Critique : Splinter Cell Blacklist

One another day in Sam Fisher’s life

Fiche

Titre
Splinter Cell Blacklist
Éditeur Ubisoft
Développeur Ubisoft Toronto
Plate-forme PC, Playstation 3, Wii U, Xbox 360 Date de sortie 22 août 2013
Genre Action, Infiltration Testé sur PC

Critique

Le mec avec le même nom que ma prof d’anglais est de retour pour une liste noire. Non, rien à voir avec la ségrégation raciale, il s’agit d’un malade mental (encore…) qui décide de foutre le boxon au pays inventeur du Big Mac. Encore une journée ordinaire pour le grand Sam Fisher… Ou pour Jack Bauer.

Splinter Cell, un grand nom du jeu vidéo auquel je n’ai que très peu d’affinité, ne possédant que la Playstation à l’époque. J’avais bien le premier sur PC, mais je n’ai jamais réussi à accrocher, lui préférant son concurrent avec un bandana. Toutefois, j’avais bien l’intention de m’y remettre avec cette Blacklist.

L’agréable surprise concerne le gameplay. Très maniable, Sam Fisher se manie aisément car on sent dans sa gestion une alliance entre le gameplay d’Assassin’s Creed et celui de l’autre jeu Tom Clancy, Ghost Recon (d’ailleurs, ce Splinter Cell a beaucoup de ressemblance avec ce dernier). La touche furtive en plus. Le seul défaut. C’est l’approximation quand on s’approche des échelles. Combien de fois j’ai ragé avec une échelle située à l’extrémité d’un terrain (Sam va systématiquement se suspendre au lieu de grimper l’échelle). Mais c’est sûrement de ma faute donc n’en tenez pas trop compte.

L’intelligence de Splinter Cell Blacklist, c’est d’offrir à l’utilisateur le choix pour aborder les missions, bourrin, fantôme ou un mix des deux. Par contre, les joueurs seront davantage récompensés s’ils privilégient la furtivité. On est récompensé en dollars qui serviront à booster notre QG ou notre héros. Un système qui n’est pas loin de faire penser à celui très efficace d’Assassin’s Creed (encore lui). On s’amuse beaucoup à faire dans la furtivité. Ce qui n’est pas toujours évident, car les ennemis nous repèrent assez aisément.

On sent une alliance entre le gameplay d’Assassin’s Creed et celui de l’autre jeu Tom Clancy, Ghost Recon.

Bémol tout de même, ces derniers font systématiquement le même chemin. Donc, on finit par facilement à arriver au bout d’un niveau en essayant de repérer le meilleur chemin, quitte à recommencer la mission X fois. Ça casse un peu l’esprit d’improvisation qu’on pouvait voir dans un Hitman, par exemple. Un parti-pris risqué qui m’a un peu peiné mais heureusement compensé par une diversité très agréable (à la Call of Duty, j’ai envie de dire) évitant la monotonie de l’enchainement de missions. Ainsi, on fera un peu de FPS, du snipe, des visites d’endroits atypiques, du drone et de la course-poursuite scriptée. La Call of Duty’s Touch. Sans oublier, les missions secondaires, en coop et en ligne. On en a à bouffer.

Au niveau de l’histoire, si elle n’a rien de folichonne, elle a le mérite d’exister et surtout d’étoffer les quatre personnages composant l’équipe de Sam. À noter que pour un néophyte de l’univers Splinter Cell, je ne me suis absolument pas senti dépaysé. L’intrigue est très classique et interchangeable, on pourrait être dans un Call of, dans un Battlefield, dans un Ghost Recon, dans un 24 Heures Chrono, on n’y verrait que du feu. C’est un peu dommage. En tout cas, la saga Metal Gear n’a pas de souci à se faire de ce côté.

Le point le plus faible de ce Splinter Cell concerne la modélisation des visages qui laisse franchement à désirer. Mis à part Sam et le méchant de l’épisode, le reste affiche une modélisation sommaire, même pour les membres de l’équipe Échelon 4. Du coup, on est sans cesse gêné lors des formidables cutscenes entre chaque mission (j’adore le mouvement de caméra qui se précipite vers la table et la petite musique bien stressante au moment de décider si on embarque, ou non, pour la mission). Au niveau des décors, il y a du très bien et du moins bien. Certains décors flattent la rétine, d’autres sont assez sommaires. Le jour et la nuit.

Test

Graphisme : 8/10 – Très solide dans l’ensemble. On regrette une modélisation sommaire des visages et certains décors un peu trop effacés.

Gameplay : 9/10 – Impeccable concernant la maniabilité de Sam et surtout la diversité fait qu’on a rarement le temps de s’ennuyer sur Splinter Cell.

Durée de vie : 8/10 – Une dizaine d’heures pour terminer la campagne, dans la moyenne du genre. Mais là où Splinter Cell surpasse la concurrence, c’est au niveau du multijoueur (surtout la coop) et des missions secondaires. On en a pour son argent.

Histoire : 6/10 – Classique et sans vrai rebondissement. On souligne tout de même une réalisation au poil.

Son : 7/10 – Des bruitages et une musique au poil. Un peu moins concernant les voix.

Son point fort – Un jeu très agréable.

Son point faible – Il manque d’envergure au niveau de son scénario.

Conclusion

Splinter Cell Blacklist est un excellent jeu, très complet et diversifié. Manque à l’appel, une histoire au niveau.

Trophée8/10
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