Critique : Le Casse de Central Park

La résurrection du flic de Beverly Hills

 
Fiche

Réalisateur Brett Ratner (la trilogie Rush Hour)
Scénaristes Ted Griffin, Jeff Nathanson
Acteurs Ben Stiller, Eddie Murphy, Casey Affleck, Alan Alda, Matthew Broderick, Judd Hirsch, Tea Leoni, Michael Peña, Gabourey Sidibe
Titre original Tower Heist
Pays États-Unis Date de sortie 23 novembre 2011
Genre Action, Comédie Durée 1h45
Budget 75 000 000 $
Quand les employés d’une résidence de luxe en bordure de Central Park découvrent que le milliardaire occupant le penthouse n’est autre qu’un escroc qui les a spoliés de leur retraite, ils fomentent leur vengeance : un casse qui leur permettra de récupérer leur dû. Natif du Queens, Josh Kovaks gère depuis plus de 10 ans un des gratte-ciels les plus luxueux et sécurisés de New York, et rien n’échappe jamais à son œil de lynx. Au sommet de la copropriété, dans l’unité d’habitation la plus somptueuse, réside Arthur Shaw, un magnat de Wall Street qui se retrouve soudain assigné à résidence pour avoir usurpé 2 milliards de dollars à ses actionnaires. Parmi ceux qu’il a mis sur la paille : les employés de la résidence dont il était censé faire fructifier les fonds de retraite.
Avec quelques jours seulement pour réparer l’injustice, Josh et ses compères se tournent vers Slide, une fripouille à la petite semaine qui va les aider à réaliser l’impossible : dérober le butin précieusement gardé dans l’appartement hyper sécurisé de Shaw au nez et à la barbe de l’équipe du FBI, sous les ordres de l’intraitable agent Claire Denham, qui surveille tous les faits et gestes du requin de Wall Street. Nos cambrioleurs improvisés, parmi eux Charlie, le concierge hyper nerveux ; M. Fitzhugh, le courtier déchu ; Dev’Reaux, le liftier novice et Odessa, la femme de ménage belliqueuse, jouissent néanmoins d’un atout majeur : ils connaissent le bâtiment de fond en comble. Sans jamais s’en être rendu compte, ils repèrent les lieux du crime depuis des années.

Critique

Le gros plaisir de Le Casse de… concerne le retour du comique prodigue d’Hollywood, le nommé Eddie Murphy. Alors qu’il s’était noyé sous les flots des bouses monumentales dans lesquels il jouait, le public l’avait oublié. Seuls ses déboires conjugaux nous rappelaient de temps à autre qu’il n’était pas mort. Dans le nouveau film du réalisateur de la trilogie de Rush Hour, c’est avec une petite émotion qu’on revoit l’Eddie Murphy de la grande époque, celui d’Un Flic à Beverly Hills. Celui qui était capable de nous faire mourir de rire avec ses mimiques. Rien que dans une scène du Le casse de Central Park, il multiplie les mimiques efficaces bien aidé par la réalisation de Brett Ratner. Car c’est bien ça qui lui manquait, un réalisateur avec un bons sens du rythme pour l’humour. En tout cas, bon retour parmi nous, Eddie.

L’autre revenant concerne une personne bien moins connu mais tout de même assez pour qu’on s’y attarde, Matthew Broderick ? C’est qui lui ? Vous savez le gars qui sauvait les States dans Godzilla ou le mec qui était dans la panade face à Jim Carrey dans Disjoncté. Mais Matthew, ce sera surtout le mec qui s’est suicidé en jouant le rôle principal de l’adaptation live Inspecteur Gadget. Par la suite, il a tout simplement disparu des projecteurs, ne réapparaissant que pour un film avec des femmes lobotomisées avec Nicole Kidman. « Des femmes lobotomisées ? Hum, dis m’en plus Marvelll. », je vous ai grillé, hein ? Allez, je vous donne le titre : Et l’homme créa la femme. Dans le film du jour, il n’est pas mauvais du tout dans le rôle d’un mec au fond du trou mais sa performance est loin d’égaler celle d’Eddie mais question de talent aussi.

Avec eux, on ajoute un casting de bankables, l’unique Ben Stiller (dont les rôles commencent à pas mal se ressembler), le nouveau prodige Pena, Pena, Pena, Peña, désolé, je n’arrivais pas à faire l’accent sur le n. Quoi, ce n’est pas drôle ? Ok, je sors
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C’est bon, je peux revenir ? Allez, je continue.

Peña (du premier coup, t’as vu ? « Ça va, le relou. T’as pas compris que ta blague est pourrie!« ), le mec qui avait éclaboussé l’écran avec l’excellent Collision et qu’on avait vu dans les séries The Shield et Kenny Powers. Et pour finir le casting, une petite touche de la future femme d’Hollywood, Gabourey Sidibe (la seule et unique Precious). Sans oublier, Casey Affleck dont la présence est un peu une grosse surprise vu ses précédents films très noirs (Gone Baby Gone et The Killer Inside Me) mais bon, il était là dans la saga Ocean. Ensemble, le gang m’ont régalé dans ce remake d’Ocean’s Eleven (d’ailleurs la présence d’un des scénaristes n’est pas un hasard).

La comédie défile vite, très vite, sans qu’on n’ait jamais le temps de s’ennuyer. Comme dans un Rush Hour, on a un mix soigné d’humour et d’action dont une scène spectaculaire à donner le vertige aux plus sensibles d’entre nous (si seulement le fond n’était pas foiré, on dirait une image prise sur Google Earth).

Mention spéciale à une scène où Eddie Murphy pose un test à ses comparses : voler un objet d’une valeur supérieure à 50 dollars en moins de quinze minutes. Excellent !

Zut, avec tout ça, j’ai failli oublier Tea Leoni. Euh… non, en fait y a rien à dire.

Conclusion

Le casse de Central Park se situe dans la pure veine de la saga Rush Hour du réalisateur (qui n’est jamais aussi bon que dans ce domaine). Avec un casting cinq étoiles faisant revenir l’enfant terrible d’Hollywood, Eddie Murphy. Une bonne séance de poilade, ça c’est assuré.
+ – le flic de Beverly Hills est de retour
– un bon casting
– mélange parfait entre l’humour et l’action
– des très bonnes scènes
– des scènes un peu foirées techniquement
– manque de folie
– tous les défauts d’une comédie américaine (prévisible, gentillet et limité) mais en même temps, c’est pour ça qu’on va les voir
6/10
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