Critique : Dying Light

Dead City

Fiche

Titre
Dying Light
Éditeur Warner Bros
Développeur Techland
Plate-forme PC, PlayStation 4, Xbox One Date de sortie 27 / 01 / 2015
Genre Action, Aventure, Survival horror Testé sur PC
Image du jeu vidéo Dying Light développé par Techland et édité par Warner Bros
« Hé, mais c’est la vieille de Jusqu’en enfer ? Me lance pas de sorts, sale sorcière ! »

Critique

Tadada. Le nouveau jeu par les développeurs de la saga Dead Island. Mouais, vu combien j’ai apprécié les Dead Island, je ne suis pas sûr que ce soit pour moi, mais bon, on est dans une période de désert vidéoludique, donc je me suis tout de même laissé tenter (on ne refuse pas un petit peu d’eau à moins d’être complètement fou ou que le mec qui t’en propose a une tronche vraiment, mais vraiment chelou).

Dead Island, je n’ai jamais pu blairer le jeu. Un jeu en Open World, c’est sympa, mais quand la plupart des missions consistent à faire des allers-retours non-stop pour aller chercher des objets de l’autre côté de la map et que l’histoire a pris une semaine de congé, ça finit par me rendre dingue. Pour tout vous dire, au bout de plusieurs sessions d’une heure, j’ai fini par désinstaller le jeu sans le finir (ce qui est exceptionnel pour moi).

Mon papa, c’est Dead Island. Ma maman, c’est Mirror’s Edge.

Ce n’est pas donc étonnant de savoir que j’ai commencé Dying Light avec des réserves. Finalement, j‘ai été emballé avec l’ouverture où on commence à bord d’un avion avant de se jeter en parachute dans une ville infectée. On prend ensuite le contrôle pour découvrir la ville (plutôt jolie), pour killer nos premiers zombies, pour taper la discute avec les PNJ (l’animation faciale, ce n’est pas trop ça, on se croirait sur Fallout 3). En bref, on s’invite dans une fête plutôt sympa. Surtout, avec le gameplay proposé. Pour le décrire, il ne faut pas chercher loin, c’est Mirror’s Edge qui fait un enfant avec Dead Island : du Parkour avec des combats au corps-à-corps.

Puis, vint le temps de l’agacement. Les premières missions de la campagne sont catastrophiques et donnent envie de lâcher le jeu. Il faut dire qu’elles se résument à chercher un objet à un point A (souvent, le plus éloigné possible de la position actuelle – pour bien gonfler la durée de vie, mon enfant) pour ensuite le ramener là d’où on vient (du Dead Island dans le texte). Certes, ça colle avec le scénario proposé, encore, faudrait-il que celui-ci soit intéressant – parce que bon, ça respire la sensation de déjà vu permanente avec une forte influence de Resident Evil où le GRE remplace Umbrella. Au bout de six heures de jeu, j’ai lâché l’affaire…

Good night and good luck

Quelques jours après, je me suis retrouvé devant mon PC, et j’avais vachement soif, donc je me suis dit que j’allais lui donner une dernière chance. Et miracle, les missions deviennent bien plus intéressantes une fois passé les 40 % du jeu. Hasard ou pas, cela coincide avec le moment où on a enfin droit aux armes à feu. Ça rend les combats beaucoup moins chiants, avec l’avantage de ne rendre pas le jeu plus facile, surtout quand on est face à un groupe d’ennemis (ce qui arrive souvent). En tout cas, je vous conseille de prendre rapidement la compétence qui vous permet de vous imprégner de sang de zombies pour faire comme dans Walking Dead, c’est-à-dire devenir invisible à leurs yeux. Ça permet de passer sans soucis certains points vraiment chauds.

Quant à l’alternance jour/nuit, au cœur de la promotion du jeu, elle n’est au final qu’un simple gadget (la nuit, les ennemis sont plus puissants, point barre). Mais, je vous conseille vivement de ne jouer que la nuit. D’un parce que ça évite de perdre des points d’expérience, et de deux, parce que c’est bien plus stressant, donc cool.

Par Christophe Menat, le .

Image du jeu vidéo Dying Light développé par Techland et édité par Warner Bros
« C’est à moi que tu parles, c’est à moi que tu parles, bouffon ? Voilà que je vais te mettre… Euh… Non, monsieur, excusez-moi, je me suis trompé, je ne voulais pas vous frapper, c’est parti tout seul ! S’il vous plaît, soyez charitable. Me bouffez pas. »

Conclusion

Le début de la campagne est vraiment horripilant (les missions proposées sont inintéressantes et agaçantes vu qu’elles consistent principalement à traverser toute la ville pour récupérer ou faire un truc avant de revenir), fort heureusement, ça s’arrange au bout de quelques heures (une fois arrivé à la moitié de la campagne pour être plus précis) pour devenir plus prenant, sans toutefois aller jusqu’aux sommets du genre. En bref, Dying Light, c’est du Dead Island amélioré (et que j’ai réussi à finir).

+

  • La deuxième partie de la campagne
  • Le système de Parkour

  • La première partie de la campagne
  • Scénario indigent
6/10
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