Fiche
Éditeur | THQ |
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Développeur | Volition (la saga Saints Row, Red Faction: Armageddon) |
Plate-forme | PC, Playstation 3, Xbox 360 | Date de sortie | 15 novembre 2011 |
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Genre | Action, Monde ouvert | Classification | Déconseillé aux moins de 18 ans |
Quelques années après le triomphe de Stilwater, les Saints sont très connus grâce a l’entreprise Ultor conquis a Stilwater : marque vestimentaire, boisson énergisante, figurine à l’effigie de Johnny Gat (devenu un héros depuis le précédent volet). Mais lorsque le protagoniste, Johnny Gat, Shaundi et Josh Birk veulent cambrioler une banque, ils ignorent que la banque appartient au Syndicat, une grande société de la pègre qui capturent le chef, Gat et Shaundi.
Dans l’avion, le Syndicat se présente : Phillipe Loren est le chef du Syndicat, Viola et Nikki DeWynter sont ses bras droits. Loren leur propose un marché : leur laisser la vie sauve s’ils leur donnent 66% de leur profit. Gat refuse et se libère et blesse Loren à l’œil. Pendant que Gat reprend les contrôles de l’avion, le chef et Shaundi, tentent tant bien que mal d’aller dans la soute et de sauter en parachute. Après une fusillade dans le ciel, le chef sauve Shaundi (qui n’avait pas de parachute) et s’installe dans une nouvelle ville : Steelport, entièrement contrôlée par le Syndicat. Gat quant à lui meurt dans l’avion, Loren et les soeurs DeWynter parviennent à s’échapper. |
Critique
J’ai complètement fait l’impasse des deux premiers, je n’en avais qu’entendu de loin des avis plutôt enthousiastes. Il faut dire que ce n’est pas très beau, ça a l’air de ressembler à un ersatz de GTA du pauvre et puis aussi un peu à n’importe quoi quand on voit les armes délirantes ou les explosions en folie.
Pas du tout enthousiasmé par ce jeu, je m’y suis quand même mis surtout après qu’un ami m’en a fait un portrait élogieux et grâce à un détail qui m’a fait tiquer : « On peut taper avec un gode géant ! ». Ah ouais. Ben dis donc comme je suis curieux, ça m’intéresse tout de suite plus ce jeu. Allez mes cocos, on va voir ça.
Le démarrage du jeu est tout simplement un pur moment d’anthologie récupérant ce qui se fait de mieux à droite et à gauche pour une mixture fonctionnant, à ma grande surprise, bien. Il faut dire que l’ambiance délirante et décomplexée y ait pour beaucoup. On commence avec une cinématique mettant en place un braquage de banque et l’humour de Saints Row se laisse découvrir. Une bonne tranche de poilade rendant hommage à un peu près tout et livrant une grosse dose de fun.
Direct dans le bain avec un gunfight, on prend les choses en main très rapidement et les combats sont plutôt agréables, bien plus que ceux de GTA en tout cas. Il faut dire que les armes fournis sont explosives et on sent qu’on fait mal. Mes préférés sont de loin les doubles pistolets agrémentés de balles explosives (non, ce n’est pas le gode). Les évènements du générique du début s’enchaînent dans un délire sans fin, enfin si, sur une chute dans le vide où on bourrine les ennemis tout en se dépêchant pour récupérer la belle nana aux obus n’ayant rien à envier à ceux d’une actrice porno. Une fois, ce générique de malade terminé, on est lâché dans la ville et on doit tout faire pour la conquérir.
L’histoire n’est pas trop mal foutue et drôle. Surtout elle permet de tomber dans des situations très improbables comme si l’univers de Saints Row n’avait pas de limites. En ne posant rien de sérieux, le jeu s’affranchit alors des limites réalistes. On peut être connecté à une machine pour refaire la course de moto de Tron ou des fights rappelant beaucoup le jeu culte des années 90 : MDK. Toutefois, plus le jeu s’avance, plus la trame principale s’essouffle passant presque au second plan. C’est dommage que les développeurs n’aient pas réussis à garder le rythme de bout en bout.
S’il vous faudra seulement 8h pour boucler les 47 missions du mode solo, le jeu réserve encore plein de surprises comme des véhicules démentiels, des armes de destruction massive sans oublier le mode coop et le mode horde. Mon moyen de transport préféré est cette moto volante. De quoi refaire Retour vers le futur 2 ou Le cinquième élément.
Aussi, l’autre bonne idée est d’avoir offert beaucoup de possibilité de customisation aux personnages. On peut le faire ressembler à ce qu’on veut. Le mien était un mélange réussi du Joker et le Baron Samedi de James Bond, la classe à l’état pur. Le côté RPG n’est pas en reste avec pleins de bonus possibles qu’on peut débloquer avec de l’argent et en gagnant des niveaux, certains sont très pratiques.
Les passages en voiture sont agréables et surtout faciles à prendre en main que ce soit sur l’eau ou dans l’air. On notera aussi des quêtes secondaires complètement délirantes, celle qui m’a le plus marqué consiste à essayer de récupérer le plus d’argent de l’assurance en se jetant sous les voitures. Je vous laisse la surprise de découvrir les autres.
On comptera aussi de nombreux bugs mais ils sont tout de suite moins dérangeant car le jeu n’est pas sérieux que des fois on ne s’étonne pas de voir le personnage voler ou autre (ça passe beaucoup moins dans un GTA ou Skyrim qui se veulent le plus réaliste possible).
Graphiquement, c’est loin de casser trois pattes à un canard. L’ensemble est modélisé sommairement si on excepte les personnages parfois très réussis. Les textures sont bofs. Toutefois, on ne pourra pas nier au jeu de disposer d’une grosse personnalité et d’un style assumé.
Test
Graphisme : 7/10 – Le jeu n’est pas spécialement beau et souffre de bugs mais dispose d’une grosse personnalité et fait preuve de beaucoup d’audace pour qu’on soit sous le charme.
Gameplay : 7/10 – Du pur GTA avec des gunfights dynamiques (donc meilleur que ceux du jeu de Rockstar). L’ensemble des véhicules sont très maniables.
Durée de vie : 7/10 – Huit heures pour boucler le solo en sautant toutes les quêtes secondaires, c’est court pour un jeu du genre mais il compense par un solo peu répétitif (surprenant) et surtout de nombreux gadgets offerts aux joueurs.
Histoire : 6/10 – Après un début génial bourré d’humour et de rythme, l’histoire s’essouffle comme un papy après un 100 mètres et passe presque au second plan, n’étant ressuscité que spasmodiquement. Dommage surtout vu le départ.
Succès/Trophées : 6/10 – Quelques trophées avec le solo par contre, obtenir le platine vous fera souffrir (comptez 30 à 40 heures).
Son point fort – GTA en complétement barré.
Son point faible –De nombreux bugs et une histoire qui ne tient pas le rythme jusqu’à la fin.
Conclusion
Saints Row est un pur délire combinant tout le fun possible avec un mode solo réussi malgré de nombreux bugs (collisions, affichage, IA défaillante) et des graphismes moyens.
Le jeu n’a pas de limites grâce aux possibilités offertes aux joueurs pour prolonger le trip. |
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7/10 |