Captain America : Le Soldat de l’hiver ne déroge pas à la règle des films Marvel Studios et propose deux scènes post-génériques : une, indispensable, survenant avant le générique sur fond noir et une autre, tout à la fin.
La première scène post-générique introduit Avengers : Age of Ultron.
On découvre le leader de l’HYDRA, le Baron Wolfgang von Strucker (incarné par Thomas Kretschmann) avec son légendaire monocle. Ce dernier discourt avec un autre personnage et fait comprendre que l’HYDRA est loin d’être morte. On peut aussi apercevoir le fameux bâton équipé par Loki durant les événements d’Avengers. Le Baron von Strucker explique qu’ils ont réussi à exploiter le pouvoir du bâton. Mieux même (ou pire), ils ont été capables d’aller encore plus loin qu’ils n’avaient imaginé. Durant leur dialogue, le Baron et son comparse traversent plusieurs couloirs nous laissant entrevoir pas mal de mains d’œuvres en arrière-plan. On comprend vraiment que l’HYDRA prépare un énorme plan et que son échec dans le nouveau film Marvel n’est qu’un contretemps – « coupez un membre, deux repoussent » tel est le leitmotiv de l’HYDRA.
Le Baron von Strucker fait des mystères sur un fait encore plus intriguant que l’exploitation du bâton. Finalement, il s’arrête face à la caméra et balance deux mots qui font frissonner tout fan de comics : « Les Jumeaux ». La caméra change de position et nous laisse voir ce que voit le Baron. Un homme et une femme, isolés dans deux cellules conjointes.
L’homme semble être mal et se déplace très rapidement tel Flash. Oh my god, c’est Quicksilver (Vif-Argent) ! Incarné par Aaron Taylor-Johnson (Kick-Ass), ce dernier est un mutant dont le pouvoir est une vitesse surhumaine. Il est aussi le fils de Magnéto dans l’univers Marvel des comics, mais étant donné que Marvel Studios n’a pas les droits sur les Mutants (ils appartiennent à 20th Century Fox), nul doute que ses origines vont être changé. Par contre, Pietro Maximoff (son nom civil) est toujours le frère jumeau de…
… Wanda, plus connue sous le pseudo de Scarlet Witch (La Sorcière rouge). Incarnée par Elizabeth Olsen (Martha Marcy May Marlene), Wanda est une mutante comme son frère et, en plus d’être une sorcière (comme le docteur Strange, cité dans Captain America : Le Soldat de l’hiver et qui sera bientôt le héros d’un film Marvel), a des pouvoirs bien plus puissants. Elle est capable de modifier la réalité. D’ailleurs, le fait que la scène post-générique se termine sur une note sombre avec Wanda qui écrase les cubes qu’elles faisaient léviter ne laisse pas de place aux doutes.
À noter que cette scène a été réalisée par Joss Whedon, réalisateur d’Avengers: Age of Ultron.
La deuxième scène post-générique est nettement moins indispensable et beaucoup de gens risquent de l’avoir zappé. Après tout, ce n’est pas évident de trouver le courage de rester jusqu’au bout du générique et on passe un peu pour un guignol : « Regarde les mecs-là, ils restent jusqu’au bout du générique. Ce sont vraiment des geeks ! ». Sans compter sur les potes qui te font : « Mais non, y a rien ! ». Du coup, je me suis battu et sacrifié pour vous et votre honneur. Je suis resté jusqu’au bout afin de pouvoir vous la décrire.
On y voit Bucky (le soldat de l’hiver) à l’exposition consacrée à Captain America et ses Howling Commandos. Camouflé sous une capuche, il marque un temps d’arrêt devant sa fiche descriptive. Celle-là même que Steve Rogers avait vu un peu plus tôt dans le film. Gros plan sur le visage de Bucky. On y lit une volonté de découvrir sa véritable identité. Fondu noir.
La critique du film : Captain America : Le Soldat de l’hiver.