Critique : Agatha All Along – E4 « Loin de la maison, écoute ma chanson »

Après le sacrilège de la semaine dernière (Miss Hart <3), j’ai lancé l’épisode bien décidé à la retrouver. Mais non, aucune empathie chez Marvel, le deuxième plan de l’épisode est un gros plan sur le visage MORT de Sharon… Visiblement, les séries Marvel Studios, pardon Television, aiment bien assassiner des personnages aimés sans espoir de retour. Non, Maria Hill, je ne t’ai pas oubliée.

Heureusement que ces cons savent comment se faire pardonner. En faisant revenir une de mes actrices préférées, la pétillante et inégalable Aubrey Plaza. Son entrée est énorme. Elle semble également avoir pris le relais de mademoiselle Hart dans le registre comique, comme en témoigne sa façon de déambuler ou de lire un journal tranquillement sur le canapé pendant que le reste du sabbat est en mode panique.

Mais cela ne s’arrête pas là, car elle amène également une atmosphère émouvante et romantique au niveau de sa relation avec Agatha. Je comprends mieux pourquoi l’actrice a déclaré à Variety qu’Agatha All Along est probablement la production la plus LGBTQ+ du MCU. Précisant même que c’est pour cela qu’elle s’est engagée.

Les monstres sont (bien) là !

Quoi qu’il en soit, ça promet pour la suite. Surtout au vu des nombreux non-dits. Notamment autour du mystérieux fils. L’ado serait-il le fils d’Agatha ? Rio dit non, mais je me méfie de ses paroles. En tout cas, c’est bizarre de voir Agatha s’inquiéter pour quelqu’un. J’ai trouvé marrante la manière dont Agatha essaie de cacher le fait qu’elle soit émotionnellement touchée. Ça m’a toujours ému ce genre de relation, façon « je t’aime moi non plus ».

Tout cela est brodé autour d’un épisode permettant de comprendre le mécanisme de la Route. À chaque sorcière, son épreuve et cette semaine, ça tombe sur Alice Wu-Gulliver. Pour un amusant trip seventies, au niveau du look des personnages, des décors et même de la réalisation.

Je termine ma critique de la semaine sur la Ballade de Lorna. À mon goût, elle est moins efficace que la Ballade classique, mais l’effet est sympathique. Notamment avec la révélation de la malédiction dont le style rappelle les monstres de Werewolf by Night. Et n’oublions pas la mention d’un vampire. Les monstres sont dans le MCU ! Mention spéciale aux yeux visibles sur le masque. Légèrement flippant.

Bref, comme dit Rio dans l’épisode : « C’est quoi la suite ? ».