Critique : Winning Time : The Rise of the Lakers Dynasty – Saison 2

Les boules avec Winning Time. Alors que je trépignais d’impatience en attendant la diffusion du dernier épisode de la saison 2, je tombe sur une mauvais nouvelle sur le web. C’est annulé. Pas le dernier épisode. Heureusement sinon je ne répondais pas de moi. Non, tout simplement, la série après cette saison. Bye, bye, saison 3 donc. Et ça se voit d’ailleurs sur ce dernier épisode où ils ont ajouté, un peu maladroitement, une dernière scène histoire de conclure comme il faut.

C’est un peu les boules, car comme en parlait si bien l’ami Coolson, Winning Time était une bouffée d’air frais avec son style atypique brisant les codes traditionnels. On avait un curieux mélange entre série classique et documentaire faisant tout pour entretenir le flou entre les images filmées et les images d’archive. Le tout sur un sujet me fascinant, la NBA d’une époque que je n’ai pas vécue me permettant de découvrir plein de choses.

Bon apparemment, certaines personnes concernées ont gueulé devant le contenu comme Jerry West ou Kareem Abdul-Jabbar disant que ce n’est pas la vraie vie. C’est une série en même temps, on imagine bien qu’ils ont changé certains trucs. Par exemple, la love interest de Buss dans cette deuxième saison, Honey, n’existe pas. Après, quand tu vois que même des documentaires arrivent à travestir la réalité. Dédicace à Formula 1 : Pilotes de leur destin.

Une deuxième saison moins maîtrisée

Quoiqu’il en soit, Winning Time était fascinant à regarder pour son style, son sujet et ses acteurs dont les ressemblances avec les vrais sont troublantes (sauf Jack Nicholson, lui, c’est flippant en mode Jack Nicholson de Wish). Néanmoins, il faut reconnaître que cette deuxième saison est moins maîtrisée que la première. Sans doute, parce que l’effet de nouveauté disparaît, mais aussi parce que certains sujets sont un peu chiants. Dédicace au premier épisode sur la paternité de Magic Johnson où j’ai été bien saoulé.

Heureusement, ça se rattrape au fil des épisodes en passant moins de temps dans la vie privée (perso, je m’en branle un peu) pour se concentrer sur le basket. J’ai adoré suivre la relation houleuse entre la star des Lakers et son entraîneur Paul Westhead ou l’évolution du légendaire Pat Riley. Par contre, j’ai perdu en intérêt pour le docteur Jerry Buss. J’ai trouvé que ça tournait un peu en rond. En tout cas, je comprends mieux pourquoi ils ont créé le personnage d’Honey à partir de plusieurs femmes sinon ça aurait été pire.

Au niveau des matchs, seul le dernier épisode revenant sur la confrontation en Finales entre les Lakers et les Celtics est au top avec une mention spéciale à Larry Bird. Je ne me souviens plus pour la première saison, mais sur celle-ci, j’avais été étonné par le faible nombre de matchs reproduits. Une histoire du budget ? Petite déception concernant l’aspect tactique assez faible. Pourtant, il y avait de quoi faire entre Westhead et Riley.