus que Zeus le casse superbement à propos de son surnom du dieu du tonnerre. Quant à Russell Crowe, il cabotine comme jamais. Je l’ai trouvé très drôle. Le coup du « je soulève ma jupette » avant de descendre les escaliers m’a fait l’effet d’un KO.

L’irréparable est commis

Je le trouvais bien marrant et agaçant comme il faut jusqu’à qu’il commette l’irréparable en tuant Korg. Du moins, c’est ce que je croyais à ce moment-là. La rage est montée. J’étais là en mode « Vas-y Thor, bute-le ! » avant d’être choqué à nouveau en voyant qu’effectivement, il l’avait bien buté. Y a pas à péter, dans le passage à Omnipotence City (superbe ville au demeurant), il y a rien qui allait dans le sens auquel je m’attendais comme avec les Illumati dans Doctor Strange in the Multiverse of Madness. Pas déplaisant. Notamment avec la vision de deux Célestes.

Qui dit Zeus, dit forcément première scène post-générique. Façon le Grand Maître dans Ragnarok, on découvre que Zeus n’est pas mort. Toutefois, il se lance dans une tirade sérieuse. Un monologue, je croyais, avant de découvrir qu’il parlait à son fils, Hercule. Dans le costume classique des comics. En plus, c’est qui dans le rôle ? L’interprète d’un des meilleurs personnages de la série Ted Lasso. Brett Goldstein, yeah !  Le mec est parfait. Mais du coup, ça veut dire qu’on aura un cinquième Thor ? S’il vous plaît, oui. Et on n’oublie pas la fille de Gorr.

Les Asgardiens de la Galaxie

Team-up particulièrement attendu à la fin d’Avengers : Endgame. La partie faisant intervenir les Gardiens de la Galaxie est un petit bijou de rythme et de référence. Déjà rien que pour Korg narrant l’histoire du Viking de l’Espace, Thor Odinson, en mode Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre (1985). Je raffole de ce genre de scène récapitulant le voyage du personnage en ne retenant que l’essentiel.

Bref, on a un Star-Lord (avec un Chris Pratt ayant sacrément maigri, c’est la mort de Gamora qui lui a fait ça ?) et ses compagnons. S’ensuit une séquence totalement loufoque avec des aliens qui le sont tout autant (un curieux mélange entre les Gremlins et les Critters ?). Ce qui m’a tué, c’est quand Thor imite Jean Claude Van Damme. C’est à pisser de rire, car super bien fait entre le grand écart et le coup de pied retourné sauté.

Au final, on pourrait regretter que le team-up soit vite écourté. Personnellement, je ne suis pas choqué, mais c’est quand même dommage.

Un bras au Valhalla

Passons à un autre retour. Dame Sif. Aux abonnés absents dans Ragnarok comme Jane Foster. Vue dans la série Loki au cours d’une séquence hilarante, elle fait cette fois-ci un vrai retour. Dans le costume des comics. Surtout, ça a donné naissance à ma blague préférée du film quand ils parlent du bras. La réplique de Thor m’a tué : « Peut-être que ton bras est au Valhalla ? ». Bref, c’était vraiment sympa de la revoir.

Vu qu’on parle de blagues. Si j’ai trouvé que Love and Thunder faisait le yoyo sur ce point, avec plus de réussite que de raté quand même, à mes yeux. J’ai adoré le running gag du trio amoureux entre Thor, Mjolnir et Stormbreaker. Je ne me suis pas encore remis de la séquence où Thor essaye de reprendre Mjolnir à Jane avant que Stormbreaker ne se ramène. 

Je note également la nouvelle version de la scène du théâtre avec Matt Damon, Sam Neill et Luke Hemsworth. Avec la surprise Melissa McCarthy dans le rôle d’Hela. Je ne m’attendais pas à ce cast. La séquence, malgré son côté recyclé, est fendarde. Sans oublier, le passage où l’acteur jouant Loki dans la pièce demande à Valkyrie si lui et sa troupe peuvent faire une pièce sur l’attaque de Gorr alors qu’elle vient à peine de se produire. Aucun respect.

Les enfants terribles

Parmi les personnages principaux, il reste Korg et Valkyrie. Le premier ne m’a pas plus marqué que ça, sauf sur la scène à Omnipotence City et le passage où il fait un gosse. Par contre, c’est un peu la déception pour Valkyrie éclipsée par Jane Foster. Elle reste néanmoins badass et balance quelques bonnes répliques. Autre déception, je n’ai pas vu Thor chevaucher un requin de l’espace. Ni eu une séquence digne de l’attaque des valkyries contre Hela dans Thor : Ragnarok. Faut dire qu’on parle d’une de mes scènes préférées du MCU.

On pourrait aussi parler des gamins. J’avoue être un peu mitigé. D’un côté, ils sont attachants, surtout lors de l’improbable séquence où Thor leur prête son pouvoir. La gamine qui utilise son doudou pour massacrer l’armée de Gorr. Une vision inoubliable. De l’autre côté, pas mal de gamins jouent mal. Ça casse un peu le délire. Heureusement qu’il y a la fille de Gorr. Ouais, je sais, je rabâche, mais Love est trop cool.

Par espérant que Taika Waititi rempilera (avec Love) pour un cinquième Thor afin de boucler une trilogie.

Conclusion

Avec Love and Thunder, Taika Waititi est allé encore plus loin que sur Ragnarok. Cela donne certes un film moins maîtrisé, mais bourré de bonnes idées donc je lui pardonne ses défauts.

+

  • Taika Waititi en roue libre
  • Gorr et Jane Foster
  • Love, la fille née d’Éternité
  • Pas mal de surprises inattendues
  • Deux scènes post-génériques

  • Taika Waititi un peu trop en roue libre
  • Pas de chevauchage de requin de l’espace
  • Où est l’héritière de la scène de l’attaque des valkyries ?
8/10
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