Critique : Warhammer 40,000 : Space Marine 2

Fan de l’univers Warhammer 40,000, même si au final, je n’y connais pas beaucoup de chose. Je me rappelle juste des heures passées sur le jeu de plateau Space Crusade dont la couverture me faisait rêver et à peindre des figurines achetées chez Games Workshop avec un énorme coup de cœur pour le Dreadnought (qu’il était beau et terrifiant, il me rappelait le boss final du premier RoboCop).

Côté jeu vidéo, j’avais loupé le premier Space Marine, mais cette fois-ci, je me suis dit que Warhammer 40,000 : Space Marine 2, je n’allais pas le manquer.

Bref, replonger dans l’univers de Warhammer 40k m’a fait un bien fou. Mais tout de même, le lore est tellement riche que j’étais un peu largué. D’autant plus qu’aucun résumé de l’épisode précédent n’est fait. Une petite vidéo d’introduction histoire de poser le contexte aurait été un excellent ajout.

En soi, j’imagine donc que j’ai raté plein de petits détails (genre un twist à la fin, où j’étais en mode « euh, j’imagine qu’il faut être choqué »). Mais il n’empêche que le gigantisme des décors m’a bluffé. Plusieurs fois après un massacre, je me suis arrêté pour les admirer. Tandis que l’introduction met dans le bain avec une séquence digne de Starship Troopers (1997). Un gros, gros kif.

Gameplay à la recherche de diversité

Malheureusement, rapidement, la monotonie s’est fait ressentir. Déjà, la narration est réduite au minimum syndical avec quelques cinématiques servant à déployer une intrigue sans surprise prétexte à de la bagarre. Certes, il y a des moments épiques, surtout dans les dernières missions, mais ça reste insuffisant pour moi.

Néanmoins, c’est surtout le gameplay qui m’a ennuyé. Si au début, mitrailler les ennemis, surtout en mode horde, donne un petit côté jouissif, rapidement, j’ai regretté que la localisation des dégâts soit basique. Il aurait été bien d’avoir les tyranides se démembrant sous l’impact de nos balles ou armes blanches (façon Dead Space – je viens de voir que le remake sera « gratuit » via le PSN+, hum, je me tâte). Bref, du coup, je me suis contenté de bourriner la tête.

Sans oublier que la diversité des ennemis est un peu légère (un comble vu la richesse de l’univers). Dès lors, j’ai eu l’impression d’avoir sans cesse les mêmes ennemis en face. Bref, tout cela m’a donné l’impression de faire et refaire la même chose à chaque partie (dans des décors différents).

Heureusement, l’univers, la coopération avec d’autres joueurs en ligne, les panoramas épiques et la mise en scène en arrière-plan m’ont donné envie d’aller jusqu’au bout. Puis bon, il faut tout de même préciser que le gameplay, malgré ses limites, a son efficacité.