Critique : 3 Days to Kill

« Sur une idée originale de Luc Besson », lol !

Fiche

Titre 3 Days to Kill
Réalisateur McG
Scénariste Adi Hasak, Luc Besson
Acteurs Kevin Costner, Amber Heard, Hailee Steinfeld, Connie Nielsen, Tomas Lemarquis, Richard Sammel
Titre original Date de sortie 19 mars 2014
Pays France, États-Unis Budget 28 000 000 $
Genre Action, Comédie, Drame, Thriller Durée 1h 54
Ethan Renner est un redoutable agent secret résolu à renoncer à sa vie trépidante pour se rapprocher enfin de sa femme et sa fille, qu’il a longtemps tenues à distance pour les protéger. Lorsqu’on lui impose une ultime mission, il doit mener de front les deux combats les plus difficiles de sa carrière : traquer un dangereux terroriste et s’occuper de sa fille adolescente pour la première fois depuis dix ans…
3 Days to Kill Photo
Sur cette photo, on peut lire toute la panique qui se dessine sur le visage de Kevin Costner à l’idée de prendre le métro parisien. On le comprend.

Critique

3 Days to Kill est une belle publicité pour la Cité du cinéma située à Saint-Denis, car une grosse majorité du film y a été filmée. C’est même de la promo pour Paris (pour s’amuser, on peut compter le nombre de fois que la Tour Eiffel apparaît à l’écran). Par contre, l’étiquette « remake de Taken » est totalement fausse, car les deux films n’ont pas finalement pas grand-chose à voir.

Là où Taken livrait une heure et demie d’action effrénée sur du bon suspense, 3 Days to Kill s’oriente vers un melting-pot de genres à s’en donner mal à la tête : comédie, action, thriller, espionnage, drame, publicité pour Paris. Dès lors, presque deux heures semblent être une durée raisonnable. Seulement une demi-heure aurait pu être facilement enlevée en supprimant un personnage. Celui d’Amber Heard.

Rassure-toi Vanessa, Johnny Depp a fait une belle connerie avec Amber.

L’actrice est tout simplement catastrophique ! Comme si depuis qu’elle sort avec l’ex de Vanessa Paradis, elle n’en avait plus rien à foutre du cinéma. Elle apparaît ici dans un rôle copié-collé sur celui qu’elle incarnait dans Machete Kills. Une espionne adepte du « je vais te chauffer à mort jusqu’à que tu aies mal aux couilles sauf qu’en fait, je ne suis pas si sexy, tout ça, c’est dans ma tête ». Le pire ? Son rouge à lèvres. C’est des salauds dans son entourage ! Personne ne lui a dit que ça ne lui allait pas. Avec ce maquillage, elle s’approche plus de Bozo le clown que de la véline. Parfaitement ! Après, son personnage est tellement caricatural qu’on se demande bien pourquoi il a été créé. Il a des comportements stupides comme accélérer à fond dans Paris et manquer de renverser des piétons. Ça, alors qu’on est une espionne CIA, ce n’est pas ce qui se fait de mieux niveau discrétion et réalisme, sans compter sur le fait que ça ne sert à rien (imaginez, une seconde qu’elle en renverse un, bonjour, l’incident diplomatique). Un zéro pointé sur toute la ligne pour ce personnage et son interprète. Et je ne me trouve pas sévère, juste juste (mais pas de Leblanc dans les parages).

3 Days to Kill a donc fort à faire pour surmonter ce handicap monstrueux. Heureusement, Kevin Costner a suffisamment de charisme et de talent pour ne pas donner envie de quitter la salle. Par contre, il faut savoir que 3 Days to Kill n’est pas dans le même style que Taken. Il n’y a que très peu de scènes d’action. Une, efficace, à l’ouverture (même si la course-poursuite finale est à mourir de rire à cause de la gestuelle de l’Albinos – en gros, quand le méchant court, on a l’impression de voir un mec qui caricature un homo), quelques courses-poursuites dans Paris et à la fin.

Un téléfilm TF1 avec Kevin Costner. Ce n’est pas tous les jours.

En effet, le nouveau long-métrage de McG préfère se concentrer sur la relation père-fille entre les personnages de Kevin Costner et Hailee Steinfeld (révélation de True Grit et vue récemment dans l’efficace La Stratégie Ender). Le niveau global n’est pas très haut au point qu’on a parfois l’impression de regarder un téléfilm TF1. Mais bon, Costner, quoi ! Et puis, dans un téléfilm TF1, tu n’as pas le papa qui casse la gueule (et pas gentiment) à ces petits cons qui essaient de violer sa fille. Y aussi quelques blagues marrantes comme la perruque ou le vélo sans compter les interrogatoires du Français et de l’Italien. À bien prendre au second degré !

Les méchants ? Parlons-en. Bon, l’Albinos. Il fait flipper au début, puis on l’a vu courir. Il ne reste plus que le big boss : Le Loup (de Wall Street ?). Avec un tel nom, on s’attend à un cousin éloigné du Chacal incarné par Bruce Willis. Sauf que non, … Il est encore pire que l’Albinos. Oui, c’est possible. Pour finir, une belle mention pour le duel final. À mourir de rire. Non, non, je ne raconte pas, tu verras, c’est énorme.

Conclusion

Bon, EuropaCorp. Il ne faut pas s’attendre à des miracles, hein. Sinon dans l’ensemble, ça tient la route. Par contre, Amber Heard, c’est juste pas possible !
+ – C’est marrant parfois
– Kevin Costner
– N’est pas un remake de Taken
– Amber Heard (entre nous Johnny, t’es sûr de toi ? Elle ?)
– Méchants foirés
– Ça ne vole pas super haut
– 2h, sérieux ?
4/10
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