… une nouvelle race de paroliers
Fiche
Titre | Howard | Titre VO | – |
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Date de sortie | 07 / 08 / 2020 (Disney+) | Durée | 1h 34 |
Genre | Documentaire | Budget | – |
Réalisé par Don Hahn, Howard raconte l’histoire méconnue mais pourtant fabuleuse d’Howard Ashman, le parolier brillant des classiques Disney comme Aladdin, La Belle et la Bête ou encore La Petite Sirène. Il est également à l’origine de comédies musicales telles que La petite boutique des horreurs. Découvrez le destin hors normes d’un des hommes qui a fait rentrer Disney dans une nouvelle ère. |
Critique
Une carrière courte, mais mémorable
Je ne sais pas pourquoi, mais quand on me dit Howard, je pense systématiquement au canard de Marvel. Il faut dire que j’ai vraiment été marqué par le film produit par George Lucas. M’enfin bref, là n’est pas le sujet du jour même si je n’ai pas pu m’empêcher de faire un clin d’œil avec le titre de la critique.
Le Howard en question est Howard Ashman, un parolier récompensé de deux Oscars pour ses travaux chez Disney. L’un pour la chanson Under the Sea de La Petite Sirène et le second pour Beauty and the Beast de La Belle et la Bête. Il a été récompensé du titre Disney Legend à titre posthume en 2001. Posthume, en effet, car Howard Ashman est mort du sida, en 1991, alors qu’il n’avait que 40 ans.
Ce documentaire a été écrit et réalisé par un proche collaborateur : Don Hahn. Il était producteur sur La Belle et la Bête et il ne s’agit pas de son premier rodéo, car il s’est fait remarquer avec le documentaire Waking Sleeping Beauty (2009). Ce qui me fait penser que je ne l’ai toujours pas vu et là, je n’ai pas d’excuse, car il est sur Disney+. Je me rattraperai sous peu.
La vie et la mort d’Howard
Bref, pour le documentaire Howard, Don Hahn fait dans le classique en établissant une biographie dans l’ordre chronologique, de son enfance jusqu’à sa mort en passant par son passage dans le théâtre new-yorkais avant d’arriver à Disney, le tout en usant des images d’archive et des interviews de proches.
L’exercice repose uniquement sur des photos d’archive ou des vidéos d’archive. Cela peut être très efficace à condition d’avoir suffisamment de matériau comme, par exemple, sur l’extraordinaire documentaire Senna. Malheureusement, Howard n’était pas une personnalité aussi connue que le pilote de Formula 1. Dès lors, on peut regretter que les photos ou les images ne soient pas aussi marquantes. Fort heureusement, Howard a travaillé sur des œuvres l’étant suffisamment pour que les extraits soient pertinents.
Howard relance un Disney moribond
Dès lors, c’est avec intérêt que j’ai appris à faire connaissance avec ce parolier de génie. Au travers de son homosexualité, mais surtout de son travail. Le chapitre le plus intéressant à mes yeux est, sans hésiter, son passage chez Disney. Pas étonnant sachant que le monde du théâtre ne m’a jamais attiré.
En tout cas, le documentaire prend son envol durant cette période et s’avère être une belle histoire humaine. Une histoire qui résonne en moi, car sa période correspond justement à l’âge d’or Disney personnelle : La Belle et la Bête était la première expérience cinématographique dont je me souviens. C’était une avant-première par le travail de mon père et c’était dans une salle de cinéma fabuleuse, on aurait dit une salle d’opéra. Si ça se trouve, c’en était une. Je me rappelle également avoir reçu en cadeau une sublime figurine en fourrure de la Bête.
D’un point de vue objectif, la division animation de la firme n’était alors pas dans un état tip-top après avoir enchaîné les flops Taram et le Chaudron magique (1985) et Basil, détective privé (1986). Or, avec La Petite Sirène (1989), La Belle et la Bête (1991) et Aladdin (1992), la société de Mickey s’est bien relevé.
Quel est justement le point commun entre les trois ?
Howard.
Par Christophe Menat qui porte un nouveau regard sur son enfance sous les cieux de Disney.
Conclusion
Documentaire classique, mais efficace sur la légende Disney, Howard Ashman, le parolier derrière les classiques Aladdin, La Belle et la Bête et La Petite Sirène et mort du sida à l’âge de 40 ans. Intéressant et beau. |
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7/10 |