Critique : Glee – Saison 2

Le retour des Losers

Créée par Ryan Murphy, Brad Falchuk et Ian Brennan

Avec Matthew Morrison (Will Schuester), Kevin McHale (Arty Abrams), Lea Michele (Rachel Berry), Cory Monteith (Finn Hudson), Jayma Mays (Emma Pillsbury), Jane Lynch (Sue Sylvester), Chris Colfer (Kurt Hummel), Dianna Agron (Quinn Fabray), Amber Riley (Mercedes), Jenna Ushkowitz (Tina), Mark Salling (Noah « Puck » Puckerman), Naya Rivera (Santana López), Heather Morris (Brittany Pierce) et Harry Shum Jr. (Mike Chang)

Nouveaux : Chord Overstreet (Sam Evans), Darren Criss (Blaine Anderson) et Ashley Fink (Lauren Zizes)

Série américaine
Genre : Comédie, Comédie musicale
Format : 42mn
Nombre d’épisodes : 22

Professeur d’espagnol au sein du lycée McKinley, Will Schuester décide de prendre la direction du club de chant de son établissement, laissé bien mal en point par son prédécesseur. Ravivant dans le même temps ses aspirations de jeunesse et la jalousie de sa femme, Will va déployer tout son enthousiasme afin de constituer un nouveau groupe, composé de plusieurs élèves n’ayant rien à voir les uns avec les autres. Losers, footballeurs, intellos, pom-pom girls… Tout ce petit monde va tenter de cohabiter tant bien que mal afin de ramener le « Glee Club » au prestigieux rang qu’il tenait bien des années auparavant…

Bourrés de clichés mais bizarrement la chimie prend. Ce mélange de vie scolaire et de comédie musicale, un cocktail bien connu des spectateurs de M6 (Uno, Dos, Tres), distille à compte-goutte une espèce de poison qui envahit votre organisme et le rend complètement accro tel de la drogue ou un McDo.

Après une première saison qui jouait surtout sur la carte de la nouveauté, on attendait Glee au tournant. La série allait-elle réussir là où de nombreux compères ont échoué ? A savoir : prolonger l’expérience. Comme pour l’amour, l’attrait de la nouveauté est enivrant mais elle finit par lasser.

Pour les premiers épisodes, on se demande comment ils vont bien pouvoir réussir à nous capter. La série connait quelques errements mais finalement trouve sa voie en redistribuant les couples ce qui permet de rendre la partie comédie romantique moins barbante et donner quelques peps avec des histoires bien salaces. Certains sujets abordés sont bien loin d’être plan-plan: homosexualité sans tabou, sexe, alcool. Chaque semaine survient un nouveau thème qui sera représentée musicalement et du beau monde défile (Britney Spears apparaît, on a les chansons de Justin Bieber, Barbra Streisand et j’en passe).

Mais la grande star de cette saison est la magnifique, la sublime, l’excitante, une des plus belle femmes du monde : Gwyneth Paltrow. Elle apparaît dans quelques épisodes pour y distiller sa cool-titude. Son personnage d’Holly Holliday est très attachant. N’oublions pas non plus Coach Beiste, un des meilleurs personnages de la saison qui donnera un épisode très drôle et très émouvant. Aussi on notera de brèves apparitions de la future star : Charice Pempengco.

De l’autre côté, Sue Sylvester ne change pas, toujours aussi méchante, aux répliques acides (dommage qu’elle ait arrêté ses blagues sur la coiffure de Will, j’attendais ça à chaque épisode). Et les membres du Glee Club sont toujours aussi tarés. Notons une nouvelle venue, Lauren Zizes un personnage qui montre que Glee n’est pas une série comme les autres. Elle joue une championne de catch, un personnage pourtant peu attirant physiquement et obèse qui finit par nous charmer avec sa confiance et son humour.

Glee continue son bonhomme de chemin en nous livrant à chaque épisode un peu de bonheur, de larmes, de rires et surtout… de musique. On espère que Glee ne mourra jamais.

Son épisode culte : The Rocky Horror Glee Show.

Son final : naze. Ça s’arrête comme ça comme un vulgaire épisode.

Suite : Saison 3 confirmée

Note : 7/10

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