Puppet’s Souls
Fiche
Titre | Lies of P | ||
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Éditeur | Neowiz Games | Développeur | Round8 Studio |
Plate-forme | Microsoft Windows, macOS, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series | Date de sortie | 19 / 09 / 2023 |
Joué sur | PlayStation 5 | Genre | Action, Aventure, Fantastique |
Critique
Après Elden Ring et Stellar Blade, j’avais encore envie d’un challenge. Je me suis donc laissé tenter par Lies of P, que j’avais mis de côté à sa sortie (il faut dire qu’il était sorti entre Final Fantasy XVI et Cyberpunk 2077 : Phantom Liberty, deux jeux costauds niveau durée de vie).
En plus, l’ambiance d’un Pinocchio à la sauce Souls me tentait grave.
Au début de l’aventure, j’étais choqué par l’énorme ressemblance avec un Souls. C’est simple, on m’aurait dit que le jeu était développé par FromSoftware, j’aurais trouvé cela normal. Non, mais clairement, ils ont tout pompé, jusqu’à la narration reposant principalement sur l’ambiance, les rares répliques et la lecture des documents.
Est-ce un problème ? Ça se discute, mais personnellement, je m’en fiche du moment que j’ai un bon jeu. Et Lies of P en est clairement un. S’il est un Souls dans l’âme, il offre tout de même quelques spécificités sympathiques, comme s’améliorer avec le quartz et les pièces d’or, ou son univers.
Un jeu FromSoftware ?
Bref, au final, c’est une aventure très solide, avec des environnements variés où la désolation règne en maître (le nombre de cadavres qui traînent est impressionnant), et surtout des boss intéressants à découvrir et à affronter (avec le fameux cri de joie et/ou de soulagement quand on les bat). L’essence d’un Souls, quoi.
Après Elden Ring, ça m’a fait bizarre de revenir à un jeu de couloir. Cela se ressent clairement avec une atmosphère moins épique et une durée de vie plus réduite (environ 20 heures pour finir l’histoire sur la meilleure fin). Mais au final, le level design fait que je ne l’ai pas trop ressenti. Et puis bon, un jeu de ce style, c’est aussi l’assurance d’un rythme maîtrisé, quand les mondes ouverts connaissent des creux.
Concernant la difficulté, fort de mon expérience sur Elden Ring et son extension, je n’ai pas eu de soucis, sauf pour un boss, le Monstre Vert des Marais. Ça a été le premier boss du jeu qui m’a obligé à réfléchir à mon approche en étudiant ses patterns et surtout ses points faibles (un point à ne pas négliger, car quand on attaque les ennemis sur leurs faiblesses, on peut faire de sacrés dégâts). Il m’a également fallu une petite adaptation par rapport à un Souls où l’esquive est LE geste à maîtriser, car la parade « parfaite » a une importance capitale ici.
Pour l’histoire, j’ai beaucoup aimé ce qu’ils ont fait avec le mythe de Pinocchio (surtout pour la magnifique fin de Rise of P). Du coup, quand j’ai découvert la scène postgénérique, j’étais incroyablement excité de voir ce qu’ils allaient faire avec ce nouvel univers.
Par Christophe Menat pressé de découvrir la suite.
Conclusion
Round8 Studio a fait fort avec Lies of P. En effet, on pourrait croire qu’il s’agit d’un Souls développé par FromSoftware. Si l’on pourrait crier au plagiat, il a le mérite d’offrir un univers fort. À tel point que j’ai hâte de découvrir la suite. |
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9/10 |