Fiche
Titre | Blackout Total |
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Réalisateur | Steven Brill |
Scénariste | Steven Brill |
Acteurs | Elizabeth Banks, James Marsden, Gillian Jacobs, Sarah Wright, Ethan Suplee |
Titre original | Walk Of Shame | Date de sortie | 21 mai 2014 |
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Pays | États-Unis | Budget | – |
Genre | Comédie | Durée | 1h 35 |
Meghan, présentatrice télé d’une trentaine d’années, a passé une sale journée. Non seulement elle vient de se faire larguer par son fiancé, mais elle n’a pas obtenu la promotion qu’elle convoitait… Pour lui remonter le moral, ses copines l’emmènent faire la fête toute la nuit. Mais le lendemain matin, elle se réveille dans le lit d’un parfait inconnu, sans argent, ni téléphone portable. Alors qu’elle parvient tout de même à consulter sa messagerie vocale, elle apprend qu’elle est de nouveau en lice pour décrocher le boulot de ses rêves. Arrivera-t-elle à temps à la chaîne de télé pour passer une audition ? Rien n’est moins sûr… |
Critique
Avec Blackout Total, ne vous attendez pas à un Very Bad Trip au féminin malgré son titre français bien trompeur. Pour savoir de quoi parle le nouveau film avec la sexy Elizabeth Banks, le titre original, Walk of Shame, est bien plus parlant. Il s’agit d’une illustration de la fameuse Marche de la honte propre à la culture américaine qui symbolise le chemin de retour entrepris dans un état honteux, suite à une fête largement alcoolisée ou après avoir tiré un coup d’un soir.
D’un trait de la culture américaine, Steven Brill qui cumule ici les casquettes de réalisateur et scénariste développe une sorte de la pire Walk of Shame de tous les temps à base de situations abracadabrantesques. Le bonhomme cite même L’Odyssée d’Homère dans une interview, c’est dire.
Sans hésiter, l’atout numéro de Blackout Total, c’est la petite robe jaune moulante et courte que porte Elizabeth Banks durant une grosse majorité du film. Cela permet de vraiment iconiser le personnage et je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir un petit sourire mental quand je voyais Elizabeth piquer un petit sprint avec cette robe, des talons aiguilles et ses mains disposées de façon à conserver l’équilibre.
La petite Robe jaune offre une belle concurrence à la petite Robe noire.
Avec cette robe, l’actrice américaine va se mettre dans bien de situations loufoques (dans l’une d’elles, on peut voir un nouveau venu de la saison 4 de The Walking Dead dans un rôle à contre-pied) où elle mettra à contribution son visage félin pour montrer la détresse de son personnage de façon à la fois amusante et mignonne.
Mais bon, il faut avouer que Steven Brill a bien du mal à tenir le rythme du film (au bout d’un moment, on se demande si ça va bientôt se terminer, un comble pour un film qui dépasse à peine l’heure et demie) sans compter sur les situations finalement peu excitantes mises à part la crack house et le chat (qui a bien mérité sa place sur l’affiche). Elizabeth Banks a beau déployer toute sa panoplie, elle n’arrive pas à tenir le film sur ses talons aiguilles. Ce n’est pas pour rien si l’actrice n’a jamais réussi à débloquer un premier rôle mémorable en 16 ans de carrière. Elle n’est jamais aussi bonne que dans un rôle secondaire. Une position où Gillian « Britta de Community » Jacobs commence à prendre ses marques à défaut d’être elle aussi marquante.
Conclusion
Partant d’une idée plutôt pas mal sur papier : mixer L’Odyssée d’Homère avec la marche de la honte, Blackout Total est finalement beaucoup trop classique et peu inspiré. Ce n’est pas cette fois-ci qu’Elizabeth fera sauter la Banks dans un premier rôle. | |||
+ | – La petite Robe jaune – Elizabeth Banks quand même – Le chat – Le bêtisier du générique d’ouverture |
– | – Peu de situations marquantes – Un peu longuet – Répliques fades |
4/10 |