Critique : Equalizer 3

Après 2014 et 2018, la saga Equalizer est de retour en 2023 pour un troisième opus et le trio réalisateur / scénariste / star demeure inchangé. Dès lors, Equalizer 3 pourrait paraître sans surprise. Néanmoins, à la manière du présentateur du Grand Tour James May, Robert McCall décide de faire un tour en Italie. Sauf qu’on est loin du paisible road trip pour découvrir le pays. En effet, le mec avec deux C et deux L dans son nom décide de se confronter à une spécialité locale : la Camorra. Bref, pas le même délire que James May.

Si le changement de décor peut faire illusion un temps, surtout aidé par un McCall vieillissant, au final, on est dans un Equalizer très classique. Les méchants font leurs sales coups et finissent par commettre une erreur monumentale : marcher sur l’orteil de McCall. La formule est ultra classique, mais ça fait mouche grâce à des personnages secondaires attachants et des méchants vraiment méchants, bien aidés par des tronches de méchants et quelques barbaries faisant monter la rage.

Robert souffre de la comparaison avec John

Néanmoins, je vais avouer que cet opus m’a déçu au niveau des scènes d’action. Si la mise en scène demeure assez cool avec le coup classique du chrono lancé sur la montre, rien ne sort vraiment du lot. Ça fait d’autant plus mal quand on regarde le seul concurrent me venant en tête, John Wick, où les scènes deviennent de plus en plus folles (dans le bon sens du terme).

Dès lors, les seuls trucs m’ayant réellement plu sont le petit passage en mode vacances dans la ville fictive  Altamonte ayant des airs de Portorosso du film Pixar Luca et la réunion Man on Fire, presque 20 ans après. Quand même, on parle d’un de mes films préférés de tous les temps. Du coup, ça m’a fait quelque chose de retrouver Denzel Washington aux côtés de Dakota Fanning.