Critique : Dirk Gently, détective holistique – Saison 1

Entre Tony Chu et Scott Pilgrim

Fiche

Titre Dirk Gently, détective holistique Titre VO Dirk Gently’s Holistic Detective Agency
Créateur Max Landis
Acteurs Samuel Barnett, Elijah Wood, Hannah Marks, Fiona Dourif, Jade Eshete, Mpho Koaho
Saison 1 Nombre d’épisodes 8
Date de sortie 11 / 12 / 2016 Format 42 mn
Genre Comédie, Mystère, Science fiction Chaîne Netflix

Face à l’étrangeté des phénomènes qui se produisent, le détective holistique excentrique Dirk Gently est convaincu que tout est lié. Plus étrange encore : on dirait bien qu’il a raison. Retrouvez Dirk, le détective britannique délirant et Todd, son assistant réticent, tandis qu’ils enquêtent au petit bonheur la chance pour démêler une affaire surnaturelle mystérieuse et pleine de dangers.

Photo de la saison 1 de Dirk Gently, détective holistique avec Elijah Wood et Samuel Barnett
En regardant Dirk Gently pour la première fois, on tire la même tronche.

Critique

Ce n’est pas dans mes habitudes de parler d’une série sortie depuis plusieurs mois, mais là, clairement, je ne pouvais pas passer à une autre série sans laisser un petit mot pour Dirk Gently, détective holistique. D’un, parce que c’est génial. Mais vraiment ! De deux, parce que je trouve qu’on n’en a pas assez parlé de la série alors qu’elle le mériterait amplement. C’est donc ma B.A. du jour (« Oh, mais quelle âme charitable, ce Marvelll. »).

Dès le premier épisode, la similitude avec un comic m’a frappé. Je parle de Tony Chu: Détective Cannibale. J’adore ce comic, parce qu’il offre un univers loufoque peuplé de personnages iconiques et mémorables (ce poulet agent secret dont la moitié du corps a été reconstruite façon RoboCop, ça ne s’oublie pas). Ce joli monde se croise dans des aventures absurdes, bourrées de rebondissements, d’action et beaucoup d’humour. Bref, le genre de truc qui se lit d’une traite et où on peste une fois arrivé à la fin, parce que, ben oui, c’était trop court.

Une série aussi barrée qu’un comic

Dirk Gently, détective holistique a toutes les qualités de Tony Chu. Il offre le même style d’univers qui happe dès les premières secondes grâce à une série d’évènements pour le moins bizarres (mais pas désastreuses). Et ça ne s’arrête pas là, car il dresse aussi une galerie monstrueuse (par la taille) de personnages. Le plus surprenant, c’est que jamais on est perdu. Chacun offrant un look si mémorable qu’il est directement imprimé dans le cerveau et on le reconnaît instantanément quand on le revoit. La série ne dresse pas des personnages crédibles, mais des véritables phénomènes (presque de foire). Des personnages de comic books pour faire court (« Mais c’est logique, vu que tu viens de comparer avec Tony Chu. On est pris pour des cons sur ce blog, j’le dis. »). Ne cherchez donc pas un quelconque réalisme dans Dirk Gently. C’est du fun à l’état pur. S’il fallait trouver une œuvre qui s’en approche le plus, je dirais sans hésiter le film Scott Pilgrim versus the World (« Qui est lui-même adapté d’un comic. Tu ne te foules pas trop niveau référence, quand même. »).

Le plus délicieux avec la série du jour, c’est le rythme est incroyablement rapide. Les évènements s’enchaînent comme sur un comic (« Encore une référence à un comic ? S’il continue, je dislike ce site. »). Je pense ne pas être loin de la vérité en disant qu’un épisode de quarante minutes de Dirk Gently offre autant d’évènements qu’une moitié de saison d’une série classique. Et j’insiste en disant que je pèse mes mots. À chaque fin d’épisode, j’en redemandais, encore et encore. Que dire aussi du mystère qui englobe cette saison ? C’est totalement barré, tout en restant crédible de bout en bout. Le créateur et showrunner à la coiffure arc-en-ciel (« Qu’est-ce que c’est ça ? J’interromps la lecture de cette critique pour aller voir sur Google. »), Max Landis (fils de légende et scénariste de Chronicle et American Ultra), apporte une cohérence et une équilibre qui force le respect.

Bordel, ce final, aussi…

Par Christophe Menat à la recherche d’une nouvelle dose de Dirk et qui flippe désormais devant un chaton, le 16 février 2017.

Photo de la saison 1 de Dirk Gently, détective holistique avec les trois voyous
« Salut spectateur, on a trouvé un ticket comme dans Last Action Hero, sauf qu’il permet aux personnages de comics (« Raaaaaaah. Encore une référence… Je dislike ! ») de pénétrer dans une série. Maintenant, on cherche un ticket pour sortir de la série et entrer dans un film afin d’accomplir notre fantasme qui est de serrer la main à Arnold. »

Conclusion

Du fun. De l’humour. De l’action. De l’espièglerie. De la violence. Du fantastique. Du suspense. Des personnages hauts en couleur. Du rebondissement. Max Landis prend tous ces ingrédients pour en faire un cocktail dont on s’en souvient le lendemain. Ce cocktail s’appelle Dirk Gently, détective holistique et ça se boit sans soif. Je compte sur vous pour la regarder et en parler. La série mérite tant d’être (re)connue.

+

  • Pour une fois, je vais faire simple : « Du fun. De l’humour. De l’action. De l’espièglerie. De la violence. Du fantastique. Du suspense. Des personnages hauts en couleur. Du rebondissement. »

  • Ouais, mais sinon, c’est quand la saison 2 ?
Trophée9/10

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