C’est la nuit. Tout le public s’endort.
Fiche
Titre | Loups-Garous | Titre VO | – |
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Réalisateur | François Uzan | Scénariste | François Uzan |
Acteurs | Franck Dubosc, Jean Reno, Suzanne Clément, Lisa Do Couto Teixeira, Raphaël Romand, Alizée Caugnies, Grégory Fitoussi, Jonathan Lambert, Bruno Gouery | ||
Date de sortie | 23 / 10 / 2024 (Netflix) | Durée | 1h 35 |
Genre | Aventure, Comédie, Fantastique | Budget | – |
Quand un vieux jeu de société prend vie, une famille remonte le temps et atterrit dans un village médiéval où il lui faudra démasquer des loups-garous pour pouvoir revenir à son époque.
Critique
François Uzan, après avoir créé la série En place avec Jean-Pascal Zadi pour Netflix, revient à la réalisation et au scénario pour Netflix afin de leur livrer un long-métrage reposant sur le jeu de société Les Loups-garous de Thiercelieux. En plus de cela, il a dans son sillage deux stars renommées : Franck Dubosc et Jean Reno. Bref, je me suis dit que cela pourrait donner un divertissement sympathique.
En tout cas, je m’attendais à tout, sauf à ce naufrage. Reposant sur un pitch similaire à celui de Jumanji (1995), à savoir le jeu de société qui prend vie, avec un soupçon de Les Visiteurs (1993), mais à l’envers (d’où la présence de Jean Reno ?). François Uzan cumule tous les clichés (dont de nombreuses leçons de morale pathétiques) possibles pour offrir un scénario sans surprise et ne semblant pas avoir d’intérêt pour la partie enquête pourtant essentielle du jeu de société.
Comment puis-je me procurer cette tablette ?
L’histoire est également truffée d’invraisemblances, comme la tablette de la gamine qui semble avoir une batterie bien maousse. Mais le plus regrettable, c’est que le voyage dans le jeu n’a même pas un équivalent de Jacquouille la Fripouille et Godefroy Amaury de Malefête, comte de Montmirail, d’Apremont et de Papincourt, dit « le Hardi » qui découvrent le « présent » (je mets des guillemets parce qu’il date de 1993, le présent des Visiteurs quand même). C’est expédié (encore une fois) en mode « ouais, c’est comme ça et puis voilà ». Le fameux « ta gueule, c’est magique ».
Les acteurs jouent très mal (comme s’ils ne croyaient absolument pas au projet), avec une mention spéciale pour la désastreuse Suzanne Clément. Heureusement, il y a Jean Reno pour apporter quelques sourires et un moment émouvant lors de la fin. À noter tout de même un look pour les loups-garous assez sympathique. J’essaie de chercher des qualités, car ça me fait mal de démolir un film comme ça.
Par Christophe Menat un peu dégoûté, sur papier, il y avait de quoi faire.
Conclusion
Triste naufrage que cette adaptation du jeu Les Loups-garous de Thiercelieux pour Netflix, qui pompe Jumanji et Les Visiteurs sans jamais réussir à faire quelque chose de bien, ni même de potable. |
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3/10 |