La magie demeure
Fiche
Titre | Ori and the Will of the Wisps | ||
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Éditeur | Xbox Game Studios | Développeur | Moon Studios |
Plate-forme | Windows, Xbox One | Date de sortie | 11 / 03 / 2020 |
Testé sur | Windows | Genre | Plate-Forme |
Critique
Cinq ans après le magnifique Ori and the Blind Forest, le studio autrichien de développement de jeu vidéo indépendant Moon Studios remet ça pour le deuxième jeu vidéo de son histoire : une suite pour Ori reprenant là où le premier s’est arrêté. Une question demeure : la magie est-elle toujours là ?
Ori and the Will of the Wisps, littéralement en français Ori et la Volonté des Feux Follets, ne change en aucun cas la formule gagnante. Graphisme, narration, musique, animation, map et gameplay sont toujours aussi soignés. C’est donc encore un véritable bonheur de prendre en main l’esprit sylvestre blanc pour parcourir l’imposante carte qui nous est proposée. Pour le reste, franchement, vous pouvez reprendre ma critique d’Ori and the Blind Forest et la transposer à ce nouvel opus.
Sauf qu’il y a des changements tout de même. Heureusement, parce qu’avec l’effet de surprise amoindrie…
L’évolution d’Ori
Les développeurs ont ajouté des armes pouvant être switché à tout moment. Les combats deviennent alors plus dynamiques. Surtout, cette suite corrige la grosse faiblesse du premier à mes yeux : l’absence de boss. Désormais, ils sont de la partie et en plus, ils sont mémorables. Je me suis vraiment régalé durant ces affrontements à la difficulté parfaitement maîtrisée. Battre ces boss n’est ni facile, ni difficile. Juste ce qu’il faut pour offrir du challenge avec une mention spéciale à cette araignée géante qui m’a fait transpirer. Plus que jamais, la patte Metroid / Castlevania se fait ressentir.
Le tout se termine sur une fin émouvante. J’en ai même lâché une larme tellement c’était poignant et beau.
En passant, Ori and the Will of the Wisps fut le premier jeu vidéo que j’ai joué sur mon nouvel écran PC. Un écran ayant la particularité d’être en 21/9, c’est-à-dire très large (pour donner une idée, la résolution est en 3440 x 1440). Pour le coup, ça colle parfaitement à un jeu de plate-forme. Vraiment un gros plus.
Par Christophe Menat parti changer totalement d’atmosphère en attaquant Doom Eternal (ah ben oui, quand je dis que je change d’ambiance, je ne raconte pas des craques).
Conclusion
Ori and the Will of the Wisps est une suite à la hauteur de son prédécesseur tout en apportant de la profondeur à son gameplay. Bref, un jeu qui détend sacrément pendant une dizaine d’heures. À ne pas zapper donc en cette période tendue à cause du coronavirus. |
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8/10 |