Critique : Stellar Blade

Depuis sa présentation, Stellar Blade m’a toujours intrigué (pas pour l’apparence physique de son héroïne). Mais à sa sortie, j’avais déjà de nombreux jeux sur le gril. Par conséquent, je l’avais négligé. Ce n’est qu’après avoir découvert une collaboration avec NieR:Automata (2017) que mon intérêt s’est ravivé. En effet, NieR:Automata est l’un de mes jeux préférés de tous les temps.

C’est avec ce featuring que j’ai appris que le jeu développé par PlatinumGames avait servi d’inspiration à Shift Up pour Stellar Blade. Chut, il ne m’en fallait pas plus !

Au final, qu’est-ce que ça m’a fait du bien après un Dragon Age trop classique ! L’histoire est plaisante à suivre (en évitant principalement les gros trous dans sa narration), surtout combinée avec ce gameplay aux petits oignons. On est sur de l’action-RPG moderne, avec des combats réguliers et quelques phases de plateforme, des niveaux en mode couloir et d’autres semi-ouverts. Ce qui ressort principalement pour moi, c’est la recherche poussée de la diversification pour éviter la monotonie. En effet, c’est ce dernier point qui m’agace souvent dans les jeux où je finis par m’ennuyer.

Un gameplay nerveux et addictif

Point de ça dans Stellar Blade, tant l’aventure a un rythme effréné malgré une grosse durée de vie (environ 25 heures en faisant pas mal de quêtes secondaires pour finir l’histoire). Il y a même des phases de jeu qui m’ont totalement pris par surprise, comme l’avaient fait les NieR en leurs temps. Le cœur du jeu, les combats, sont une grosse réussite. On sent clairement la montée en puissance au fil de l’avancée et la découverte des nouvelles compétences est un régal à chaque fois.

Ce que j’ai adoré, c’est qu’il n’y a pas vraiment d’éléments superflus dans le gameplay. Tous les éléments doivent être maîtrisés, comme la parade, les coups spéciaux, l’esquive, etc., pour arriver à bout des ennemis les plus coriaces. Certains boss sont particulièrement retors, mais ce que j’ai apprécié, c’est qu’ils ne sont pas abusifs. Un plaisir m’ayant rappelé Elden Ring (Radahn, consort de Miquella mis à part). Bref, chaque affrontement est un délice et chaque victoire, une jouissance (avec une mention spéciale pour le boss final).

Graphiquement, le jeu est superbe. Plusieurs fois, je me suis arrêté pour admirer le paysage, parfois écrasé par son immensité. Juste un petit bémol : le charisme des héros principaux laisse un peu à désirer comparé à celui des ennemis ou des personnages secondaires. La diversité des ennemis est un plus. Chaque zone propose de nouveaux ennemis, ce qui évite les répétitions. Je regrette seulement la réutilisation de certains boss.