Critique : Nicky Larson

Enfin, une adaptation réussie pour City Hunter

Fiche

Titre Nicky Larson Titre VOShiti Hanta
Réalisateur Yûichi Satô Scénariste Tatsuro Mishima
Acteurs Ryohei Suzuki, Misato Morita, Masanobu Ando, Asuka Hanamura
Date de sortie25 / 04 / 2024 (Netflix) Durée1h 42
GenreAction, Comédie, Mystère, Policier, Romantique Budget

Tireur d’élite et éternel séducteur, le détective privé Nicky Larson fait équipe à contrecœur avec la sœur de son ancien partenaire pour enquêter sur la mort de ce dernier.

Critique

Après des débuts difficiles, Netflix semble avoir trouvé son rythme de croisière dans les adaptations en prises de vues réelles de mangas. Et ce n’est pas ce Nicky Larson qui fera dire le contraire.

Le choix de Netflix

Alors certes, le long-métrage de Yûichi Satô souffre d’une réalisation trop sommaire pour être marquante, mais il arrive tout de même à proposer une aventure jouissive. Notamment grâce à un très grand Ryohei Suzuki dans le rôle, hélas, il faut bien le dire, de Nicky Larson.

Petite pause pour tacler la décision de Netflix France. Pourquoi diable avoir décidé de garder les noms de la version Club Dorothée de City Hunter ? Si c’était pertinent pour le film de Philippe Lacheau, Nicky Larson et le Parfum de Cupidon (2018), car l’intention était justement d’adapter cette version, là, on est clairement sur du City Hunter pur et dur même si modernisé, donc au Japon. Du coup, ça fait vraiment chelou de voir un Japonais s’appeler Tony Marconi, surtout plongé au milieu de noms japonais. N’en parlons même pas du malaise quand on écoute la VO.

Ryohei Suzuki, le parfait Ryo Saeba

Bref, oublions ce sacrilège et revenons à Ryohei Suzuki. Lui, il m’a scié. Il arrive à jouer aussi bien le côté bouffon que le côté sérieux du personnage, et pourtant il s’agit d’un grand écart digne de celui de JCVD. Il enchaîne les prestations marrantes, mais du truc vraiment marrant, car sortant de nulle part. Mention spéciale à la séquence de la chanson de la banane suivie de la révélation lorsqu’il pénètre dans les locaux du chef mafieux ou encore la géniale séquence des photographes pervers.

Quand vient le moment de l’action, Ryohei Suzuki balance des chorégraphies de haut niveau et surtout fait preuve de charisme pour rendre son personnage de Ryo Saeba badass. Côté pervers, évidemment, le personnage a été adouci par rapport à ses origines pour coller aux nouvelles mœurs, mais c’est toujours aussi drôle de le voir en dragueur invétéré accro au porno.

À ses côtés, peu de rôles marquants si ce n’est Misato Morita (Laura Marconi / Kaori Makimura) qui parvient à ajouter un peu d’émotion et forme avec Ryohei Suzuki un joli duo donnant envie d’avoir un City Hunter 2.

Par espérant un deuxième opus avec une meilleure réalisation.

Conclusion

City Hunter, incompréhensiblement traduit en Nicky Larson par Netflix, est une adaptation fort sympathique grâce à un excellent Ryohei Suzuki qui arrive à faire cohabiter le côté bouffon de Nicky Larson / Ryo Saeba avec son côté sérieux. Bref, de nombreux moments marrants et des scènes d’action fun. Dommage alors que la réalisation soit beaucoup trop plate.

+

  • Ryohei Suzuki exceptionnel
  • Pas mal de moments marrants

  • Réalisation sommaire
6/10
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