Les chroniques de Coolson : Big Hit (1998)

Il y a de cela quelques mois, maintenant, j’ai, au cours de l’une de mes chroniques, abordé le sujet du film qui nous intéresse aujourd’hui. Et l’un d’entre vous, un gars sûr visiblement, m’a encouragé à développer. C’était il y a quelques mois certes, mais mieux vaut tard que jamais, un tien vaut mieux que deux tu l’auras et beaux jours de janvier trompent l’homme en février. Vérifiez, il y a un dicton journalier et celui-ci est bien celui d’aujourd’hui. Je viens de le découvrir, je ne vous cache pas que ça vient de chambouler mon monde… Ah non, en fait, je m’en cire.

Revenons-en à nos moutons, aujourd’hui, je vais vous parler d’un savant mélange de PAN, BOOM BOOM, TAKATAKA, LOL, PRRRRR, PFIOUUUUU, BOOM, PAN, LOL, PAN, TAKATAKATAKA, LOL !

Oui, un melting pot de flingues et de fun.

Alors, on prend son sirop pour aide à la digestion, ses pinces de musculation et on rembobine la cassette avant de la ramener au vidéo-club.

Aujourd’hui, c’est Big Hit.

Good vibration

Big Hit est un film américain sorti le 24 avril 1998 aux États-Unis et le 12 août de la même année au pays des 2Be3.

Le film nous narre les aventures rocambolesques d’une équipe de tueur à gages, chamarrée et haute en couleurs, qui décide de commettre un enlèvement pour arrondir ses fins de mois. Et oui, même chez les tueurs à gages, les temps sont durs. Pas de bol pour eux, il s’avère que la victime du rapt n’est autre que la filleule de leur patron. Melvin, un membre de la fine équipe, au brushing IM.PEC.CA.BLE, doit, de son côté, jongler avec sa femme, sa maîtresse, son travail. Sa triple vie en somme. Alors quand tout ce beau monde décide de s’en prendre à lui, je vous renvoie aux moutons du prologue de cette chronique, à savoir : « PAN, BOOM BOOM, TAKATAKA, PRRRRR, PFIOUUUUU, BOOM, PAN, PAN, TAKATAKATAKA, LOL ! ».

Melvin, le héros (?) est interprété par Mark « Marky Mark » Wahlberg. J’adore cet acteur. J’ai l’impression qu’il a 25 ans depuis 20 ans, qu’il fait des films depuis 50, qu’il en est à sa huitième carrière. Sans déc’, le gars a fait de la prison à 17 ans, puis il est entré, avec son frère dans les New Kids on the Block, un boys band. Il prend le pseudo Marky Mark pour sortir deux albums solo, devient mannequin et commence le cinéma en 1994 avec l’excellent Opération Shakespeare. Il explose en 1997 avec Boogie Nights où il joue le rôle d’Eddie Adams, un jeune homme au pénis démesuré qui deviendra une célèbre star du porno. Il n’a pas arrêté de tourner depuis, a reçu bon nombre de nominations. Trop fort le petit Marky. On le retrouvera prochainement dans la daube annoncée Uncharted, où il tiendra le rôle de Sully. MAIS PUTAIN, OÙ ELLE EST LA MOUSTACHE !!

On retrouve également au casting Lou Diamond Phillips, le Chavez de Young Guns, ou bien encore Christina Applegate, éternelle Kelly Bundy.

Allez Mel, tu sais que je t’aime bébé !

Big Hit est mis en scène par Kirk Wong (Wong Chi-keung de son vrai nom). Je ne suis pas expert, loin de là, de cinéma asiatique, mais le gars a réalisé Crime Story avec Jackie Chan, que je connais et qui est fort sympatoche, témoin de cette période ou Jackie Chan a essayé de sortir de la comédie pour faire des films un peu plus noir.

Il est également considéré au même niveau que des réal comme Tsui Hark ou John Woo (qui tient le rôle de producteur ici), et a mis en scène un film qui s’appelle Rock N’Roll Cop (1994), considéré comme un chef d’œuvre. Ce gars à l’air de mériter notre respect et rien que pour le titre, j’aimerais le voir. Par contre, je ne m’explique pas sa disparition après Big Hit. Selon Wikipédia, Allociné ou encore IMDB, il n’a rien réalisé après ça. Ou alors rien qui n’est sorti. Si tu es là Kirk, si tu nous lis, passe un coucou, ça mange pas de pain.

Alors, c’est valable ?

Big Hit, c’est une vraie bonne comédie d’action avec le style très propre à cette période où Hollywood a fait venir 50 000 réal d’Asie pour leur faire faire des films américains. John Woo, Tsui Hark, Ringo Lam, que des gars qui se sont cassé le nez sur le modèle américain ou les comptables décident plus que les créatifs. À la limite, John Woo à tenu plus longtemps que les autres. Mais imaginez que ces gars-là avaient déjà des carrières de ouf quand ils sont arrivés à Hollywood et on les a traités comme des débutants. C’est comme si Steven Spielberg débarquait aujourd’hui à Hong Kong avec un statut de réalisateur de pub…

En résulte ces films où l’on distingue une patte asiatique dans la façon de filmer, mais avec un gros coup de rouleau de peinture pour ajouter des drapeaux américains un peu partout. Après, le film ne propose rien de plus que ce qu’il cherche à nous vendre, un excellent divertissement avec des flingues qui tirent des calembours.

Par contre, les années fin 90 début 2000, le swag, c’était autre chose. Les fringues de Lou Diamond Philips devaient servir de roue des couleurs aux gens qui débutaient Photoshop à l’époque et les coiffeurs ont tenté un truc osé sur Mark Wahlberg. Il a un de ces brushings mes aïeux !!
Et puis faire un film avec autant de blagues sur la masturbation, je valide !

Bisous.

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