Critique : She-Hulk : Avocate – S1E7 « Le Refuge »

Attention, cette critique contient des spoilers

Annonce à ceux qui sont là pour Daredevil. Non, l’homme sans peur n’apparaît toujours pas cette semaine. Rendez-vous au prochain épisode.

« Coucou, Princesse. Trop mimi. »

Les autres, alors cette semaine ?

Pour le coup, j’ai beaucoup aimé la réalisation de la première partie. La caméra se permet des plans jolis et malins. En quelques minutes, on arrive à nous résumer la classique love story avec ses premiers dates. Le tout sans aucun dialogue, juste la musique et les textos s’affichant à l’écran. Jusqu’à arriver à l’inévitable ghosting.

Puis la bifurcation inattendue. On va au refuge d’Emil Blonsky. Personnellement, j’ai été surpris de la visite, car je m’attendais à un truc glauque façon secte. Surtout, avec le contrôleur en mode panique à l’idée d’aller contrôler l’Abomination. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant ce magnifique havre de paix. Franchement, ça m’a donné envie d’y aller pour me ressourcer.

Encore une fois, la réalisation fait mouche durant le passage où Jen tente de trouver du réseau.

« Il était dans le « Précédemment » ? Peu importe. On va l’y mettre. »

J’ai bien aimé le gang (« On est pas un vrai gang, hein ? Précise-le au comité de probation. ») avec qui on fait connaissance. Chacun est délirant, avec son style bien à lui. On reste dans l’esprit loufoque de la série avec un amour donné aux personnages secondaires improbables. Mention spéciale au passage où Jen retrouve le Démolisseur l’ayant attaqué derrière chez elle. Le côté méta de She-Hulk : Avocate refait mouche avec Jen invoquant le « Précédemment » pour nous rappeler de qui il s’agit.

Pour le reste, l’échange avec le groupe permet à la série de faire une pause sur une surprenante aire de repos, car versant vers le drame. Durant cet arrêt, on touche au fil conducteur (et but) de la série : le problème d’identité de Jen entre Jennifer Walters et Miss Hulk. Elle n’a pas peut-être pas la dissociation de personnalité de son cousin, mais elle a tout de même des problèmes d’identité qu’elle a tenté de foutre sous le tapis. J’ai trouvé ce monologue plutôt émouvant, car il touche des points tout à fait vrais. En plus, cela renvoie à un thème universel, sommes-nous aimés pour notre argent/célébrité/corps/… ou pour que nous sommes.

Pour finir, il y a une blague que j’ai adorée. Celle où après que le Démolisseur ait indiqué « Il faut envisager la possibilité qu’il ait voulu t’ignorer. », t’as le « vampire » qui surenchérit avec « Ou ton sang. ». Vu la prévisibilité du rebondissement lors du climax, balancer une blague sur cette prévisibilité est juste génial !