Critique : Companion

Si Companion a retenu mon attention au premier abord, c’est parce qu’il était à l’origine prévu que Zach Cregger le réalise. Un nom que j’ai retenu car son film, Barbare (2022), m’avait marqué par son efficacité et son intrigue surprenante. Finalement, Cregger a suggéré que Drew Hancock, auteur du scénario, le réalise. Mais pas de panique, on le retrouve à la production, en compagnie des trois autres producteurs de Barbare.

Ensuite, il y a eu la redoutable bande-annonce qui laissait transparaître une comédie romantique classique avant de prendre de surprise. Je me suis arrêté là, car Companion est typiquement le genre de film dont l’efficacité vient principalement de ses rebondissements de situation. Donc, le voir sans rien savoir décuple son efficacité.

Hommage à Patrick

Je savais quelques trucs vu la première bande-annonce et l’affiche, donc le premier (ou plutôt le deuxième, techniquement) twist ne m’a pas vraiment surpris. Mais la suite offre de belles surprises (sans oublier un génial clin d’œil au Robert Patrick de Terminator 2 : Le Jugement dernier), mais chut, je ne dis rien de plus. Le tout avec des acteurs très sympathiques et une réalisation solide (j’ai adoré la façon dont le titre du film apparaît).

En fait, 80 % du film sont d’une efficacité redoutable, avec un humour noir très réussi. Mais comme souvent avec ce genre de bobines (à savoir, le thriller à twists), la fin est casse-gueule, et ça n’a malheureusement pas manqué pour Companion. Pour moi, cela revient vers des rails trop classiques. Du coup, cela m’a laissé un arrière-goût amer, que Barbare avait justement réussi à éviter.