Une baston du dimanche
Fiche
Titre | Message from the King | Titre VO | – |
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Réalisateur | Fabrice Du Welz | Scénaristes | Oliver Butcher, Stephen Cornwell |
Acteurs | Chadwick Boseman, Luke Evans, Teresa Palmer, Alfred Molina | ||
Date de sortie | 10 / 05 / 2017 | Durée | 1h 42 |
Genre | Action, Thriller | Budget | 10 000 000 $ |
En provenance de Cape Town, Jacob King débarque à Los Angeles à la recherche de sa sœur disparue. Avec un billet retour pour l’Afrique du Sud sept jours plus tard, et 600 dollars en poche. Au bout de 24 heures, il découvre que sa sœur est morte dans des circonstances étranges… |
Critique
Attention, cette critique contient des spoilers…
Message from Who ?
Jacob vient tout droit d’Afrique du Sud pour chercher sa sœur suite à un message inquiétant.
Jacob est plein de mystères autour de lui et on doit déjà supporter le fait qu’il a des mystères à résoudre.
Le complexe du personnage antisocial et docile à la fois questionne énormément sur sa place dans l’histoire qui lui est attribuée.
Le film démarre au quart de tour, ce qui est un avantage. Car on ne s’endort pas dans les premières minutes.
Il fait la rencontre de l’amie de sa sœur Trish qui lui confie un sac qu’elle lui aurait laissé.
Elle est morte la pauvre. Torturée puis tuée. Jacob décide de faire une enquête et ne tarde pas à retrouver les ravisseurs de sa sœur.
Ce fameux sac est le moteur du film. Des photos de soirées et un carnet conduisent notre héros au chevet de gangsters de type russes avec qui ça va taper.
J’aimerais tellement trouver quelque chose de bon à faire ressortir de ce film, mais il me penser à un film de Jean-Claude Van Damme direct to DVD.
Le type débarque avec une chaîne de vélo et tape sur tout le monde et demande à envoyer un message du King à un mec qui vient de se faire briser la mâchoire.
Message en cours d’acheminement : les personnages
Son enquête conduit à un dentiste qui semble bien connaître sa sœur.
Luke Evans qui incarne le dentiste escroc, criminel corrompu. Il soigne les plus gros bonnets du banditisme. Il est le catalyseur des bandits. Il a les crocs et il ne jure que par les dents. Il n’est pas le gros bonnet du film, mais son statut de dentiste fait de lui le plus dangereux d’entre tous.
On le voit bien quand il fait face à un producteur qu’il fait chanter pour obtenir des sous.
Alfred Molina (Spider-Man 2) joue un rôle de producteur de ciné-tv aux mains sales qui attire l’attention de notre fameux King au point de le conduire à la quincaillerie. Eh oui ! Vous l’aurez bien deviné, notre héros devient gangster de quincaillerie.
C’est le seul passage qui m’a fait un peu sourire en pensant à Walter White (Breaking Bad) aussi un gangster de quincaillerie.
Tom Felton (Harry Potter) fait une apparition rêvée dans ce film. Je regrette que son rôle ne soit plus long, car le personnage qu’il incarne aurait pu mettre de l’humour dans cette daube.
Et il y aura aussi une femme. Heureusement qu’il y a une femme puisqu’on se ferait chier deux fois plus. Teresa Palmer joue le rôle d’une maman camée caissière et peut-être prostituée. C’est la femme de la providence. La Claire Temple (Marvel) du film. En gros, on la place dans des plans du film et c’est à se demander ce qu’elle y fout.
Est-ce que c’est pour rendre le personnage incorruptible ? Va savoir…
Message au King : Vous avez reçu un sms
Toujours est-il que je pleure mes 6 euros 80. Tout seul dans le noir et un lundi putain ! Ouf ! Il y a personne. Je me lâche.
La fin du film est terrible pour moi en tout cas. Je sais qu’il est bon cet acteur. Il est charismatique. Mais… Le film. Laisse tomber. Mais j’en suis même jusqu’à me demander pourquoi ce film. Chadwick, tu as pris quoi ?
C’est vrai, on dirait un film série B tout droit sorti d’une usine de recyclage. C’est un virage à 180° pour Black Panther. Je ne nie pas cependant que les plans soient bons. Le portrait met très bien en valeur les personnages que l’on en oublie le paysage.
Par Nick Songs, le 22 mai 2017.
Conclusion
Message from the King est un juste un sms envoyé au mauvais destinataire : mon porte-feuille. Les producteurs de Drive ont un peu fumé la moquette sur ce projet. J’essaie d’être optimiste, mais je n’y arrive pas. Ne t’emballe pas trop. Ce n’est pas le plus nul, mais pas non plus le meilleur de l’année. Les choix de casting sont très très bons. Mais l’implication imposée aux acteurs est trop faible par rapport à l’intérêt du film. Ce qui rend le résultat un peu disproportionné par rapport aux attentes prévues qui ne sont qu’un écran de fumée. Je préfère encore Les figures de l’ombre, un film bien plus intelligent que cette daube.
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3/10 |