Fiche
D’après le roman There Are No Spies de Bill Granger | |
Titre | The November Man |
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Réalisateur | Roger Donaldson |
Scénaristes | Michael Finch, Karl Gajdusek |
Acteurs | Pierce Brosnan, Luke Bracey, Olga Kurylenko, Bill Smitrovich |
Titre original | – | Date de sortie | 29 / 10 / 2014 |
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Pays | États-Unis | Budget | – |
Genre | Action, Espionnage, Thriller | Durée | 1h 48 |
Il n’y a pas pire ennemi que celui que l’on a formé. Peter Deveraux est un ex-agent de la CIA réputé pour sa redoutable efficacité et un passé trouble. Contacté pour assurer la protection d’Alice Fournier, responsable d’un centre d’accueil pour réfugiés, dont le témoignage pourrait compromettre l’un des favoris à l’élection présidentielle russe, Devereaux comprend rapidement qu’il a été manipulé et qu’il est devenu la cible de son ancien élève, David Mason… |
Critique
Avec The November Man, le réalisateur Roger Donaldson retrouve Pierce Brosnan qu’il avait dirigé dans Le Pic de Dante. Ce dernier ressort du placard le costume de l’espion secret pour cette adaptation d’un vieux roman (1987) qui devrait inaugurer une nouvelle franchise. Une franchise qui fleure bon les feuilles mortes.
Quand arrive le mois de novembre, les feuilles tombent…
Difficile de se montrer pleinement convaincu par The November Man tant le long-métrage accumule les séquences sans surprises à l’exception d’une excitante séquence où Olga Kurylenko se déguise en call-girl pour approcher le grand méchant loup. Équipée d’une jupe moulante et surtout ultra courte et affabulée d’une perruque, Olga rappelle qu’elle n’a pas été une James Bond Girl pour rien. Malheureusement pour elle, ce fut un des plus mauvais épisodes de la saga (Quantum of Solace).
Pour le reste, le film arrive parfois à se montrer efficace grâce à un Pierce Brosnan qui n’a pas perdu la main (d’espion). Pour tout vous dire, plusieurs fois dans le film, j’ai cru voir James Bond. J’ai été même jusqu’à imaginer le film en suite officieuse du 007 version Brosnan. The November Man raconte sa confrontation avec son ancien élève (dommage que ce ne soit pas Daniel Craig, niark, niark). Malheureusement, hormis sur la première scène des retrouvailles, cette lutte se révèle bien pâlotte. On est loin de La Recrue, autre film de Donaldson où un vieil Al Pacino devait calmer un Colin Farrell atteint de « Ramboite » sévère.
… mais, quand le November Man passe, ce sont les hommes qui tombent.
Au niveau de l’espionnage, j’avoue avoir été surpris en découvrant la véritable identité du méchant, même si en y réfléchissant, c’était logique. C’est bien ça le problème, le film n’a jamais réussi à m’impliquer du coup, je me contentais de suivre les déambulations du héros sans me creuser les méninges. Pour l’action, c’est un peu du même acabit. Rien d’emballant, mais j’avoue m’être bien marré en voyant comment Donaldson a été touché de « Snyderite ». Il faut dire que le réalisateur balance un nombre de ralentis un poil élevé. Par contre, j’ai bien aimé l’assassin envoyé par les Russes. Dommage qu’elle (oui, c’est une femme) soit si peu exploitée, elle avait du charisme. Aussi, un point qui me dérange : le héros et son élève n’hésitent jamais à tuer des collègues. C’est même parfois choquant.
Par Christophe Menat, le .
Conclusion
The November Man est un film d’espionnage qui se contente du minimum. Ça se regarde et ça s’oublie aussi tôt. |
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–
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4/10 |