Critique : Castlevania – Lords of Shadow

Un nouveau Castlevania est toujours synonyme d’évènements. J’insère le jeu dans la PS3, défile le logo de Kojima avec son célèbre renard. J’en frémis. Surgit du néant un masque puis un livre qui s’ouvre. Ok, jusque là, c’est tout bon, on est bien dans l’ambiance d’un Castlevania. Je lance la partie…

Une voix nous décrit vite fait la description. On prend le contrôle d’un nouveau venu, Gabriel. Sa femme vient de mourir. Il a un peu la rage, c’est un peu normal non. Vénère, il se lance dans une quête visant à débarrasser le monde des Seigneurs de l’Ombre (d’où le titre du jeu pour ceux qui n’avaient pas suivi, oui les deux au fond près du radiateur).

Bon ça commence, on affronte un gros loup-garou et moi, j’ai pas peur, j’ai lancé le jeu direct dans le mode de difficulté la plus élevée. On me l’a fait pas à moi, j’ai fini God of War 3 en difficile, non mais oh !

Eh bien, je peux vous dire que j’en ai bavé au début. J’ai mis un certain moment à comprendre que ça ne servait à rien de foncer dans le tas. Ben oui, Gabriel n’est pas Kratos. Ce n’est pas le seigneur de la guerre du moins au début. Plus on avance dans le jeu, plus Gabriel devient puissant. C’est un vrai kif de le voir aussi puissant vers la fin. On élimine avec une réelle facilité les ennemis face à qui on galérait au début.

Côté cinématiques, c’est somptueux, on sent par moment la Kojima Touch surtout dans les poses de Gabriel nous donnant des flashbacks de Solid Snake. Mais le point fort du jeu reste les créatures que vous devrez affronter. Je n’ai presque jamais vu un bestiaire aussi varié dans un jeu. Mention spéciale aux boss.

Les décors sont magnifiques et vertigineux, je me suis pas mal de fois arrêté pour admirer tout ça et me demander mais purée comment ils ont fait ça.

Niveau gameplay, j’ai trouvé que c’était un mélange de God Of War, Bayonetta et Shadow of the Colossus (pour certains boss). Que du classique cité pour un jeu qui deviendra aussi un classique. Bonne idée pour le système de magie qui se recharge plus facilement lorsqu’on ne se fait pas toucher.

Graphisme : 18/20 – C’est superbe, bien modélisé et varie donc rien à redire de ce côté.

Gameplay : 17/20 – Un gameplay à la God of War avec des passages à la Shadow of the Colossus.

Durée de vie : 17/20 – 16h pour juste finir l’histoire en difficile. Bien plus long que la moyenne du genre.

Histoire : 16/20 –Une histoire tragique dans la digne mythologie de Castlevania.

Trophées : 11/20 – Si vous faites juste l’histoire en ligne droite, vous n’aurez pas grand chose. Par contre, le platine est assez facile à faire mais long, comptez 35h.

Note : 18/20 – Enfin ! Castlevania a réussi son passage en 3D et de quel manière.

Conseil Mettez-vous à jour dès le début (en 1.1) car un bug existe et qui peut vous faire effacer votre sauvegarde de façon irréversible. Ça peut être casse-couilles surtout si vous êtes à la fin.

Conseil 2 N’éteignez pas la console le générique arrivé ^^. Une cinématique de fou survient à la fin et nous fait hurler : Castlevania 2!!!!!!!!!!!!!!!!

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