Critique : Under the Dome – Saison 1

Lost, les enfermés

Fiche

Titre
Under the Dome
Créateur Brian K. Vaughan
Showrunner Brian K. Vaughan
Acteurs Mike Vogel, Rachelle LeFevre, Dean Norris, Natalie Martinez, Britt Robertson, Alexander Koch, Colin Ford, Mackenzie Lintz, Samantha Mathis, Aisha Hinds
Titre original Saison
1
Pays États-Unis Nombre d’épisodes 13
Genre Drame, Fantastique, Science-fiction, Thriller Format 42mn
Diffusion d’origine 24 juin 2013 Chaîne CBS
Les habitants d’une petite communauté se réveillent un matin, coupés du monde et piégés dans la ville à cause d’un immense dôme transparent. Certains tenteront, de manière dissimulée, de tirer profit de cette situation inquiétante et inexpliquée, afin de prendre le pouvoir. Mais une résistance va s’organiser autour d’un vétéran de la guerre en Irak, pour empêcher ces personnes malveillantes de parvenir à leur fin.

Critique

Adapté d’un roman de Stephen King, Under the Dome n’était pas un chef d’œuvre, mais un bouquin sympathique dans le pur style de Stephen King. Le maître de l’horreur réussissant toujours à peindre avec brio des personnages attachants et une intrigue retorse. Le bouquin était d’ailleurs très « marketable » car son pitch de départ est d’une simplicité enfantine. Et si un village était coupé du monde par un dôme ?

La série, chapeautée par Brian K. Vaughan, connu du monde des comics pour avoir signé Y, le dernier homme, est une adaptation assez libre. Certes, les personnages sont là et leurs caractères sont presque les mêmes. Certes, le début correspond au roman. Mais par la suite l’Under the Dome de Bryan dérive complètement et insère des péripéties absentes du roman. Une sacrée déception, car le roman aurait pu faire l’objet d’une mini-série. Efficace même. Au lieu de ça, l’adaptation tombe dans les travers des séries. Des intrigues à rallonge. Pour faire durer plusieurs saisons. Était-ce vraiment utile ? Chacun jugera.

La série, chapeautée par Brian K. Vaughan, est une adaptation assez libre.

Mais pourquoi pas ? Si seulement ces péripéties se révélaient intéressantes. On a le droit à la soupe habituelle, celle des grandes surfaces. Ça se mange, mais ça n’apporte pas vraiment une saveur délicieuse. Nos papilles ne sont pas émoustillées. Surtout Under the Dome ressemble par moment à Lost, trace du passage de Bryan K. Vaughan sur la série en tant que scénariste.

Spoiler : ressemblances avec Lost

L’exemple la plus flagrante, c’est les fameuses apparitions qui viennent dire quoi faire aux personnages. Ou encore, le plan final de la saison qui fait apparaître une lumière blanche aveuglante recouvrant tout.

Le gros point faible de la série réside en ses acteurs. Hormis Dean Norris aka Big Jim (en même temps quand on vient de Breaking Bad) et Alexander Koch qui joue son fils. Le reste est d’un niveau très moyen. La palme étant détenue par Britt Robertson, insupportable dès qu’elle ouvre la bouche. Surtout l’ensemble part souvent vers le n’importe quoi. Les derniers épisodes ont un meilleur rythme, mais paradoxalement sont complètement bâclés (la logique semble avoir quitté ces épisodes). Le pire avec Natalie Martinez, Linda son personnage fait n’importe quoi et devient complètement illogique dans son mode de raisonnement.

Le gros point faible de la série réside en ses acteurs.

Spoiler : le personnage de Linda, un modèle d’instabilité

Autrefois suspicieuse, elle devient le toutou de Big Jim et acquiesce aux moindres de ses ordres. Big Jim fout les enfants en taule. Elle ne dit rien et ne va même pas les voir. Big Jim accuse Barbie des meurtres. Pas de problème, il doit avoir raison. Big Jim tue Dodee à la station de radio. Barbie se fait choper à des kilomètres de là en compagnie d’Angie. Personne ne se demande comment il a pu franchir ses kilomètres en quelques minutes…

Malgré tout, le show reste plaisant à suivre grâce à son intrigue qui s’éloigne petit à petit du roman et permet à son lecteur de découvrir de nouvelles choses. Je trouve ça toujours sympa. Niveau effets spéciaux, Under the Dome tient la route surtout sur les derniers plans de la saison.

Conclusion

Une adaptation libre du roman de Stephen King revue à la sauce Lost sans atteindre la maestria de ce dernier. Plaisant à suivre tout de même.
+ – Un excellent pitch
– Dean Norris est un excellent Big Jim
– Une série qui prend ses distances avec le bouquin, …
– … mais qui fait n’importe quoi par moment
– Des acteurs moyens
– La logique des derniers épisodes
5/10
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