Retrouver une vieille copine
Fiche
Titre | Bridget Jones : Folle de lui | Titre VO | Bridget Jones: Mad About the Boy |
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Réalisateur | Michael Morris | Scénaristes | Helen Fielding, Dan Mazer, Abi Morgan |
Acteurs | Renée Zellweger, Hugh Grant, Emma Thompson, Chiwetel Ejiofor, Leo Woodall, Colin Firth, Jim Broadbent, Gemma Jones, Isla Fisher | ||
Date de sortie | 12 / 02 / 2025 | Durée | 2h 04 |
Genre | Comédie, Drame, Romance | Budget | – |
Bridget Jones a cinquante-deux ans et deux enfants. Après le décès de Mark Darcy, avec qui elle a vécu dix ans de bonheur, elle est à nouveau en quête de l’homme idéal. Mais ce n’est pas si facile de se remettre sur le marché du célibat.
Critique
Retrouver Bridget Jones, pour moi, c’est comme des retrouvailles avec une vieille copine que j’avais perdue de vue depuis des années (pour le coup, depuis 2016 avec l’excellent Bridget Jones Baby). J’étais alors pressé d’avoir de ses nouvelles (accompagnées, j’espère, d’un tas de potins). Et j’ai pris une claque énorme. Pas au cinéma, mais à la découverte de la bande-annonce.
Mark Darcy est mort…
Oh mon dieu, ils ont tué Mark ! Espèces d’enfoirés, ou punaise, comme dirait Bridget Jones.
Et là, pas question de le faire revenir façon Kingsman.
La bande-annonce m’avait déjà touchée droit au coeur, avec cette magnifique scène où l’on joue justement avec nos retrouvailles avec M. Darcy. Jusqu’à ce que l’ouverture de cette porte nous confronte à la réalité.
Même si l’ouverture de ce Bridget Jones : Folle de lui reprend à l’identique ce passage de la bande-annonce, cela fait toujours aussi mal de le revoir une deuxième fois.
Dès lors, ce film marque une évolution par rapport à ses prédécesseurs. Non seulement, pour la première fois, on retrouve un homme derrière la caméra (mais avec Helen Fielding toujours fidèle au poste), mais également au niveau du ton, où l’on traite du deuil de Bridget Jones et, par extension, de sa vie de mère célibataire.
De l’amour, du rire… et beaucoup de larmes
Rassurez-vous, il y a toujours ces passages comique et romantique où elle gère ses amours de manière toujours aussi « Bridget ». Malgré tout, c’est sans doute la partie la moins réussie de ce film, même si elle reste efficace grâce au talent comique de Renée Zellweger et à la propension de son personnage à se retrouver dans des situations embarrassantes (les capotes).
Là où ce quatrième Bridget Jones s’envole, c’est quand il traite des nouveautés : sa vie de mère avec ses deux enfants et le deuil. Bordel, qu’est-ce que j’ai chialé avec ce film qui regorge de moments émouvants très forts, que ce soit avec Colin Firth ou Jim Broadbent, avec une énorme mention spéciale pour la surprise du fils.
J’ai encore les larmes aux yeux quand j’y repense. J’ai également eu un gros coup de cœur pour la scène où Bridget Jones tente de regarder Netflix avant d’être assaillie par les conseils. La séquence est géniale. On virevolte dans son salon, avec une foule d’apparitions toujours superbement amenées, car discrètes.
Pour finir, une petite mention pour le formidable retour de Hugh Grant dans le rôle de Daniel Cleaver, qui m’avait manqué dans Bridget Jones Baby, et un petit reproche concernant le rythme. Il y a un léger coup de mou et une faiblesse d’inspiration lors du passage « toy boy » de Bridget. La séquence des semaines qui passent avec une Renée Zellwerger toujours au bord de la crise de rire m’a paru un peu too much.
Aussi, qu’est-ce que c’est que ce binz avec Isla Fisher ? Une apparition de dix secondes, puis plus rien ???
Par Christophe Menat ravi d’avoir revu cette vieille copine.
Conclusion
Une suite tout aussi formidable que Bridget Jones Baby, qui amène la blonde sur de nouvelles voies : celle de la mère célibataire et celle du deuil. La formule comique et romantique fait mouche, mais là où le film s’envole, c’est lorsqu’il traite du deuil. Punaise, j’en ai lâché des larmes (heureusement que j’avais ma bouteille d’eau pour me rehydrater). |
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8/10 |